Un père et ses deux fils tentent de survivre dans un milieu hostile. Dès la tombée de la nuit, d’étranges et inquiétantes créatures se mettent en chasse…
Huit ans après l’avoir dirigé dans Le Casse (2016), le réalisateur Benjamin Brewer retrouve pour la seconde fois Nicolas Cage à travers une oeuvre science-fictionnelle réalisée intégralement en Irlande. Le film se déroule dans un univers post-apo dont on ne sait rien, à part qu’il s’agit d’un futur indéterminé, mais les raisons qui ont conduit à anéantir la majeure partie de la population, à provoquer son effondrement et la présence de ces créatures, nous n’en saurons strictement rien.
Si l’absence d’élément n’empêche nullement de comprendre de quoi il en retourne, on pourra néanmoins regretter le manque flagrant de budget qui s’avère particulièrement criant, notamment lors de toutes les séquences en présence des créatures (soit le réalisateur décide de ne rien montrer à l’écran, c’est l’idéal pour masquer des faiblesses, soit il en montre trop et c’est là que ça coince, les créatures ressemblent à rien et les VFX sont franchement décevants).
Malgré cela, il faut néanmoins saluer les excellents comédiens, à commencer par les deux jeunes (Jaeden Martell & Maxwell Jenkins), aux côtés d’un Nicolas Cage dont on savoure le jeu sommaire et surtout, l’absence de cabotinage (lui qui a pour habitude d’en faire des caisses au point d’en devenir ridicule).
Si Arcadian (2024) a eu les honneurs d’une exploitation en salles dans certains pays, on se demande bien quelle en était la raison car en fin de compte, il n’est rien d’autre qu’un énième post-apo survivaliste, avec certes, quelques idées intéressantes mais dans l’ensemble, c’est très plan-plan.
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