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Stewart&cie
19 abonnés
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3,0
Publiée le 22 décembre 2011
Une suite que je trouve un peu décevante par rapport au premier volet. Je n'ai pas tellement apprécié le fait que le monstre de Frankenstein est appris à parler. Mais cela reste malgré tout un bon film d'épouvante. Gros point positif: B. Karloff reprend son rôle de la créature de Frankenstein.
Alors en fait la Créature n'est pas mort dans l'incendie du moulin et il faut donc faire une suite (quelle nouvelle, à côté l'affaire DSK c'est de la gnognotte!!!) mais comme James Whale avait du culot et était génial ben au lieu de faire une vulgaire suite il s'est autoparodié. Beaucoup disent que ce second opus est supérieur au premier, et bien j'ai le regret de dire qu'ils ont totalement raisons (notamment par une technique et des décors encore plus soignés!!!). Pour ce faire on reprend les mêmes, Colin Clive (OUAAAAAAAIS!!!), Boris Karloff (OUAAAAAAAAAAISSSSSSSSS!!!), Edward Von Sloan (ah non, pas lui il est mort mais on était pas à une résurrection près!!!), Dwight Frye (mais sous une autre forme parce que lui aussi a été zigouillé dans le premier film!!!), tiens c'est bizarre Elizabeth a changé de couleur de cheveux et de visage (encore qu'elle ait eu le temps de se faire une coloration pendant que son futur époux chasse la Créature, OK, mais pour le visage...!!!). On rajoute une servante toquée qui provoque le fou rire à chacune de ses apparitions (Una O'Connor, énorme!!!), une scientifique du nom de Pretorius (je vous rassure ce nom annonce très bien la couleur!!!) et ses "miniatures" (scène totalement délirante pour trucages étonnants de modernité!!!), bien sûr la Créature femelle (géniales les scènes finales avec elle!!!) avec une coupe de cheveux tout droit sortie d'un défilé Jean-Paul Gaultier, et autrement soit des assassins, soit des abrutis, les deux parfois... A la question "est-ce que James Whale a foutu le plus grande nombre possible de dégénérés dans son film???", la réponse est oui. Bref, on se fend tout le temps la poire, à l'exception des scènes avec la Créature, encore plus attachante que dans le premier opus par sa recherche de l'amitié, et l'ermite aveugle qui en très fort contraste avec le reste sont très émouvantes et montrent la compassion du cinéaste pour les rejetés. Il faut mentionner aussi une partition de Franz Waxman qui est parfaitement dans le ton, des tonnes d'allusions sexuelles et christiques, dire que cette oeuvre préfigure le film d'horreur parodique, qu'elle est jouissive de la première jusqu'à la dernière seconde (petite précision : le respect de la vie dans ce film est un peu "hasardeux"!!!), que James Whale était vraiment génialement audacieux et que enfin c'est un put... de chef d'oeuvre absolu.
Suite du film "le monstre de Frankenstein", il commence sur la scène finale qui voit le feu mis à un moulin enfermant le monstre. Ce dernier s'en sortira, et grâce aux expériences de son créateur aidé d'un de ses anciens mentors, se verra "créer" une femme à son image. Classique du film fantastique, avec des répliques cultes ("she's alive, alive.."), ce film se regarde encore maintenant et prouve même qu'en 1935 les décors, le maquillage et les SF étaient déjà très bien faits. L'histoire se suit sans ennuie même si en étant honnête la grande prestation de Boris Karloff ferait presque un peu sourire. Mais son personnage est tellement culte! Au final, une œuvre à redécouvrir pour tout fan de fantastique. Film culte!
Un excellent film sur le mythe de Frankenstein (dont j'avais pu découvrir quelques extraits dans Chucky 4). Les décors sont tout simplement impressionnants, les acteurs jouent avec une classe qui a très bien vieilli, l'histoire est riche en rebondissement et en sentiments (Frankenstein dévoile alors une palette d'émotions très riche). Bien que je m'attendais à voir la fiancée en question un peu plus tôt que le dernier quart d'heure (le film se tourne donc surtout vers Frankenstein et son amour pour les femmes), ce film reste un grand moment de cinéma.
Un film sublime dans le visuel comme dans l'histoire ! Contrairement à beaucoup, cette suite est supérieur au premier opus. Le "monstre" est beaucoup plus sensible, et ses rencontres influenceront son comportement. J'ai beaucoup aimé la scène où Frankenstein rencontre l'aveugle, les deux personnages m'ont touchés... Et en guise de nouvelle attraction, il y a la fiancée du monstre ! Une idée assez plaisante qui se retrouve plus au second plan de l'histoire, pour finalement nous offrir une dernière séquence éminemment grandiose ! Sinon, la mise en scène et les décors riment avec "perfection", la b-o colle parfaitement aux images (le thème principal est toujours aussi bien rythmé et composé), le casting est carrément emballant (encore une fois je suis époustouflé par l'interprétation de Boris Karloff qui nous livre un jeu encore plus convaincant que celui du premier épisode)... "La Fiancée de Frankenstein" est surement une des meilleures suites, un long-métrage à conseiller aux fans de cinéma d'épouvante et d'humour noir ou tout simplement aux curieux et aux amoureux du 7ème art ! 5/5 (et il l'aura pas volé).
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4,0
Publiée le 15 mai 2010
Suite exacte du premier èpisode, "The Bride of Frankenstein" est encore plus proche du roman original que son prèdècesseur! Suprême habiletè de James Whale, Elsa Lanchester dont le look punkoïde est inspirè par la reine Nèfertiti, interprète à la fois la crèature et la romancière! Le titre maintient encore volontairement l'ambiguïtè entre le monstre et le docteur qui se voient tous deux dotès d'une fiancèe! Cette assimilation est sans doute à l'origine de la confusion qui persiste, aujourd'hui encore, dans une grande partie du public! Frankenstein est le docteur, non le monstre! Ce grand classique du fantastique dèbute après l'incendie du moulin dont la crèature a pu rèchapper! C'est ici qu'apparaît un nouveau personnage, le docteur Prètorius, dont le passe-temps favori consiste à collectionner de petits personnages vivants dans les bocaux! il enlève la future èpouse du docteur afin de contraindre celui-ci à concevoir une compagne par le monstre! Mais la "fiancèe" refuse tout contact avec la crèature qui, rendue folle de jalousie, entraîne dans la mort le docteur Prètorius et ses rêves utopiques! Pour cette suite, Boris Karloff se voit dotè de la parole! Sa compagne, Elsa Lanchester, crèditèe d'un point d'interrogation au gènèrique, est, elle, une vèritable incarnation de la fèe èlectricitè à côtè de laquelle la propre fiancèe du docteur semble bien fade! Avec des scènes fortes, "The Bride of Frankenstein" est l'un des rares exemples de film-suite a être rèussi avec la beautè des maquillages dus à Jack Pierce et aux trucages extraordinaires de John Fulton...
D'abord titrée "The return of Frankenstein", cette suite au classique de James Whale pointe enfin le bout de son nez près de cinq ans après le premier épisode, toujours confiée à un Whale de prime abord peu motivé par la proposition. Considérée par beaucoup comme une des plus grandes réussites de la saga des Universal Monsters, "La fiancée de Frankenstein" s'éloigne de plus en plus du roman originel, s'éparpillant même un peu par instant, mais pour mieux en livrer une vision toute personnelle. S'ouvrant sur une introduction nous montrant carrément Mary Shelley narrant à son mari et à Lord Byron ces nouvelles aventures, le film de Whale est un numéro d'équilibriste constant, passant de la terreur à la légèreté en un clin d'oeil sans que cela n'affecte jamais la crédibilité de l'ensemble, s'évertuant avant tout à humaniser son monstre magniquement campé par Boris Karlof, tout en accentuant sa destinée tragique. Visuellement magnifique, traversé de moments marquants (la scène des humains miniatures, incroyable pour l'époque), "La fiancée de Frankenstein" est la preuve ultime que l'on peut faire rimer art avec bizness, oeuvre désormais mythique culminant lors d'un final grandiose mettant en scène une Elsa Lanchester inoubliable en fiancée du titre, vision aussi poétique que monstrueuse qui aura à jamais marqué la rétine des spectateurs.
Le premier film, même s'il contenait des très beaux passages puissamment intemporels, m'avait quelque peu ennuyé malgré sa courte durée. Cette suite se trimballe un réputation élogieuse, une des rares séquelles qui dépasse l'original, parait-il. Pour ma part les deux opus se valent, malheureusement, il n'y a rien de honteux évidemment, c'est juste un peu désuet dans son rythme, mais je note encore des passages franchement réussis et très baroques comme la naissance de la fiancée ou l'apprentissage de la vie par le monstre au contact d'un vieil Hermite aveugle. Si je devais résumé ce film, c'est une accumulation de bonnes idées et de séquences à la symbolique parfaitement digérée dans une dramaturgie traitée un peu par-dessus la jambe. Un film trop désincarné au regard de son sujet.
Première suite produite par les célèbres studios Universal, La Fiancée de Frankenstein est plus abouti que son modèle, mais aussi d'une rare cruauté dans son final, qui voit la créature originale repoussée même par celle concue pour lui. Une morale qui doit faire pleurer plus d'un moche... Sans être un chef d'oeuvre, ce film marque, de par son rythme, ses plusieurs scènes cultes, son final détonnant pour l'époque - quoique, même pas 5 ans plus tard sortait Autant en emporte le vent, mais bon, c'est un autre monde... -, mais ce qui est sur, c'est que cet opus vaut bien la plupart des nanars dérivés des créatures Universal qui sortiront plus tard...
il y a dans ce film tout un tas d idees et de codes, qui sont devenus aujourd hui des clichés, repris et repris par les meilleurs et les moins bons réalisateurs! le savant fou et son assistant bossu par exemple. les décors sont inventifs et efficaces,le cimetiere et le chateau evoquent la patte de tim burton bien avant edward aux mains d argents. le noir et blanc et le jeu des acteurs donne un charme desuait a l ensemble. le film a vieilli evidement et personne ne le trouverais vraiment effrayant aujourd hui, mais c est un incontournable qui a pose les bases du cinema fantastique!
Ca sent le réchauffé mais vu que le premier était de qualité le second l'est aussi. Même décors mélange entre gothique et expressionnisme et studio en carton pâte c'est charmant. Un scénario astucieux mais qui ressemble trop au premier (mais enfin difficile de se renouvelé dans ce cas), j'ai apprécié la manière de rappeler ce qu'il s'est passé avec l'apparition d'une Mary Shelley au début.
Que dire ? Ce film est enchanteur et c'est un vrai délice à regarder. Après avoir vu la collection complète des Ed Wood on ne peut que être agréablement surpris il est vrai mais ce n'est pas vraiment comparable. Du grand art.
Quatre ans après le phénoménal Frankenstein sort sur les écrans une suite improbable et inédite racontant ce qui s'est réellement passé après le tragique final sur le moulin enflammé. Notre docteur fou alors assagi a finalement survécu, au même titre que sa créature meurtrière qui continue d'errer dans la région. Et alors que Frankenstein se remet lentement de ses émotions, portant en lui le poids de la culpabilité, un excentrique docteur, alors mentor de Frankenstein, vient à lui et lui propose de créer une compagne pour sa première création. C'est donc le début de nouveaux ennuis pour le village... Toujours réalisée par James Whales et interprétée par Clive dans le rôle de Frankenstein et Boris Karloff dans celui de son immonde créature, cette suite conserve la même équipe que le précédent volet et seule Mae Clarke est remplacée par la moins talentueuse Valerie Hobson. C'est d'ailleurs là où le bât blesse le plus : l'interprétation. Ici très moyenne voire par moments exécrable (avec notamment Una O'Connor, qui nous ressert le même jeu hystérique que dans L'Homme invisible), elle fait baisser d'un cran la qualité du long-métrage. Reste heureusement la performance de Karloff, plus poussée et plus mémorable que le premier opus, campant désormais une créature plus humaine encore, faisant de nouvelles rencontres en quête d'amitié (avec le touchant échange avec l'ermite aveugle) puis d'amour (lors du fameux final où il découvre sa "fiancée"). Le film se base donc principalement sur l'évolution du monstre, vagabondant dans la nature, rencontrant diverses personnes qui vont travailler inconsciemment sa personnalité, en bien ou en mal. Sa "fiancée" n'intervenant finalement que pendant les trois dernières minutes du film, cette dernière n'est qu'un prétexte pour pousser la personnalité du personnage principal à son paroxysme, amenant le spectateur à le prendre désormais en sympathie et à haïr au contraire ses créateurs, les humains. Plus orientée vers l'histoire d'amour dramatique teintée de fantastique, cette séquelle joue la carte du romantisme gothique qui inspirera bon nombre d'œuvres et entrera plus facilement que son aîné au rang de film culte. Hélas, force est d'admettre que, hormis la courte présence de la fiancée et cette atmosphère plus érotique, La Fiancée de Frankenstein reste tout de même en deçà de son prédécesseur, la faute à une interprétation plus cabotine et un scénario moins inspiré. Le long-métrage reste tout de même une œuvre majeure dans le cinéma fantastique et un excellent film du genre à voir absolument.