AlloCiné
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Votre avis sur Dream Scenario ?
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Belle découverte ! Ça fait du bien de voir Nicolas Cage s’éclater dans un tel rôle, plus dramatique que ce à quoi il a pu nous habitué. La mise en scène et l’ambiance du film sont loin d’être incroyable mais Dream Scénario tient debout uniquement grâce à son concept ultra fort et efficace. C’est dommage car ce scénario ne mène pas vers une réflexion plus profonde que ça, hormis que la célébrité et les opinions des gens sont souvent basés sur des choses très peu fondées. Dommage car je m’attendais à une œuvre beaucoup plus profonde que ça mais bon, ça reste un bon film je recommande pour l’originalité du scénario !
Film construit autour d'une idée conceptuelle novatrice et amusante, "Dream scenario" rencontre le même problème que bon nombre des œuvres du genre, à savoir qu'il n'arrive pas à être terminé de façon satisfaisante. Car c'est la dernière partie du film très peu convaincante qui vient ternir tout le reste, et c'est bien dommage.
Ce n'est pas étonnant de voir Nicolas Cage dans un projet aussi étrange. Comme beaucoup de monde je connais l'histoire de la creepypasta avec le visage bien flippant qui apparaît en rêve, voir un long métrage sur la même histoire où un personnage apparaît dans les rêves c'était intriguant. Je n'ai pas passé un mauvais moment sauf que passé 35 minutes c'est à mon sens horriblement long. Le récit est intéressant mais commence à tourner en rond rapidement et peine à maintenir en haleine durant les nombreuses phases de dialogues. Je pensais que j'apprécierai plus mais peut-être qu'il me faudra un second visionnage qui me permettra plus l'apprécier
Partant d'un concept fort intriguant l'intrigue montre en deux temps les avantages ainsi que les inconvénients et les dangers de la notoriété soudaine tout en interrogeant la force de l'inconscient. Malheureusement l'évolution du scénario manifeste une incertitude quant à la direction ou le dénouement à apporter à la problématique, avec une ultime partie qui hésite sur diverses directions sans fournir d'idée innovante. Portée par la prestation sensible de Nicholas Cage, la réalisation joue de l'ambiance onirique pour mêler rêve et réalité, à l'image de la vie vécue sur les réseaux sociaux ou dans des univers alternatifs. Une tentative intéressante mais inaboutie.
Bien filmé et interprété, mais l'histoire est au final bien moyenne. Cela tiendrai peut-être pour moi que de mon rapport au rêve j'aurais attendu donc un bien meilleur scénario.
Entre parodie et fantastique, ce rêve au scénario original est une très bonne surprise dans lequel Nicolas Cage fait merveille. On peut voir la critique grinçante d'une société du spectacle permanent, du faux semblant et de la communication tronquée. Le film déroule son projet avec intelligence et justesse. Pourtant, on a trop souvent le sentiment d'être en dehors du projet. Un comble.
Paul Matthews, professeur effacé et assurément neutre, voit sa vie basculer lorsqu’un phénomène étrange se produit : tout le monde se met à rêver de lui. Sans l’expliquer, il s’immisce dans l’imaginaire des gens et devient une personnalité virale, égérie malgré lui, jusqu’à une limite où tout bascule, où le rêve devient cauchemar.
Malgré quelques faiblesses qui amènent certains plans à être décousus, c’est une vraiment belle réalisation. Elle nous touche dès les premiers plans avec son esthétisme rétro et son image parsemée de grain puis parvient à jouer avec nous avec une étonnante facilité. On passe de scènes d’expositions qui plantent parfaitement le décor à des moments plus sombres maîtrisés, puis de véritables instants de désespoir à un passage lascif qui a de quoi mettre mal à l’aise. Le rythme est particulièrement prenant et l’audace de l’intégration de certaines séquences furtives au montage rend vraiment bien. Les rêves frôlent un surréalisme louable, le réalisateur en profite pour pointer du doigt certaines dérives médiatiques et sociétales et il questionne l’onirisme, thème si récurrent et prolifique à travers les arts, le traitant sous une forme encore nouvelle. L’affiche arbore le commentaire du Hollywood Report : « Absolument hilarant. Nicolas Cage n’a jamais été aussi drôle. » J’ai la sensation de ne pas avoir vu le film. On est très loin d’une comédie, véritable drame qui en rien ne nous fait rire, car même si dénonciations sont un peu grosses et la fin aurait pu être plus travaillée que cette pirouette scénaristique, on reste dans une atmosphère de tension qui gronde.
Malgré quelques faiblesses qui amènent certains plans à être décousus, c’est une vraiment belle réalisation. Elle nous touche dès les premiers plans avec son esthétisme rétro et son image parsemée de grain puis parvient à jouer avec nous avec une étonnante facilité. On passe de scènes d’expositions qui plantent parfaitement le décor à des moments plus sombres maîtrisés, puis de véritables instants de désespoir à un passage lascif qui a de quoi mettre mal à l’aise. Le rythme est particulièrement prenant et l’audace de l’intégration de certaines séquences furtives au montage rend vraiment bien. Les rêves frôlent un surréalisme louable, le réalisateur en profite pour pointer du doigt certaines dérives médiatiques et sociétales et il questionne l’onirisme, thème si récurrent et prolifique à travers les arts, le traitant sous une forme encore nouvelle. L’affiche arbore le commentaire du Hollywood Report : « Absolument hilarant. Nicolas Cage n’a jamais été aussi drôle. » J’ai la sensation de ne pas avoir vu le film. On est très loin d’une comédie, véritable drame qui en rien ne nous fait rire, car même si dénonciations sont un peu grosses et la fin aurait pu être plus travaillée que cette pirouette scénaristique, on reste dans une atmosphère de tension qui gronde.
Il n’y avait sans doute pas grand monde qui ait regardé ‘Sick of myself’, le film précédent du réalisateur norvégien Kristoffer Borgli. Le fait de tourner à Hollywood avec une star (sûrement ravie qu’on lui propose pour une fois un rôle plus complexe) lui permettra sans doute de partager avec le plus grand nombre sa passion pour les figures tragiques en quête mortifère de célébrité : Paul Matthews est un professeur d’université d’âge moyen, un peu terne, dont les premières minutes du film font comprendre qu’il souffre d’un déficit de reconnaissance : son domaine d’expertise intéresse peu de monde, ses collègues s’approprient ses idées et les font fructifier, ses enfants et sa femme le considèrent comme un gentil papa un peu ringard. C’est alors que pour des raisons inconnues, les gens se mettent à rêver de lui, déclenchant un buzz de plus en plus important autour de sa personne. Seule ombre au tableau : Matthews se contente généralement d’être présent dans le rêve, neutre et indifférent, alors que des choses graves arrivent au rêveur. Il n’est pas difficile de comprendre de quoi ce concept intrigant est l’allégorie : de l’obsession moderne à faire du buzz avec du vide et du désir désespéré de sortir de l’anonymat qui touche même des personnes a priori au-dessus de tout soupçon. De l’aisance avec laquelle la jeune génération peut anéantir sans le moindre scrupule tout ce qui dérange son petit confort moral aussi…et la complaisance coupable dont font preuve leurs aînés en leur cédant. Bon gré mal gré, cette base de travail un brin absurde, qui se passe volontiers de logique puisque c’est le rêve et l’abstraction qui offrent son quart d’heure de gloire à Matthews, parvient pourtant à rester cohérente avec le message que ‘Dream scenario’ tenter de faire passer, malgré un dernier quart d’heure laborieux qui laisse soupçonner la difficulté d’imaginer une conclusion qui tienne la route. Même si en fin de compte, il exprime la même chose, ‘Dream scenario’ est différent de son prédécesseur européen, moins cinglant et moins cynique, parfois gentiment drôle (du moins dans sa première partie) quand l’autre était presque uniformément glaçant, avec des personnages envers qui on finit par éprouver plus d’empathie que de mépris : c’est aussi une comparaison assez complète de ce qui sépare le cinéma, donc l’appréhension du monde, en Europe et aux Etats-unis.
Plutôt sympa, mais j’ai eu du mal à rester captivé jusqu’à la fin (très longuet).
Nicolas Cage est vraiment un acteur que l'on ne peut pas cataloguer, il oscille entre des projets de moindre importance, n'étant qu'un prête nom pour que le film puisse se monter, et comme ici, dans des films plus ambitieux, avec plus de travail sur le scénario, c'est pour cela qu'on aime le retrouver, car il sait nous surprendre.
Ici, il change encore de look, il a enterré le beau gosse des jeunes années, pour se prêter à l'exercice de monsieur tout le monde, ennuyeux, frustré, manquant d'ambition, ronronnant dans sa vie de couple, refoulant ses véritables pulsions, un looser comme il sera fait état dans le film. Mais sa vie prend un tournant inattendu, et il se retrouve propulsé au centre de quelque chose, qui va vite le dépasser, toute cette partie est vraiment captivante, car on se demande, ce qui va bien en ressortir.
Et c'est un peu là, que le bas blesse, bien sûr, on nous montre une lecture de la société qui n'est pas folichonne, les travers des uns et des autres sont mis en lumière de manière subtile, et l'univers de ce Monsieur tout le monde s'écroule, le laissant seul, face à ses rêves à jamais perdu.
Difficile de terminer ce film, difficile de mettre tout le monde d'accord, alors, chacun y mettra ce qu'il a envie d'y voir.
Ici, il change encore de look, il a enterré le beau gosse des jeunes années, pour se prêter à l'exercice de monsieur tout le monde, ennuyeux, frustré, manquant d'ambition, ronronnant dans sa vie de couple, refoulant ses véritables pulsions, un looser comme il sera fait état dans le film. Mais sa vie prend un tournant inattendu, et il se retrouve propulsé au centre de quelque chose, qui va vite le dépasser, toute cette partie est vraiment captivante, car on se demande, ce qui va bien en ressortir.
Et c'est un peu là, que le bas blesse, bien sûr, on nous montre une lecture de la société qui n'est pas folichonne, les travers des uns et des autres sont mis en lumière de manière subtile, et l'univers de ce Monsieur tout le monde s'écroule, le laissant seul, face à ses rêves à jamais perdu.
Difficile de terminer ce film, difficile de mettre tout le monde d'accord, alors, chacun y mettra ce qu'il a envie d'y voir.
Vinz1
"Dream scenario" est une œuvre fantastique insolite sur les affres de la célébrité dans une société où l'on est porté aux nues aussi rapidement qu'on l'on vous descend de votre piédestal. Parlant également des nouvelles technologies, ce métrage satirique rappellera à certains la superbe série "Black mirror" par son ton et les thèmes abordés. Porté par un Nicolas Cage qui prouve encore une fois qu'il est un acteur formidable, ce film intéressant pourra toutefois décevoir par sa dernière partie un peu molle et qui est en deçà de ce que l'on aura pu visionner avant même si l'ensemble est tout à fait correct.
D’abord loufoque, la tournure de ce "scénario rêvé" vire au cauchemar pour Nicolas Cage, parfait dans le rôle de ce prof qui n’avait rien demandé. A l’approche de la fin, les scènes ont tendance à se répéter et la conclusion m’a laissé sur ma faim. Dommage car la proposition de cette satire de notre société et notre rapport aux réseaux sociaux est pour le moins originale.
Le NC nous a encore une fois régalés, son aptitude à incarner des rôles random me surprendra toujours.
Cage m'a agréablement surpris dans ce rôle d'enseignant moyen à la vie bien rangée ; il nous fait passer par diverses émotions qui m'ont personnellement touché, malgré la bouteille que j'ai descendue juste avant.
On notera une mise en scène réussie, contrastant judicieusement avec les productions amateurs dans lesquelles il se plaît à se perdre habituellement.
Un film qu'il faudrait regarder au moins une fois par semaine pour ne pas l'oublier.
Trois étoiles.
Cage m'a agréablement surpris dans ce rôle d'enseignant moyen à la vie bien rangée ; il nous fait passer par diverses émotions qui m'ont personnellement touché, malgré la bouteille que j'ai descendue juste avant.
On notera une mise en scène réussie, contrastant judicieusement avec les productions amateurs dans lesquelles il se plaît à se perdre habituellement.
Un film qu'il faudrait regarder au moins une fois par semaine pour ne pas l'oublier.
Trois étoiles.
Nicolas Cage est très bon et vous ne rêvez pas.
D’emblée, le résumé du film est très original et a attiré toute ma curiosité. Et je confirme que se retrouver un jour à habiter les rêves de nombreuses personne : c’est bien vu comme idée de scénario. Le pauvre malheureux à qui cela arrive, c’est le professeur Paul Matthews joué par Nicolas Cage. Et il incarne fort bien le personnage du prof diplômé, très carré qui aime se faire respecter. Du coup, la lente descente aux enfers qu’il va devoir vivre va s’avérer un combat de résistance. Mais il n’y a rien qu’il peut faire : il n’y est pour rien mais les gens font finir par le détester car sans le vouloir, il pourri les nuits de simples citoyens. Au point d’en devenir l’ennemi de la société.
J’ai adoré cette première partie et cela aurait pu en faire un petit chef d’œuvre. Mais voilà, la production a changé de cap dans la seconde moitié du film et l’introduction du bracelet futuriste qui permet de s’inviter dans les rêves d’une personne, cela casse l’idée de génie du début. Il aurait fallu allez plus loin dans l’idée de départ. Du coup la fin part en sucette et c’est regrettable.
Le film reste très bon car il y a toutes les conséquences humaines et relationnelles qui sont bien abordées dans le film. On se dit que finalement si cela devait arriver : quel enfer !
Et comme je le disais au début, Nicolas Cage est très bon et cela faisait longtemps. Il joue fort bien ce professeur qui fait de la résistance en tentant de relativiser et en se déclarant innocent mais qui en même temps subit le jugement sans pardon du monde qui l’entoure.
Film intéressant.
D’emblée, le résumé du film est très original et a attiré toute ma curiosité. Et je confirme que se retrouver un jour à habiter les rêves de nombreuses personne : c’est bien vu comme idée de scénario. Le pauvre malheureux à qui cela arrive, c’est le professeur Paul Matthews joué par Nicolas Cage. Et il incarne fort bien le personnage du prof diplômé, très carré qui aime se faire respecter. Du coup, la lente descente aux enfers qu’il va devoir vivre va s’avérer un combat de résistance. Mais il n’y a rien qu’il peut faire : il n’y est pour rien mais les gens font finir par le détester car sans le vouloir, il pourri les nuits de simples citoyens. Au point d’en devenir l’ennemi de la société.
J’ai adoré cette première partie et cela aurait pu en faire un petit chef d’œuvre. Mais voilà, la production a changé de cap dans la seconde moitié du film et l’introduction du bracelet futuriste qui permet de s’inviter dans les rêves d’une personne, cela casse l’idée de génie du début. Il aurait fallu allez plus loin dans l’idée de départ. Du coup la fin part en sucette et c’est regrettable.
Le film reste très bon car il y a toutes les conséquences humaines et relationnelles qui sont bien abordées dans le film. On se dit que finalement si cela devait arriver : quel enfer !
Et comme je le disais au début, Nicolas Cage est très bon et cela faisait longtemps. Il joue fort bien ce professeur qui fait de la résistance en tentant de relativiser et en se déclarant innocent mais qui en même temps subit le jugement sans pardon du monde qui l’entoure.
Film intéressant.
"Dream Scenario", film fantastique américain réalisé par Kristoffer Borgli, sorti en 2023.
Un film avec Nicolas Cage qui fait penser, en moins drôle à la comédie française avec Kad Merad " Superstar" de 2012.
Si Nicolas Cage y a une tête de Kad Merad, une personne lambda qui devient ,bien malgré elle, l'objet de tout un délire collectif sans comprendre d'où ça vient et pourquoi cela advient, le personnage est ici beaucoup plus malmené et malaimé.
Le film est bien réalisé, calme, lent, agréable à regarder, même si il tire un peu trop l'évolution des évènements en longueur.
Nicolas Cage y fait une bonne prestation et le scénario aurait très fait un épisode de la quatrième dimension.
Un film avec Nicolas Cage qui fait penser, en moins drôle à la comédie française avec Kad Merad " Superstar" de 2012.
Si Nicolas Cage y a une tête de Kad Merad, une personne lambda qui devient ,bien malgré elle, l'objet de tout un délire collectif sans comprendre d'où ça vient et pourquoi cela advient, le personnage est ici beaucoup plus malmené et malaimé.
Le film est bien réalisé, calme, lent, agréable à regarder, même si il tire un peu trop l'évolution des évènements en longueur.
Nicolas Cage y fait une bonne prestation et le scénario aurait très fait un épisode de la quatrième dimension.
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