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Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)
18 abonnés
103 critiques
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3,5
Publiée le 25 juillet 2024
Décidément, Guillaume Nicloux n’a pas fini de nous surprendre. Après les deux premiers volets des aventures de Michel Houellebecq, L'Enlèvement de Michel Houellebecq (2014) et Thalasso (2019), le cinéaste nous offre encore un film sacrément "What The fuck" dans lequel il associe, cette fois, l’écrivain star à l’humoriste Blanche Gardin. Une fois encore, ça va très loin du côté de l’autodérision avec un Michel Houellebecq qui n’a pas peur d’être confronté à ses paradoxes et ses dérapages. Lui, l’écrivain (de moins en moins) défendu par une bonne partie de la presse intellectuelle de gauche, qui est allé se fourvoyer avec quelques réacs notoires. A ce titre, le début du film est assez jubilatoire, notamment dans les remarques qu’envoient Jean-Pascal Zadi et surtout Blanche Gardin "Ferme ta gueule et contente toi d’écrire" - à Houellebecq par rapport au contenu de ses livres ou à ses prises de position dans des entretiens avec Michel Onfray pour son journal Front populaire Pour le reste, le film est un drôle de road movie en Guadeloupe en mode free-style, avec quatre personnages embarqués dans une histoire totalement farfelue et absurde. Un film aux airs de faux docu-fiction, qui laisse pas mal de place à l’improvisation. Un film bien barré où l’on voit Michel Houellebecq et Blanche Gardin dans des situations assez inconfortables, pour le plus grand plaisir du spectateur.
Délirant et absurde. Drôle de bout en bout, complètement déjanté. Un film inattendu et original À consommer sans modération si vous aimez l’absurde et le drôle à la Merci Bernard ou Monty Python
Imaginez vous partir en voyage professionnel avec Michel Houellebecq en Guadeloupe. C'est finalement ce que propose G.Nicloux dans ce film aux allures de documentaire.
Le cinéaste en profite pour aborder la question des minorités, de la difficulté du dialogue, de la discussion ( chacun étant enfermé dans ses certitudes) qui se traduisent par l'incompréhension et finalement comme solution possible celle de s'évader dans son imaginaire
C'est déjanté, parfois drôle. Au plan cinématographique ce n'est vraiment pas formidable ( disons le carrément, il n'y a pas de cinéma) et pourtant étonnamment on passe un bon moment dans cette description à fleuret moucheté du royaume de l'absurdistan, dans un film qui reste en mémoire.
On ne comprend pas très bien ce que veut nous dire ce film mais rapidement on s'en moque. Houellebecq qui s'extasie devant une poule et des poussins, ça ne devrait pas être intéressant. Mais bizarrement c'est drôle. Nicloux joue du personnage public de Houellebecq avec plaisir dans un film sans réel scénario, et déplace la sexualité omniprésente sur les autres personnages, ce qui est assez malin. Gardin semble ne jouer aucun personnage sinon elle-même et ça passe bien. Une bonne surprise.
Une déception ce dernier film de Guillaume nicloux,il a voulu apres le succès critique du film l enlèvement, réutilisé comme acteur principal michel Houellebecq et je trouve cette idée peu judicieuse, alors oui son physique devant la caméra suscite une certaine drôlerie, mais pour ma part c est assez peu pour faire un film. A partir de ce postulat, le scénario se délite au bout de 20 minutes qui étaient pourtant prometteuses avec la présence de jp adieu et francoise lebrun qui dévoile leur lien de parenté a michel Houellebecq ce qui amene des gags bien amenés. Après plus rien c est assez plat , dont a la longue j ai senti un certain malaise, ça se veut foutraque mais c est assez confus et on éprouve face à ce docu fiction une certaine impatience que tout finisse car c est assez long.
Je ne saisis toujours pas l’intérêt de faire jouer Michel H. Au-delà de ce qu’il est, et représente d’ailleurs. On espère d’un film un geste artistique et pas une caméra pointée sur un personnage.
Quelle daube… c’est bien joli de vouloir faire de la poésie… mais dans le genre, y’a beaucoup à apprendre de Dupieux, par exemple (j’ai pensé immédiatement à son style). Mais là, c’est raté. Mal écrit (dialogues). Quel ennui. Et pas drôle (c’est censé être une comédie aussi). Dommage. C’était prometteur(?).
Si on n'a pas vu et apprécié des films de Guillaume Nicloux (la clef, the end, une affaire privée, Thalassso, ....) , ou avec Michel Houellebecq, ou Blanche Gardin, ou carrément les trois, le film peut désarmer. C'est souvent lunaire, décalé, assez hilarant, caustique, et tourné avec naturel. Personnellement j'ai bien aimé, et je préfère ce genre de film à d'autres qui sont prétentieux et où finalement c'est d'un ennui triste à mourir. Certes il y a plein d'imperfections mais ce n'est pas le sujet)
Je n’ai pas compris la « DA » de ce film. Le cadrage, les dialogues, l’objectif du film. À mon sens, film beaucoup trop long, plat, pas d’expression dans l’acting, inintéressant. Je n’ai pas saisie l’humour. Je ne suis pas restée jusqu’à la fin. Déçue.
Il faudrait le temps de digérer un peu tout cela, mais on retrouve l'ambiance des dernières productions où Blanche Gardin est présente. Je ne sais pas à quel point elle prend part à la production, mais je conseille ce film à toute personne sensible à son type de comédie.
Vous avez aimé Thalasso et l'Enlèvement de Michel Houellebecq ? Alors n'allez pas voir Dans la peau de Blanche Houellebecq. C'est réchauffé et assez peu inspiré. Et le foutraque sans inspiration ça lasse assez vite ! Nicloux nous a habitué à mieux
l'idée est bonne, les deux acteurs créant un équilibre burlesque qui porte une grande partie du film, mais on aurait aimé un peu plus d'écriture et de contenu pour êtré réellement conquis.
Un sous- épisode de platane fait par un réalisateur perdu dans son identité artistique. C’est plutôt bien foutu dans son genre mais c’est vu mille fois, et surtout qu’est ce qu’on nous raconte sur sur le monde , sur les rapports humain ou même sur le sensible… ? Un petit divertissement. Qui se prend pour un ovni.