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Mouchou
1 abonné
46 critiques
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3,0
Publiée le 25 novembre 2024
Difficile de juger le scénario de ce film, le réalisateur s'étant inspiré de l'histoire de sa mère. Qui a t-il de vrai ? de faux ? Tout était-il aussi charmant ? Parce que le résultat semble bien lisse, enchainant les poncifs et facilités. Le Vivre Ensemble est tellement appuyé que l'on est proche du monde des Bisounours. L'oeuvre vaut surtout pour son interprétation et le charme éternel de Fanny Ardant est toujours aussi envoutant.
Fanny Ardant incarne une bourgeoise parisienne oisive et égocentrique qui décide d'accueillir un migrant chez elle, comme un acte de charité plus qu'un geste d'humanité. Ce choix, loin d'être altruiste, semble davantage répondre à un besoin personnel de se sentir utile et de combler le vide laissé par le décès de son mari. Le film tombe rapidement dans les clichés : la bourgeoise bienveillante mais paternaliste, le migrant traumatisé mais résilient. Fanny Ardant surjoue son rôle, livrant une interprétation excessive qui nuit à la crédibilité de son personnage. Son attitude envers Reza, qu'elle tente de modeler à son image et dont elle semble plus s'approprier qu'accueillir, est particulièrement choquante. En tant que personne travaillant avec des migrants, je suis profondément déçue par ce traitement manichéen du sujet. Reza est réduit à un symbole, un objet de compassion plutôt qu'un individu à part entière. Son histoire, pourtant riche et complexe, est édulcorée pour servir les besoins émotionnels de la protagoniste. Le fils, quant à lui, apparaît comme une figure secondaire mais apporte une petite touche de réalisme à un récit par ailleurs très manichéen. Son désarroi face à l'attitude de sa mère est palpable et aurait pu créer une dynamique intéressante. En conclusion, "Ma France à moi" est un film qui déçoit par son manque de nuance et son traitement simpliste d'un sujet complexe. Si l'intention était de sensibiliser le public à la question de l'accueil des réfugiés, le résultat est malheureusement inverse. Le film renforce les stéréotypes et offre une vision déformée de la r
Il veut faire des études à SciencesPO pour devenir ministre de l'Education en Afghanistan, mais le seul cursus scolaire qu'il a suivi est l'école Coranique : voilà un migrant qui sort du lot et qui ne manque pas d'ambition! Mais il est taiseux, emprunté, traumatisé : la route sera longue... Heureusement que France ARDANT est là (ardente à sa façon). On comprendra plus tard les motivations de cette belle bourgeoise : "Ce n'est pas mon mari que j'ai remplacé". DELADONCHAMPS est troublant, déboussolé mais tellement égocentré... L'épilogue est assez saisissant spoiler: en faisant intervenir le véritable migrant .
Très beau film sur l'histoire vraie d'une jeune migrant afghan qui débarque en France et rêve grand !!! C'est beau, c'est poignant et plein d'espoir et j'ai adoré ça ! Bon j'avoue qu'à la base j'espérais qu'il se passe quelque chose avec la vieille femme qui l'héberge chez elle et j'ai été un peu déçu que leur relation reste aussi superficielle mais pire je n'ai pas aimé voir cette femme tenter de contrôler le jeune homme quitte à étouffer ses rêves... mais sinon c'est un superbe film sur le fait que quand on veut et qu'on se donne du mal et bien on peut tout réaliser dans la vie ! Youpi...
Histoire de migrant et surtout de la France. Faut il sauver Quelque chose dans ce film ? Ça tourne en rond, ce genre d histoire , comme l humanité. Pleurer, des fois, ça sert à rien... Comme ce film !
Purge absolue, y a rien qui va. La bourge, on dirait qu'elle adopte un pokemon ,ça voudrait donner dans le pathos, c'est risible. On peut tout de même reconnaître la constance que le réalisateur met à instiller le malaise. Ça donne au film une certaine cohérence.
« Est-ce que le bonheur s'apprend ? » Benoît Cohen adapte son propre livre sur la véritable histoire de Mohammad Ewaz, un réfugié afghan, qui a été accueilli par sa mère. Comme lui, le personnage de Pierre Deladonchamps est inquiet pour sa mère, mais le réalisateur a rendu le fils plus méfiant pour rester gentil. S'il a le droit de s'inquiéter, il est très gênant... Il a donc changé quelques détails pour rendre l'histoire moins lisse, mais elle le reste tout de même. Pour un film sur une personne en difficulté qui doit trouver ses marques dans un nouveau pays tout en gérant son trouble de stress post-traumatique, je trouve que ça tourne un peu trop autour de France. Une femme qui agit plus dans son propre intérêt et qui donne des conseils qu'elle devrait elle-même appliquer... On est dans un cas de figure de faire du bien pour se faire du bien à soi-même. Il n'y a qu'à voir comment elle pète les plombs à un moment comme s'il lui était redevable. On va dire qu'on évite le pire sur certains points, car la base de l'histoire est réelle, mais ça reste un film moyen.
"Ma France à moi" est un film profondément émouvant qui explore avec sensibilité et humanité la rencontre entre deux mondes diamétralement opposés. La performance de Fanny Ardant dans le rôle de France est particulièrement touchante. Elle incarne avec justesse une femme confrontée à ses propres préjugés et à la réalité d'une coexistence nouvelle. Nawid Elham, en tant que Reza, apporte une fraîcheur et une authenticité qui donnent vie au personnage et permettent au spectateur de ressentir pleinement ses émotions et ses défis.
Le réalisateur Benoît Cohen traite le sujet de l'accueil des réfugiés avec une grande délicatesse, évitant les pièges du pathos excessif. Les dialogues sont empreints de sincérité et les situations, bien que parfois prévisibles, résonnent par leur véracité et leur profondeur humaine. Le film invite à une réflexion sur la solidarité et l'acceptation de l'autre, rappelant que même dans un monde souvent marqué par l'individualisme, la générosité et l'ouverture à l'autre peuvent encore exister.
Cependant, malgré ses nombreux points forts, le film n'est pas sans défauts. Certains moments manquent de crédibilité, notamment dans les dialogues qui peuvent parfois sembler naïfs ou clichés. Ces éléments peuvent amoindrir l'impact émotionnel du film et le rendre moins percutant pour certains spectateurs.
Conclusion : "Ma France à moi" est une œuvre sincère et touchante qui mérite d'être vue pour ses performances d'acteurs et son message humaniste. Il rappelle l'importance de l'ouverture et de l'accueil des réfugiés, tout en offrant une réflexion précieuse sur les relations humaines et la cohabitation interculturelle. Malgré quelques faiblesses, c'est un film qui laisse une impression durable et inspire par son optimisme et sa bienveillance.
De la science-fiction ! Tout le monde est beau, tout le monde est gentil et vive les “brasouverts“ On nous présente une histoire à des années-lumière de la réalité que l’on constate tous les jours sur nos écrans ou par la fenêtre. Fanny ardant (que je n’apprécie pas) joue très bien. Ou plutôt : le rôle de petite bourgeoisie parisienne a toujours été tellement proche de ce qu’elle est, qu’elle a juste à être naturelle pour que ça fasse effet. Film humaniste ? Non c’est un film moralisateur. “Ma France à moi“ ? Non pas la mienne...
Quelle nanar, n’allez pas voir ce navet rempli de clichés et de gentillesse jusqu’à en vomir. Pour un film classé drame j’ai eu l’impression de regarder un Disney. Beau film de propagande pour bobos délurés ceci dit.
De nos jours, la place de l’immigration dans le débat publique est occupée par l’extrême droite. Dans cette lignée, un film comme Ma France à Moi fait du bien, car il brise les barrières entre les gens. Sur le fond, il y a vraiment une belle histoire. Elle est inspirée du vécu du réalisateur Benoît Cohen, dont la mère a recueilli un réfugié afghan. Il y a donc une authenticité touchante.
On voit comment il est difficile pour Reza d’avoir quitté les siens de force. Il est compliqué pour lui de s’intégrer à un système français alors qu’il est en état traumatique. Ce n’est pas pour autant qu’il ne fournit pas des efforts considérables.
Un zoom aussi est fait sur la situation de France. Accueillir un réfugié change le regard de son entourage sur elle, et perturbe quelque peu son foyer. Bien entendu, cela est comme une mesure avec la difficulté ressentie par Reza.
Il est regrettable que le lien entre France et Reza ne soit pas plus travaillé. On a l’impression que chacun évolue dans sa sphère sans arriver à créer quelque chose. Dommage, car souvent ce genre de relation humaine est le moteur de ce type d’histoire.
Il faut dire que Fanny Ardant prend beaucoup de place tant elle est charismatique. Pierre Deladonchamps aussi impose sa pâte dans le rôle du fils. En revanche, Nawid Elham est trop effacé. Il n’arrive pas à exister à côté d'eux. Cela crée un déséquilibre.
Très beau film À l'heure des lois anti immigration il donne à réfléchir Il est inéluctable que la migration avec les guerres le réchauffement climatique ne s'arrêtera pas