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PLR
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3,0
Publiée le 20 novembre 2023
Une note minable (1,4) au moment où j’écris cette critique. De quoi ne pas avoir envie d’aller voir ce film. Un article sur ce site explique toutefois que le nombre inhabituel de zéros aura abaissé la note moyenne sans pouvoir être contrebalancé, pondération des notes comprises, par un nombre a priori aussi inhabituel de 5 étoiles. Les justes appréciation et évaluation de ce film ne sont donc assurément pas dans les extrêmes. Mais mine de rien, ce grand écart pose le sujet sociétal. Pour les uns, s’il y a des victimes lors des interpellations policières, c’est qu’elles l’ont bien cherché (ces victimes). Pour les autres, la violence qui n’est pas strictement nécessaire fait partie de l’ADN des forces de l’ordre. C’est manichéen. On ne saurait donc reprocher à ce scénario inspiré de plusieurs bouts d’affaires ayant défrayé la chronique, sans que ça n’en soit particulièrement une qui soit relatée (il faut dire qu’il y a le choix à la rubrique des faits divers), de présenter les choses ainsi. Côté public, force est de constater que ça ne prend pas trop en drainant les foules. En ce premier dimanche de la sortie nationale, la salle dans laquelle j’étais était pratiquement vide. Il est envisageable toutefois d’imaginer que ce film pourra rester témoin de son temps. Et que la réflexion et la pacification, la justice tout simplement diront certains, finiront peut-être par gagner du terrain et feront davantage accepter que ce genre de chose ait bien pu arriver.
C'est difficile de faire un film présenté comme "inspiré d'une l'affaire réelle....". ça biaise forcément la perception des spectateurs, parce que l'affaire réelle en question a été largement rendue publique, documentée et exposée et on se rend bien compte, au visionnage du film que le parti pris est très loin d'être impartial. J'ai aimé le côté "documentaire", mais ce manque total de nuances et cette vision manichéenne m'ont profondément dérangés. Comme si on voulait me forcer à "avaler" une version romancée que je sais fausse. Peut-être mon jugement aurait-il été différent si l'histoire avait été présenté comme totalement fictive ; quoiqu'il en soit, le film reste très "illustratif", avec un scénario scolaire et simpliste. On est très loin de la réussite de "les Misérables" qui inscrivait son histoire dans un contexte réel, sans angélisme et avec moins de manichéisme et qui se faisant, se posait en vraie oeuvre de cinéma, pas en démarche militante.
Reste que l'engagement des acteurs est indéniable, mention spéciale à Sofiane Zermani et à Sonia Faidi qui sont très bien. ça fait plaisir de voir de nouvelles têtes aussi intéressantes dans le cinéma français. Camélia Jordana est un peu en dessous, je désespère de retrouver un jour la merveilleuse actrice de "les choses qu'on dit, les choses qu'on fait".
Actrice médiocre avec un jeu particulièrement agaçant. Un film bourré de clichés et d'amalgames sur la société française et la banlieue. Un sujet vu et revu, complétement usé et usant.
Outre le fait que le sujet est plus que tendancieux étant donné qu’il s’appuie évidemment sur des histoires qui ont déjà été jugées et dont les verdict ont déjà été rendus, la réalisation est ennuyeuse. On voit bien que Camélia Jordana, Version M’adonne du pauvre, essaie de déclencher en nous la fibre activiste mais elle a du mal à tenir son rôle. Elle fait dans le larmoyant, l’hystérie mais ça sent plutôt la grosse pâte molle.
Le sujet est complexe, il aurait mérité un film moins manichéen. Le traitement est assez grossier, ça manque d'intelligence, les gentils sont gentils, les méchants sont méchants, on dirait un mauvais Disney.
Cinématographiquement plat, pas de prise de risque dans la mise en scène, les dialogues sont très souvent creux, l'interprétation parfois correcte, très souvent niveau téléfilm (mention spéciale à l'interprétation catastrophique de Camélia Jordana dont l'intonation a du varier 3 fois dans tout le film). Au total on a droit à un film politique qui se veut une critique pour le moins peu originale du "système" (financé avec l'argent public tellement il est anti-systeme) qui rejoint tous les poncifs habituels. Une leçon de moraline, pas de cinéma.
Rien de particulier, une réalisation et une approche très convenues et sans trop de nuance. C'est dommage. C'est plat et les acteurs ne sont pas spécialement convaincants. Sur ce sujet de société très sensible et complexe, ce film est très dispensable.
mauvais film, trop orienté, jeux d'acteur nul le film ne reprend pas tout les éléments importants de la vraie histoire....dont normalement il s'inspire.
Je suis allé voir le film et je peux vous dire que cela mérite plus 4/5 que 1,9
L'histoire qui est inspirée de nombreux faits divers est équilibrée car elle ne montre pas une image angélique de la victime des violences policière ni de sa famille.
L'intérêt du film est le décryptage de tout ce que dois engager comme effort une famille qui souhaite un traitement judiciaire équilibré d'une affaire de mort suspecte qui après expertise se révèle être une bavure.
Camelia Jordana est juste et bonne actrice et on retrouve avec plaisir Djamel Khames que j'ai apprécié dans beaucoup de films.
Il y a des vrais recherches sur la réalisation qui m'ont fait penser à Ladji Ly dont le prochain Batiment 5 est tout aussi réussi donc s 'il vous plaît allez voir ce film pour faire mentir les commentaires totalement partials et injustes
Le premier long métrage de Mehdi Fikri est un puissant film hommage aux familles des 861 personnes décédées, victimes de violences policières entre 1977 et 2022. C'est au sein d'une famille de fiction que va se mettre en marche la mécanique -désormais trop bien connue- des pressions policières et institutionnelles. L'histoire va s'attacher à montrer les conséquences de la mort de Karim, le plus jeune fils, sur chaque membre de la famille, avec beaucoup de réalisme et de nuances. Camélia Jordana est impressionnante de colère et de détermination, au milieu d'interprétations justes et convaincantes. Avant que les flammes ne s'éteignent est un film fort et emblématique, à voir !
Décidément Camelia jordana a encore frappé, un film "engagé", totalement manichéen, soit disant inspiré de faits rééls et soporifique. On ne doit pas du tout vivre dans le même pays parceque les faits que je constate dans mon pays n'ont rien à voir avec ce que ce film montre.