Avis sur Arcadian

Quinze ans auparavant, l'humanité a semble-t-il pour la plupart été ravagée par une tripotée de créatures photophobes venues d'on ne sait où. Depuis, un père élève tant que bien mal ses deux adolescents de fils dans une maison isolée en forêt mais pas à l'abri des incessantes attaques nocturnes de ces monstres amateurs de viande humaine...

À la grande question existentielle de savoir si "Arcadian" appartient à la catégorie des épouvantables NicCageries en mode DTV ou celle de ces projets plus atypiques où l'acteur vient nous rappeler à l'envie pourquoi on l'aime tant, on ne fera pas durer le suspense plus longtemps car, bizarrement, le long-métrage de Benjamin Brewer se situe pile poil à l'intersection de ces deux improbables extrémités filmographiques auxquelles nous a habitué Nicolas Cage ces dernières années. D'abord en étant pas assez mauvais pour se ranger directement dans la masse de productions indigentes que le comédien a souvent empilé en vue d'éponger ses dettes et, ensuite, en ne se révélant pas suffisamment bon (et original) afin d'atteindre ses choix de rôle/film les plus iconoclastes qu'il semble -lui et nous- tellement apprécier.

S'inscrivant dans le registre de la SF post-apo intimiste, "Arcadian" va avant tout se servir de son contexte de danger permanent et très classique (les vagues d'attaques de bestioles dès la tombée de la nuit) pour se concentrer sur une dynamique familiale elle aussi archi-balisée, poussant deux frères que tout oppose sinon l'image parternelle qui les lie vers l'obligation de s'allier -et de se retrouver- après que celle-ci ne soit plus en mesure d'assurer son rôle protecteur.
L'ensemble a beau être plutôt honnête, bien aidé par le jeu des plus jeunes (dont Jaeden Martell vu dans "Ça" et "The Lodge") et celui assez sobre de Nicolas Cage, par les apparitions des créatures dotées de spécificités morphologiques qui, on le sent, tentent de sortir du lot du genre (l'idée de leurs mâchoires ou de leurs mouvements collectifs est bien pensée tout comme celle de ne les dévoiler que très progressivement au cours du film, ce qui permet de toujours conserver un effet de curiosité à leur égard) ou encore par un thème musical parvenant à insuffler une pointe d'émotion là où l'écriture trouve vite ses limites, "Arcadian" peine néanmoins très clairement à se démarquer de la foulitude de productions passées avant lui sur ce terrain.
Là où la tension et l'attachement à ces personnages auraient dû en effet nous faire vibrer ne demeurera qu'un ennui poli devant un film loupant le coche d'être mémorable faute d'une réelle touche d'audace ou d'inventivité à apporter à sa proposition, et ce aussi bien vis-à-vis de ses quelques péripéties que du parcours global offert à ces deux frangins finalement assez lisses.
Nicolas Cage nous a (mal)heureusement habitué à bien pire mais aussi à bien mieux.

Vu en avant première, je n'ai absolument rien compris à ce film
Toute l'action se passe la nuit et bien entendu on ne voit strictement rien... on n'a pas la moindre idee de ce qui a conduit l'humanité à cette situation ni de l'objectif des auteurs
Ce qui se passe en plein jour est long, plat, vide de sens et sans intérêt
Il n'y a quasiment aucun dialogue donc on (je) ne comprend rien à l'histoire...
Pauvre Nicolas Cage qui en est réduit à ce genre de nanars...

Avant première Canal : du post apocalyptique très bateau, avec des effets spéciaux corrects mais des enjeux trop légers pour retenir l'attention. La quasi absence de contexte (à part une vague allusion à la pollution) et des acteurs peu enthousiasmants (des ados têtes à claque) n'aident pas à se projeter dans un film qui n'est qu'une succession de scènes d'action plus ou moins réussies.

Parfois les exclusivités sont excellentes, parfois mais la : franchement Nico il faut que tu arrêtes de tourner des films qui sont mêmes pas conçus pour le cinéma. Allez Nico accroche toi mon gars , on croit en toi.

Mon dieu que c’est nul !
L’image et l’ambiance ne sont pas mal mais il n’y a aucun scenario donc aucune histoire.
On se contente de voir une vie post apocalyptique pendant 4 jours et 4 nuits.
On est prudent, on se prépare, on se bagarre...
Un peu comme si on ne regardait QUE le combat de Rocky 1 sans voir l’histoire et la vie autour : Aucun intérêt, une perte de temps.

Huit ans après "The Trust", Benjamin Brewer retrouve Nicolas Cage, qui a fait beaucoup de chemin depuis ce film... Il incarne Paul, un père prêt à tout pour protéger ses garçons dans un monde post-apocalyptique où personne ne connaît l'origine de la fin du monde. Leur quotidien se limite à des tâches simples de survie qui se déroulent pendant la journée, car une fois la nuit tombée, le monde devient encore plus hostile... Le scénario de Mike Nilon tient sur un post-it. Il n'y a pas de contexte et il n'exploite pas assez de nombreux éléments présents comme la dynamique familiale ou les tensions avec les autres survivants, mais "Arcadian" assure l'essentiel quand il s'agit des créatures. Chaque scène en leur présence est efficace que ce soit grâce à la tension présente ou à leur aspect visuel qui est réussi avec des effets numériques convaincants. S'il y a quelques longueurs et que ce n'est pas un pur survival intense et haletant, "Arcadian" est pas mal dans son genre.

Vu Arcadian un Énième navet avec Nicolas Cage c'est mal Filmé, mal éclairé. C'est inintéressant on aimerait en savoir plus sur ces créatures mais se perd dans des considération mal venu veut nettement surfer sur sans un bruit mais sans génie Dommage ⭐️⭐️

C'est l'histoire d'un père et des ses deux garçons enfants rois qui ne font que des conneries dans un monde post-apocalyptique. Malgré une situation qui durent depuis de nombreuses années, ils ne sont pas préparés, ne respectent aucune règles de sécurité et comble de tout, semblent passifs face à cet ennemi contre qui ils pourraient créer des pièges et une riposte adéquat. En voyant Nicolas Cage à l'affiche je m'attendais à un film tellement plus intéressant... Il est tombé bien bas...

Et bien moi j' ai aime ... J'ai trouvé les créatures originales ... 2 - 3 scènes plutôt flippantes .. l action arrive crescendo . La fin du monde est expliquée clairement des le début pas de discours . C est efficace. Mais surtout ce n' est pas un film d horreur donc tous les amateurs du genre qui vont vouloir une grosse production avec des effets spéciaux de ouf de l action a tout va avec du sang qui gicle effectivement vous serez déçus ... Quant aux autres ceux qui aiment les films qui fassent réfléchir bingo vous aimerez ! C est pas un chef d œuvre des choses auraient certainement pu être améliorées mais je mets 4 pour l.origanilite.

Et encore une purge de la part de Cage, qui a sans doute besoin d’argent car pour faire des films aussi catastrophiques c’est sans qu’il y’a une raison. L’histoire aurait pu être bien mais c’est quoi ces monstres on dirait des bugs avec leur tête pour attaquer. Seule séquence violente c’est quand le monstre lache tout se qu’il a dans le bide sur une femme. Wahou !!.
Cage n’a m’aime pas un grand rôle puisqu’il est blessé tout le long du film.
Bref un désastre

« Arcadian » est un petit survival sans prétention, qui ne perd pas son temps à expliquer la présence des créatures sensibles à la lumière qui viennent agiter les nuits de Paul et de ses deux garçons, ainsi que celles de quelques fermes isolées, dans un monde probablement post apocalyptique, le tout prenant lieu et place dans un coin isolé de campagne. Alors effectivement, tout cela rappellera une multitude de séries B avec des bestioles attaquant les humains une fois la nuit venue (cf. l’excellent « Pitch Black » ou le très mauvais « L’empire des ombres ») et le scénario apparaîtra linéaire voire prévisible à ceux qui auront déjà visionné suffisamment de films d’horreur dans leur vie. De plus, on aura encore une fois la présence, au casting, d’un Nicolas Cage encore plus monolithique et inexpressif qu’à l’accoutumée, venu juste cachetonner afin de rembourser le fisc. Toutefois, il faut louer le jeu des deux jeunes acteurs incarnant les fils de Paul, qui jouent vraiment très bien, tout comme on appréciera deux, trois moments assez anxiogènes. Mais la grande surprise du long-métrage, c’est le look et les mouvements des créatures belliqueuses qui nous sont montrées progressivement : elles sont vraiment incroyables et semblent être un mélange de plusieurs bébêtes vues çà et là et constitueront, à coup sûr, le principal attrait d’un métrage somme toute assez banal mais pas désagréable à suivre car relativement bien rythmé !

Dans la veine de Sans un bruit, Arcadian repose sur un scénario assez basique qui ne le fait malheureusement pas sortir du lot mais qui reste solide et plaisant à regarder

Avant de visionner « Arcadian », on se demande si on va assister à l’un des nombreux films tournés par Nicolas Cage depuis une bonne décennie pour payer ses impôts, sous-entendu des série B interchangeables à la qualité douteuse et destiné généralement à la VOD (comme récemment « Sympathy for the Devil »), à l’un de ses petits films d’auteur réussis (« Pig » par exemple) ou encore à l’un de ces objets bizarroïdes mais cultes dont il a le secret (du genre « Mandy »). Et l’acteur, qui est en train de revenir sur le devant de la scène depuis un an ou deux, nous réserve le très attendu thriller « Longlegs » et un film présenté à Cannes qui a fait bonne impression à la séance de minuit, « The Surfer ». Bref, avec Cage on ne sait jamais à quoi s’attendre et, avec celui-ci, c’est encore une surprise puisque ce long-métrage se situe un peu à l’intersection de toutes ces tendances. Ni navet de seconde zone, pas vraiment un film d’auteur non plus, même si les prémisses le laissaient présager, et pas non plus un film étrange voué à devenir incontournable pour certains, « Arcadian » est un hybride de tout ce que peut proposer l’acteur. Mais pas que.

En effet, « Arcadian » est également un film hybride en ce qui concerne les tonalités développées et les changements de direction opérées (entre intimisme et série B énervée ou encore entre émotion et suspense) et les genres investis (le fantastique, le drame familial ou encore l’horreur). Au final, c’est un objet intéressant et intrigant de prime abord qui ne va jamais là où on l’attend et c’est une qualité. Et il faut avouer que les créatures qui terrorisent les protagonistes sont sacrément étonnantes. Cela faisait bien longtemps qu’on n’avait pas vu un design de monstres aussi original et réussi. Conséquemment, ces bestioles font peur à plus d’une reprise, surtout que le réalisateur a l’intelligence de les dévoiler petit à petit. Leur façon de se mouvoir, leur manière d’attaquer et leur silhouette, tout participe à chambouler le spectateur et, à ce niveau, c’est plus que réussi même si on sent que les effets spéciaux pêchent un peu, la faute à un budget que l’on sent – et que l’on sait – très limité.

Et c’est aussi la limite de « Arcadian ». Cette pénurie de moyens affiche les frontières d’un film que l’on sent ambitieux mais inabouti. Ne versant jamais dans le Z ou le film de seconde zone, il se heurte cependant à une intrigue très mince et des rapports entre les personnages quelque peu limités. En outre, s’il est acceptable de ne pas savoir ce que sont ces créatures laissant notre imagination faire le travail, le manque de contextualisation du côté postapocalyptique est gênant. Les deux jeunes acteurs qui jouent les fils de Cage sont corrects tout comme l’acteur, peu présent mais dans un jeu minimaliste qui colle bien au film. On peut trouver aussi le tout un peu lent dans un tel contexte malgré des scènes d’attaques et d’affrontements assez anxiogènes. « Arcadian » est donc une œuvre inattendue et peu commune mais imparfaite dont les coins ont été beaucoup trop arrondis et qui manque de réelle maîtrise malgré bon nombre de qualités indéniables.

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Diffusion Canal +
Loin des budgets Hollywoodiens Nicola Cage joue dans un registre connu de père de famille qui sauve ses fils dans un univers post-apocalyptique.
Cette dystopie s approche de la route dans son approche parcours en famille vers un Éden.
Correct en tenant compte des moyens, les interprétations satisfaisantes et la réalisation suffisent à en faire une distraction d un soir. Ce n est pas inoubliable.

Pourquoi Nicolas Cage est venu se perdre dans ce film de SF de série Z ?!
Des lenteurs, pour entrevoir des créatures très mal réalisées, dans une histoire apocalyptique très male scénarisée qui ne restera pas l’histoire du cinéma.