Ma Ville Demain : les secrets du tournage

Inspirés par le film Demain et le livre Petit manuel de résistance contemporaine de Cyril Dion, Marie Montvuagnard, Caroline Dragacci et Mathieu Coffin ont décidé de passer à l’action en mettant en avant des hommes et des femmes qui ont décidé un jour de s’engager localement pour les autres et pour la planète :

"Partout en France, des actions, des collectifs, des associations et des entreprises se développent en quête de mieux vivre et de durabilité. Des citoyens se mobilisent pour créer... Les choses bougent. Mais comment convaincre tout à chacun de questionner son mode de vie ? De raisonner plus «collectif» et pour l’avenir ?"

"Toutes les solutions présentées dans Ma Ville Demain existent ou peuvent être réplicables sur bon nombre d’agglomérations. Annecy, un exemple INSPIRANT pour toutes les villes de France !", confient-ils.

Marie Montvuagnard, Caroline Dragacci et Mathieu Coffin ont créé l’association Demain Annecy afin de récolter des fonds pour produire ce film documentaire. Leur objectif : mettre en lumière les acteurs de la transition du bassin Annécien pour faire rayonner l’état d’esprit qui les anime le plus largement possible. 

- De nombreuses personnes, du bassin annécien et d’ailleurs, ont contribué à ce projet sous la forme de dons via une plateforme de financement participatif.

- Pendant 6 mois, les trois cinéastes sont allés à la rencontre de porteurs de projets afin de choisir les acteurs de leur film.

- Ils ont filmé, en plein covid, 30 initiatives locales dans un rayon de 30 km autour d’Annecy.

- Une dizaine de professionnels locaux de l’audiovisuel ont travaillé sur le film.

- La réalisation s’est faite à trois "voix", collégialement.

- Parce qu’elles proposent les meilleures conditions de visionnement dans un lieu de partage, propice aux échanges, les salles de cinéma sont les premiers lieux de diffusion de Ma Ville Demain.

Initialement prévu au printemps 2020, le tournage s’est finalement déroulé sur l’été de cette même année. Marie Montvuagnard, Caroline Dragacci et Mathieu Coffin se rappellent : "Le confinement nous a cloué chez nous à quelques jours du démarrage ! Les obligations et contraintes liées au contexte sanitaire nous ont obligé à décaler l’ensemble de notre calendrier de tournage et à redoubler d’ingéniosité pour que le film garde l’ambiance positive et l’énergie enthousiasmante que nous recherchions."

"Ces difficultés, quelles soient liées à l’aspect financier, à la logistique, au relationnel, ou à la crise sanitaire, n’ont fait que renforcer notre envie de faire un film de qualité, fidèle à nos idées. Sourires et chaleur humaine au temps des gestes barrières : c’est la magie du cinéma ! Les prises de vues aériennes, quant à elles, mettent en lumière la beauté de notre territoire. Offrant ainsi de nécessaires moments de respiration où la contemplation invite à la réflexion et à l’introspection."