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Cadreum
3 abonnés
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4,0
Publiée le 26 octobre 2024
La Fiancée de Frankenstein reprend là où le premier film de 1931 s’était achevé, dans les cendres encore fumantes du moulin incendié. La Créature a survécu, et Whale nous le rappelle par des visuels saisissants
Ce second volet, pourtant, marque un tournant. La Créature n’est plus seulement une aberration de chair ; elle devient un être habité par le désespoir, victime non seulement de la science mais d’un destin tragique, échappant à la simple monstruosité pour s’humaniser. Elle grogne moins et commence à articuler des mots. Ce progrès émotionnel s'illumine lors de sa rencontre avec l'ermite, scène d’une rare beauté, où le monstre découvre l’empathie et la solitude partagée, nous offrant un des moments les plus touchants de l’histoire du cinéma.
Avec La Fiancée de Frankenstein, Whale nous mène de la terreur brute à une compassion inattendue, creusant un sillon tragique et presque romantique, où le monstre devient, paradoxalement, l’âme la plus humaine du film.
Excellent film mais selon moi il n'est pas du niveau du précédent opus ; le scénario tourne quelque peu en rond mais l'ambiance gothique romantique est toujours là, et le casting est toujours top.
Débutant par un prologue peu subtil permettant de reprendre à la fin du premier opus, cette suite manque d'originalité et de pertinence: même si l'humanité du monstre est mise en valeur, renforçant l'empathie déjà présente dans Frankenstein, ce récit fantastique se distingue par son mélange générique hétérogène, du comique lourdaud de l'agaçante hystérique au jeu caricatural du docteur Prétorius en passant par le drame et l'horrifique - dont les effets se calquent sur son prédécesseur, quitte à reprendre quasiment les mêmes scènes, faisant perdre de sa force à la narration malgré son efficace mise en scène, d'autant que la fiancée n'apparaît que dans l'ultime séquence. Un projet manifestement commercial: décevant!
Vu très jeune, revu cette semaine. C'est bien de développer sa culture cinématographique pour revenir ensuite aux vieux classiques. Cela permet de se rendre compte à quel point le spectateur d'aujourd'hui est décérébré et à côté de la plaque lorsqu'il emploie l'expression : "les films rétros". Non mesdames messieurs, les plus vieux ne sont de loin pas les plus passables. La preuve éclatante dans La fiancée de Frankenstein. Mais pour y discerner le génie, encore faut t'il avoir un esprit ouvert et inspiré.
Cette partie 2 est plus réussie encore je trouve. En effet, on entre vraiment dans la profondeur du perso. L'humour est également étonnamment présent, de même que l'émotion plus franche que lors du précédent.
Suite directe de "Frankenstein", le film reprend là où s'était achevé le précédent opus. On pourrait presque regarder ces deux films d'une traite et l'on aurait l'impression de voir un seul long-métrage.
À ceci près que cette suite est un peu moins intéressante.
Attention, la réalisation est toujours très belle avec sa maîtrise du noir et blanc et de la lumière mais, par exemple, j'ai trouvé les décors moins impressionnants.
De même, le scénario tourne pas mal en rond. J'ai été moins intéressé par celui-ci.
Heureusement, Boris Karloff insuffle une humanité au personnage qu'il avait jusque là seulement esquissé. La créature commence à ressentir des émotions fortes et tente de les maîtriser. Il fait également preuve d'une conscience de soi dans cet opus.
C'est le principal intérêt de cette suite : l'évolution psychologique de la créature.
La fiancée de Frankenstein est une suite convenable à Frankenstein. Un peu niais tout de même, des doublages français au premier abord laborieux mais on passe un moment sympathique alors qu'il s'agit d'un très vieux film.
Presque aussi bien que le premier Frankenstein. L'un des seuls défaut que je peux lui accorder c'est son début qui s'ouvre sur l'autrice de Frankenstein qui continu à raconter l'histoire. Ce passage ne sert à rien, juste a dire que c'est la suite direct du premier film mais n'apporte rien au récit ( elle ne réapparaît même pas à la fin). A part ça le film est loin d'être mauvais, il continu les persécutions que subit le monstre, il insiste plus la dessus en le montrant même se faire accueillir par un vieux aveugle le traitant comme un ami lui qui s'est senti bien seul. Evidemment ce film parle de la fiancée de Frankenstein ( qui apparait lors des 5 dernières minutes ). Rien que l'idée que Frankenstein ce fait d'avoir une épouse le rempli de bonheur, il se dit qu'au moins elle, va le comprendre en tant que personne revenant des morts et étant détesté par la populace le traitant comme une créature sanguinaire. Pour résumer, de bon acteurs, de bon décors, de la bonne écriture de personnage, un bon scénario. Que demander de plus.
Je ne vais pas y aller par Quatre Chemins: j’adore ! Je trouve que ces vieux films d’horreur Universal ont pris aujourd’hui une dimension poétique extraordinaire. Signe d’une grand œuvre elle réussi à traverser le temps et toucher son spectateur plus de 80 ans après sa sortie. J’admire vraiment là qualités de scènes « extérieures » qui ont un cachet inimitable d’étrangeté réelle. Et puis certains passages sont passés à la postérité comme le celebrissime « She ´ Alive »! Les acteurs n’ont pour l’ensemble pas le côté trop théâtral que l’on retrouve souvent dans les très vieux films. C’est un train fantôme d’une grande qualité: cela ne fait pas peur mais c’est captivant.
Une réalisation qui fait avancer l’heure du décompte à rebours, tic tac toc mouvement de foule en colère après l’original chef-d’œuvre tragique en larme noyée de 1931. Une suite de l’intrigue anglo-germaine du Sir et Herr docteur Henry Frankenstein et sa création ont survécu, oups ce n’est pas finit puisqu’ils reviennent à encore intriguer. L’assistant est un cas psychologique, la bizarrerie de l’humanité philosophique dans ces manipulations marionnettes issue de magie noire. Le côté humain chez la chose qui commence à ressentir quelque part des traits humains, manger boire fumer sont les habitudes d’un créateur égocentrique. Le dernier carré est attendu pour le tapis rouge au titre du film qui prête à sourire, l’invité spéciale comme une demoiselle d’honneur fiancée préparant son mariage avec l’hybride monstruosité cadavérique. Très bien préparée la mise en scène minutieuse en une scène populaire « Black and White » de la génération télévisuelle geek, « She’s alive alive ! » est le refrain d’une chanson. Lady Mary Shelley, femme de lettres nobles s’était arrangé une union littéralement hideuse, c’est la loi conventionnelle au 19eme siècle. Le cinéma peut-être une œuvre d’art expressionniste à l’image de cette petite amie « Bride » Frankette, et aussi une peinture forestière impressionniste réussissant à s’échapper belle de la chasse à l’homme.
« La fiancée de Frankenstein » est la suite directe de « Frankenstein » sortie en 1931. James Whale, toujours aux commandes, remet en scène sa bête pour l’humaniser à souhait. Finalement, on avait bien compris que si Frankenstein était méchant c’était parce que les autres le considéraient ainsi. Obligé de sa cacher chez un aveugle qui l’accueille à bras ouvert, leur relation créée une ambiguïté et un questionnement sur l’acceptation de l’autre. Mais nous sommes en 1935 et il faut se ranger auprès de la majorité. Une femme va être créé et ce sera la « La fiancée de Frankenstein ». Ce second volet est le cas rare ou une suite surpasse son aîné. L’épisode n’est plus un simple film d’horreur, mais un véritable thriller psychologique sur le rejet de la différence. Une œuvre forte qui ouvre la réflexion de la lumière et des ténèbres. Est-ce que tout est bien ou mal, ou peut-il résider une lueur de blanc dans le noir ? D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Ce n'est pas les moyen Pixar ni les héros Marvel, mais la performance pour l'époque (1935) est remarquable. Un monstre qui n'est pas si monstrueux que cela, doué de parole et d'intelligencevoir même d'humanité, chapeau bas !
Le fim démarre après un prologue clairement superflue car il n'a rien de tangible vis à vis du premier film. Le film prend une réelle envolée lors de l'arrivée du docteur Pretorius, savant fou qui va tenter de convaincre son collègue Frankenstein de poursuivre leurs expériences. La scène des bocaux de Pretorius est magique de bien des manières. Pretorius vole la vedette de Frankenstein en savant fou pourtant lucide et maitre de soi. Le film est d'une perfection toute gothique, alliant à merveille le côté pathétique d'un être créé à partir de cadavre et son envie toute humaine de vivre et de survivre. Dommage que, outre le prologue, la fin ne soit pas à la hauteur... Site : Selenie
La suite directe du "Frankenstein" de 1931, et toujours réalisée par James Whale. "La fiancée de Frankenstein", avec son scénario loin d'être déplaisant et ses décors toujours aussi réussis, continuera de nous entraîner dans cette expérience de résurrection, et viendra également nous surprendre par la qualité de ses effets-spéciaux (notamment les personnages rétrécis sous cloches). Désormais, la créature s'apprête à ne plus être seule et à partager sa condition avec sa nouvelle fiancée créée par le Dr. Frankenstein et son nouvel acolyte, le Dr. Pretorius.
La Fiancée de Frankenstein est la suite directe du Frankenstein sorti 4 ans auparavant et toujours réalisé par James Whale. J'ai trouvé le film un peu moins bon que son prédécesseur malgré les bonnes intentions évidentes. Il y a des scènes très touchantes dans ce film et Boris Karloff est toujours aussi irréprochable dans le rôle de la créature. En revanche, j'ai trouvé dommage que la fiancée spoiler: n'apparaisse que 5 minutes à la fin . En effet, j'aurais préféré spoiler: la voir un peu plus et qu'elle est plus d’interaction avec Karloff . Néanmoins, le film reste un classique du genre et reste sympathique à regarder.