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islander29
876 abonnés
2 376 critiques
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3,5
Publiée le 13 mars 2024
Je n’ai pas vraiment ri pendant le film, c’est en sortant de la salle, une fois dans la rue Jean Jaurès, que j’ai pensé « Qu’est-ce que c’était drôle et délirant ! » D’abord l’histoire est abracadabrante, et puis elle est très dépaysante, puisque le film se passe à La Guadeloupe...Beaucoup de dialogues sont sous titrés, je confirme, on ne comprend rien du créole, la langue d’Aimé Césaire, ce poète génial....Invité par Blanche Gardin ( herself) , Michel notre écrivain national, va vivre des aventures genre parano à las Vegas, souvent sous ecstasy ou autres champignons hallucinogènes....C’est par moment hystérique, à d’autres dans une critique de l’empire colonial, de la littérature, des blancs, mais le tout constitue un petit moment de folie, plutôt original et parfois de mauvais gout. Décidément Michel Houellebecq touche à tous les râteliers, Je conseille sans insister....
Que dire sinon qu'on devra reconnaître à Guillaume Nicloux sa grande liberté (et son passe-droit) pour faire ce film qui n'a pas vraiment de scénario, seulement un pitch qui a bien du mal à tenir plus de 20 min. Un ovni diront les critiques, une profonde gênance diront les spectateurs. Houellebecq fascine les élites et c'est inquiétant
Ce film de Guillaume Nicloux n'est pas forcément ce qu'il semble être (de prime abord), ni ce qu'en ont dit certains critiques. Les scènes sont construites de manière volontairement ambiguë, à tel point qu'elles peuvent paraître absurdes, si on les prend au premier degré. Il faut regarder au-delà des apparences, s'intéresser à la mise en scène, pour comprendre le propos sous-jacent, très ironique.
Soyons clairs : Michel Houellebecq n'est pas un bon acteur. Blanche Gardin a plus d'abattage, mais ce n'est pas leur confrontation qui provoque les étincelles, plutôt le regard que ces deux personnages portent sur le monde qui les entoure.
Passent successivement à la moulinette : un certain cinéma français, le "Houellebecq bashing", la militance décoloniale, l'homophobie (eh oui, le film est parfois progressiste)... j'en passe, et des meilleures. Nicloux offre aussi un joli moment à Blanche Gardin, dans une scène où l'humoriste "desprogienne" a l'occasion de se déclarer artiste non engagée (juste avant d'exprimer un profond soutien à une grande cause locale !). On y voit aussi un journaliste pétri de préjugés. Tout cela est fort bien vu.
Si l'on rit peu aux éclats, on s'amuse beaucoup, des situations cocasses, rocambolesques (liées notamment à un restaurant casher et à une limousine où il se passe de drôles de trucs), mais aussi du regard sarcastique de Nicloux sur notre époque et certaines postures à la mode.
Et si, finalement, c'était un bon film politique ?
A l'instar de Martine (à la plage et ailleurs), le personnage de Michel (Houellebecq) pourrait être déclinable dans n'importe quelle situation après son enlèvement, premier avatar des aventures de l'écrivain désabusé, réalisé par Guillaume Nicloux..Et après Michel en Thalasso et Michel en Guadeloupe, pourquoi pas Michel à l’Élysée ou Michel au camping, par exemple ? Cela ne se fera pas car le Houellebecq millésime 2024 semble de plus en plus terne et inerte, heureusement ravivé par le feu de Blanche Gardin, en contrepoint idéal. Le duo fonctionne par effet contrasté mais le film a aussi quelques seconds rôles assez piquants en magasin, qui rendent ce voyage des petits dessalés aux Antilles sinon mémorable, au moins assez divertissant, en dépit d'un aspect foutraque très poussé, y compris dans ses messages politiques qui s'imbriquent tant bien que mal dans cet ensemble frappadingue. Guillaume Nicloux, cinéaste inclassable et imprévisible (La Petite, La Tour) orchestre le tout dans une fausse docu-fiction qui dérive parfois vers le n'importe quoi, à grand renfort de rhum arrangé et de champignons hallucinogènes. L'exercice a ses limites et le rire n'est pas aussi présent qu'espéré mais on a vu pire dans le cinéma français qui n'oublie pas, le plus souvent, de se prendre très au sérieux.
Michel H ressemble à un SDF. Ce n’est pas nouveau. Son pif indescriptible et sa lippe tombante nous fascinent, et nous restons scotchés à son élocution balbutiante . Le réalisateur a listé tous les problèmes de la Guadeloupe, racisme, héritage colonial, climat, langage etc, il en a ajouté d’autres, la drogue, l’homosexualité, la judéité, et notre MH national se promène dans tout ça en compagnie de Blanche G, qui joue sobre et juste . Un voyage fort mouvementé où l’on ne s’ennuie jamais.
Difficile de comprendre l'échec de ce film et de la dureté des nites des spectateurs car dans ma salle tout le monde a ri et de nombreuses fois. C'est le meilleur de la trilogie Houellebecquienne et c'est un film que je pourrais revoir avec plaisir sans difficulté. Si vous aimez l'humour de Blanche Gardin, l'absurde anglais et Houellebecq c'est une comédie parfaite.
Inénarrable! Il faut aimer le cinéma décalé à l'extrême pour apprécier ce genre de film. Message politique frappé d'auto-dérision malsaine : interviews de Luc REINETTE (anticolonialiste), de Elie DOMOTA (syndicaliste), de Maryse CONDÉ (écrivaine indépendantiste). H. est apathique, désabusé, inerte. GARDIN vapote avec de la DMT psychotrope et adore les champignons hallucinogènes. Et les saillies verbales fusent, arrivant à me tirer des éclats de rire : H. a un corps du secteur tertiaire, elle a peur de la solitude avec quelqu'un, H. plonge en homme grenouille avec des chaussettes et son dentier,... Le concours de sosies de H. est un pur cauchemar : perruqué, barbu, black fumeur, femme décharnée, beau gosse, vieux Palmade,... Perché comme jamais : faut aimer!
Moi qui suis plutôt bon public, je suis ressortie extrêmement déçue. Au vue de l'affiche, je pensais me payer une bonne dose de burlesque. Parfois, ça fait du bien. Mais là, rien.Michel Houellebecq ne dit quasiment pas un mot de tout le film, s'assoupit à tout moment et c'est Blanche Gardin qui fait le taf.La partie qui aurait vraiment pû être drôle, c'est-à-dire le spectacle de sosie, est anecdotique. Sans rentrer dans les détails, film très "pipi-caca". Bref, je déconseille.
J'avais bien aimé les deux premières collaborations entre Houellebecq et Guillaume Nicloux, "L'enlèvement de Michel Houellebecq" et "Thalasso"; je n'ai pas été déçu par ce troisième opus, particulièrement réussi et drôle, pour qui aime le sens de l'humour du réalisateur et son burlesque dépourvu de message ou d'objet. Le duo que l'écrivain forme avec Blanche Gardin est désopilant, et comme leurs assistants personnels sont également des personnages comiques à part entière, le farce a plusieurs cordes à son arc. Débarqué en Guadeloupe pour y parler de son dernier livre, Houellebecq, toujours hagard, est pris en charge par une Blanche Gardin qui présidera un concours de sosies du romancier (une simple péripétie dans le film). L'une est dans son éloquence "bobo", l'autre dans un laconisme qui confine au borborygme! On ne sait jamais vraiment si Houellebecq joue la comédie ou si c'est simplement un non-acteur qui consent docilement aux indications que lui donne le réalisateur...
Guillaume Nicloux invente des moments de comédie inattendus qui sont parfois comme des moments d'improvisation. Ses dialogues sont drôles, sutout lorsqu'il confronte ses métropolitains à la langue créole ou à des propos polémiques sur l'indépendance de la Guadeloupe ou à des idées féministes, domaines qui ne sont pas précisément les sujets de préoccupation de l'écrivain. Le talent et la réussite de Nicloux est de réussir à faire de Houellebecq un vrai personnage de comédie -par opposition à un phénomène de foire- et de placer son couple vedette dans un sujet de comédie qui tient la route, qui n'est pas du tout une coquille vide pour acteurs en roue libre. La trilogie-à ce jour- ne se limite pas un projet farfelu et insolite (faire de Houellebecq, pas le plus qualifié a priori pour cet exercice, un comédien); il y a un scénario et une vraie mise en scène.
Nicloux emmène une nouvelle fois Michel Houellebecq dans une histoire délirante, cette fois-ci aux côtés de Blanche Gardin. Il est question, entre autres, de sosies, d’appropriation culturelle, de champignon et de limousine. J’ai ri tout du long.
Des critiques complaisants ont voulu nous vendre un pseudo film monté sur les deux noms de Houellebecq et gardin. Il aurait fallu également un scénario mais c'était plus compliqué. Cela donne des histoires plus que confuses imbriquées les unes dans les autres sans fil rouge. On sourit parfois mais on s'ennuie le plus souvent. Nicloux nous avait déjà fait subir La Petite, le calvaire se poursuit. Il lui faudra faire de gros efforts pour dépasser ce quasi navet.
Michel Houellebecq part en Guadeloupe pour assister à un concours de ses sosies. Ayant accepté d'être présent à l'événement et s'asseoir avec le jury, il s'envole en compagnie de son ami Luc pour rejoindre Blanche Gardien, la présidente du jury. Le groupe va consommer des drogues diverses qui les amènent à vivre des situations étonnantes sur la route du show télévisé, qui ne sont pas sans danger. En salle le 13 mars.
spoiler: "Dans la peau de Blanche Houellebecq" est un film complètement barré et décalé qui n'entre dans aucune case. Comme son intrigue, l'œuvre a l'air d'avoir été créée sous acide et fait appel à des acteurs professionnels qui jouent leur propre rôle et même des acteurs non-professionnels. Sans être ennuyeux, le récit est quasiment impossible à suivre de manière rationnelle et logique et mêle des idées politiques exprimées dans la littérature de Michel Houellebecq. Pas toujours évident à mon sens de juger ce qui est de l'auto dérision d'une littérature qui peut être très clivante ou parfois des éléments de langage pleinement assumés à l'écran : une petite pilule magique et tout est oublié !
Film sans aucun intérêt. Je me suis tellement ennuyé pendant une demi-heure que je suis sorti de la salle. Un film sans queue ni tête. Insupportable ! Consternant ! Que dire de plus ?... Rien !
Pas mal de rire, des blagues de potaches mais une dérangeante impression d’improvisation, voire d’amateurisme nuit à la réalisation. Les acteurs semblent s’amuser plus que le public, on se demande pour quoi ou pour si le film a été fait