Clay Tatum voulait réaliser un long-métrage durant la pandémie. L'idée de raconter une histoire de fantômes dans laquelle le héros est le seul à pouvoir voir le fantôme permettait de tourner avec un casting réduit et une équipe modeste, et de respecter les contraintes sanitaires.
Clay Tatum a relevé le défi de réaliser Ghost Therapy et d'en tenir le rôle principal : "J’ai apprécié l’expérience de jouer et de diriger en même temps. Vous maîtrisez mieux une séquence sur un plateau lorsque vous êtes également devant la caméra et le fait d’avoir pu jouer avec des comédiens extrêmement talentueux a rendu mon travail beaucoup plus facile. Ce qui était ennuyeux, c’était le montage d’un film dans lequel je jouais car j’en avais marre de me regarder."
Clay Tatum a commencé dès l'adolescence à filmer des vidéos de skate avec son meilleur ami Whitmer Thomas. C'est ainsi qu'il s'est initié à la réalisation et au montage. À l’âge de 16 ans, le duo s'est blessé en patinant et a dû faire une pause. Désireux de continuer à filmer, ils ont commencé à s'intéresser au cinéma. Avec Ghost Therapy, Tatum réalise un rêve : "Je voulais faire un long métrage depuis mes 16 ans et maintenant, j’en ai fait un. C’est énorme pour moi. Le changement le plus important, c’est qu’il m’a rendu plus proactif et compétent pour mes prochains projets."