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Jean Cherasse
54 critiques
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2,5
Publiée le 28 novembre 2024
A l'instar de "la grande vadrouille", voilà une pochade franchouillarde anti-boche, qui est traitée en farce. La comédie est laborieuse et parfois épaisse mais JM Poiré réussit à faire rire avec des gags de situations alors que tout chez Oury est basé sur la prestation décalée des personnages...
Délirant, un film jubilatoire de drôlerie, sans temps mort, avec une distribution exceptionnelle qui s’en donne à cœur joie, un épilogue comme la cerise sur le gâteau… un nectar du film comique français… on en redemande
Début des années 80, ce film a presque 40 ans et pourtant on rigole bien plus que devant beaucoup de comédie de nos jours. La distribution est impressionnante, même si les rôles sont parfois uniquement de quelques minutes à l’écran. Thierry Lhermitte, Josiane, Balasko, Michel Blanc, Christian Clavier, Gérard Jugnot, Dominique lavanan, Jean YANN, Michel Galabru, l’histoire est indémodable ancré dans un plan de l’histoire française avec des voitures d’époque, des costumes d’époque et un rythme de sketch comique qui n’arrête pas, il faut l’avoir vu
« Papy fait de la résistance » est une comédie culte des années 80 qui mêle audace et humour typiquement français. Située en pleine Seconde Guerre mondiale, cette farce offre une vision décalée de l'Occupation allemande, avec une famille française embarquée dans des mésaventures rocambolesques. Le film tourne en dérision cette période sombre de notre histoire et utilise la satire pour proposer des scènes mémorables, notamment avec Jacques Villeret en « frère d'Hitler ». La troupe du Splendid, accompagnée de grands noms de la génération précédente comme Jean Carmet, Jacqueline Maillan et Michel Galabru, livre des performances mémorables, entre caricatures exagérées et scènes drôlissimes. Sans oublier les nombreux caméos (Jean Yanne, Bernard Giraudeau, Jean-Claude Brialy…). Mention spéciale à Gérard Jugnot dans son rôle d'Adolfo Ramirez et à Christian Clavier, svelte et caustique. Les gags sont nombreux et le casting en or fait briller chaque personnage. Malgré quelques longueurs et une fin un peu maladroite, le film reste une œuvre incontournable de la comédie française, à la fois drôle et impertinente. La scène finale est un petit chef-d’œuvre. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Le film a un peu vieilli mais reste très regardante avec quelques scènes toujours aussi drôles. Et en plus tous les acteurs sont au diapason avec un florilège des plus grands comiques des années 80. A voir en famille. Et à noter qu'il s'agissait de la première comédie française sur la résistance et la collaboration de la guerre de 40.
Une Comédie Dramatique sur des faits historiques, c'est drôle, parfois dur, avec une pléiade de très bons acteurs ! ( avec une pensée émue aujourd'hui même pour Michel Blanc qui nous a quitté )
Ce film a longtemps été un baromètre pour moi. J'en parlais aux gens. S'il y en avait qui faisaient la moue en se plaignant de la franchouillardise et patin et couffin, je savais qu'il était parfaitement inutile de continuer la conversation et à plus forte raison de voir ces individus une seconde fois.
Un sujet comme l'Occupation mis entre les mains des "Bronzés", si on peut dire comme ça, ne pouvait que séduire. Considérant le casting de la comédie et ses auteurs, je suis d'autant plus déçu que le film soit, de mon point de vue, plutôt moyen. Entre parodie et comédie burlesque pure, les scénaristes semblent hésiter. Amusants dans la caricature, les auteurs (Clavier, Lamotte et le réalisateur Jean-Marie Poiré) se montrent assez banals et peu inspirés dans le développement de l'intrigue. Les démêlés de la famille Bourdelle avec les allemands et occupants de leur hôtel particulier manquent de causticité et de singularité, de drôlerie tout simplement; à l'image du papy irrascible joué par Galabru. Les rôles sont peut-être trop nombreux et chacun des comédiens fait son petit numéro avec plus ou moins d'efficacité mais avec peu de possibilité de créer, conséquence de la brièveté de ses apparitions, un vrai personnage. A cet égard, Gérard Jugnot, incarnant un vindicatif milicien, est un des rares à exploiter au mieux sa nature comique et ses passages épisodiques dans la propriété Bourdelle. Le dénouement, spoiler: parodie des "Dossiers de l'écran" , clôt heureusement le film sur une note plus amusante.
Nul, idiot, débile, minable, imbécile, sot... Et ulls synonymes qu'on peut lui coller. Dés le début le film annonce la couleur car les personnages braillent (pour pallier au manque d'humour?) ce qui est la signe de la médiocrité absolue. C'est vraiment lamentable de dépenser de l'argent à faire de telles nullités. Le but semble de faire du fric en abêtissant le public. La traversée de Paris, La grande vadrouille ou même Le mur de l'Atlantique sont eux, du grand art à côté de ce film pourri.
Un classique que l'on prends plaisir a revoir de temps en temps. Les gags sont moins présents que dans les autres films du splendide, mais l'on passe un bon moment. 4/5