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Jmg
3 abonnés
13 critiques
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3,5
Publiée le 16 mars 2024
Je ne m'attendais pas à un Nicloux aussi politique mais j'ai bien aimé. Même le Houellebecq ectoplasmique me fait rire de toute manière. Blanche Gardin est parfaite dans ces dialogues philosophiques, j'aurais aimé que Jean Pascal Zadi soit plus présent. C'est un décalé et qui donne à penser entre deux rires, ou sourires.
Le film mélange avec brio satire et profondeur, explorant le chaos, l'identité et le colonialisme avec humour et audace. Un bon film de comédie. Le volume de mauvaises critiques est abusé
Trop original, poilant et politiquement fort et incorrect. Un air de Borat sous Valium. Le couple Gardin-Hoelbecq est mémorable le garde du corps toujours inouï. Un grand défoulement tellement agréable.
Un cinéma d'humour si français, où le grotesque se confronte au comique de situation, où le propos tourne en dérision l'époque. Le duo Gardin-Houllebecq est hilarant, les personnages secondaires aussi. Rafraichissant.
Film comique ? non, pourtant on a souvent le sourire et une multitude de sujets de société sont abordés dans le calme, on se laisse porter. Houellebecq agit comme un trou noir il absorbe tout même le temps. Reste une poésie trash et posée. Du bonheur.
J'espère revoir le couple Blanche Houellebecq (sans k ...) car il fonctionne super bien. Il n'y a aucun temps mort dans le scénario et même une jolie fin improbable, comme tout ce qui se passe dans le film. On savait que Blanche Gardin était une bonne actrice, mais Houellebecq fait des progrès de film en film. Mais qui y a-t-il dans le "paquet" ?
« Dans la peau de Blanche Houellebecq » s’ouvre sur une belle citation de l’écrivaine guadeloupéenne Maryse Condé sur le rire qui permet de libérer et de combattre. Si une grande partie du film se déroule à la Guadeloupe sur fond d’anticolonialisme et d’indépendantisme avec quelques images d’archives, il relève plus de la comédie légère que sociale. Après avoir fait enlever Michel Houellebecq puis l’avoir envoyé en thalasso, Guillaume Nicloux, à la filmographie hétéroclite, nous conte l’épopée du buveur de rhum où chacun joue toujours son double. Michel Houellebecq, toujours aussi blasé et préoccupé par son dentier, doit se rendre à la Guadeloupe pour assister à un concours de sosies de lui-même présidé par Blanche Gardin.
On sourit aux aventures rocambolesques d’une Blanche Gardin survoltée et d’un Michel Houellebecq qui subit les événements, accompagnés de Luc (Schwarz) le ravisseur juif devenu proche et de Frank (Monier) l’attaché de presse homosexuel, tous obsédés par la prise de drogue, notamment de champignons hallucinogènes responsables de la confusion d’identité annoncée par le titre. En début de film, on pensera à Maryse Condé en riant à une scène de racisme ordinaire où Michel Houellebecq reste interdit quand l’actrice Françoise Lebrun lui présente son neveu Jean-Pascal Zadi.
Un film raté, désordonné dans son désordre choisi...Quelques rares traits d'humour dans cette œuvre qui paraît être le fruit du copinage plutôt que de la création artistique. Blanche Gardin s'égare et gaspille le talent que révélait ses seule-en-scène tandis que Houellebecq reste perché où son succès littéraire lui permet de se distraire...
Un humour vraiment décalé ! Avec une trajectoire souvent prés du bord. Pas de temps mort pour l'absurde, tout s'enchaine. Les personnages sont attachants et pittoresques. C'est un film découvrir
Il faut aimer Houellebecq d'abord et connaitre son histoire . Une fois ça dit, les dialogues sont hilarants, ça va très vite, il faut s'accrocher ! Cet anti-héro est juste sublime. Blanche est à la hauteur aussi et tous les autres ne sont pas à la ramasse non plus. Heureusement qu'il existe des films de ce niveau ! merci !