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Loïck G.
334 abonnés
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3,5
Publiée le 4 décembre 2022
Gad Elmaleh me fait beaucoup rire, parfois. Sa filmographie me parait de la même manière en dents de scie. Mais cette fois, totalement maître de son destin ( Benjamin Charbit, co-scénariste) il réussit une belle performance sur la base d’une vérité première : la recherche de la foi . Dans un autoportrait où la réalité le dispute à la fantaisie, l’humoriste convoque la famille et les amis de manière bien empruntée pour leur annoncer qu’il va se convertir au catholicisme. Trahison, reniement, incompréhension il lui faut répondre sans jamais réussir à convaincre son entourage. Conseillé sans prosélytisme aucun par une sœur et un prêtre en vue de son baptême, Gad Elmaleh mène une profonde réflexion spirituelle sur une mise en scène si évidente que de la réalité à la fiction, j’ai parfois douté. C’est bien sa famille mais tout autour ce curé , cette bonne sœur ou encore ce rabbin. Ils existent bien quelque part. Gad Elmaleh nous prend à témoin et il le fait très bien . Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Difficile d'apprécier la démarche de Gad El Maleh ... En aucun cas il ne paraît sincère et donc peu convaincant dans sa quête de conversion... Décevant. C'est longuet à souhait et plus que tristounet
Magnifique ! Je ne suis pourtant pas fan de Gad Elmaleh mais dans ce film il m'a fait rire, m'a fait monter les larmes aux yeux, m'a donné des frissons. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre mais je ne suis pas du tout déçue.
Un film sans grand intérêt. L étalage des états d âme de Gad Elmaleh sans pudeur est fade et insipide. Seuls les parents et les autres personnages apportent un peu de sincérité et d humour à cette histoire de chemin, de conversion de baptême ... Passées les premières minutes où l on nous parle de Casa et pendant lesquelles on est plein d espoir, on regarde la suite les yeux rivés sur l'issue de secours. La culture séfarade mérite mieux que cette sitcom dégoulinante.
Un film simple, profond et très humain. Humour foi et authenticité laissent sortir le spectateur sur une note très positive. Gad et sa famille nous touchent vraiment et pose la question de la liberté personnelle dans le cadre de l'appartenance à une tradition religieuse familiale. Quelques passages sont un peut tirés par les cheveux, mais ne desservent pas l'ensemble.
Ce film était à la hauteur de mes espérances, j'aime encore plus Gad Elmaleh après ce film, je le suit depuis ces débuts et il ne me déçoit jamais. On ne s'ennuie pas, c'est marrant, il y a des moments profonds, la musique est bien. ça fait vraiment plaisir d'aller au cinéma pour voir ce genre de films. Tout simplement. On en ressort content.
Un film avec des anecdotes rigolotes mais une histoire qui a du mal à captiver. Ce n'est pas vraiment une comédie, ni un film sérieux. Ce n'est pas vraiment de la fiction, ce n'est pas vraiment de la réalité. On est un peu perdu...
Excellent film qui nous tient en haleine du début à la fin sans jamais sombrer dans le cliché. Gad nous autorise à pénétrer dans son cocon familial et nous livre une oeuvre très personnelle et attachante. Bravo pour cette confession intime !!!!
Peut-on à la fois être un comique et parler de choses sérieuses? A l'évidence oui, si on croit ce film sincère. D'ailleurs, pourquoi ne le serait-il pas? Il n'a rien de prétentieux. Son auteur qui nous a habitué à ses pitreries se met à réfléchir tout haut. L'histoire est celle d'un juif qui voudrait se faire baptiser en dépit d'une partie de sa communauté qui ne le comprend plus. Mais, qu'est-ce qui est le plus difficile, changer de religion ou vouloir pour un acteur ne pas être enfermé dans un seul emploi ? La démarche de Gad me rappelle celle de Bernard Campan qui a su s'extraire de son personnage des inconnus pour jouer magnifiquement dans un rôle dramatique: se souvenir des belles choses. D'autres y réussissent moins bien. Je pense aux comédiens des Deschiens dont les sketches m'avaient personnellement trop marqué pour que je ne puisse m'en rappeler à chaque fois que je les retrouve à l'écran. Des fois, les acteurs demandent à leur public un petit effort. Ici, Gad a ma bénédiction.
L’originalité principale du long-métrage de Gad Elmaleh réside dans son scénario insolite, inattendu et particulièrement audacieux. Ce récit de conversion religieuse, qui prend la forme d’une comédie dramatique douce amère, cueille le spectateur. D’abord par la conviction que met Gad Elmaleh dans l’interprétation quasi documentaire de son propre personnage. Puis ensuite par les réactions des proches du célèbre humoriste, incarnant leurs propres rôles, et qui nous surprennent par leurs jusqu’au-boutismes. Ses parents, qui ne sont évidemment pas des acteurs professionnels, ont pourtant bien du mal à nous convaincre au début. On finit heureusement par s’habituer à leurs maladresses, qui en deviennent presque touchantes. Ce qui est plaisant dans le film, c’est qu’on ne parvient jamais à savoir quelle est la part de vécu et la part d’invention dans le récit concocté par Gad Elmaleh. On a plutôt tendance à y croire à fond. Ceux qui se trouveront dans le cas contraire, passeront à côté du film, et risquent de le trouver peu à leur goût. Mais si on adhère à l’idée de départ, alors on partage les hésitations et les tourments d’un Gad Elmaleh qui parvient parfaitement à troubler les pistes. Il n’oublie pas, en sa qualité d’humoriste, d’ajouter quelques jolies touches d’humour. Celles-ci viennent parfaitement décharger la tension du débat familial et donnent un bel équilibre au long-métrage. Et le final surprend aussi. Pouvant nous laisser sur notre faim il laisse cependant la porte ouverte à la réflexion.