Nicolas Vanier, fidèle à lui-même avec une filmographie proche de la nature (Belle et Sébastien, L’Odyssée sauvage), présente une inversion de rôles des plus classiques, un citadin à la campagne. Tout dépend donc de l’exécution, or ici le résultat est satisfaisant. Certes, “C’est le monde à l’envers” manque de subtilité, le personnage du trader est frénétique et caricatural, mais on finit ému par ce retournement de situation.
Une fois passée cette introduction, les relations se développent et Michael Youn est surprenant, émouvant même, dans ce rôle de renversement. On sentait déjà dans Fatal une critique de la société de consommation, et c’est fois c’est à échelle humaine que ça se joue. Stanislas à tout à apprendre de la campagne, et avec lui on découvre que cette catastrophe (une grande panne dont on sait peu de choses) est aussi l’opportunité d’avoir un mode de vie plus simple, plus sain, avec beaucoup plus de relations sociales. Clairement dans l’air du temps, je recommande à tout le monde cette fable écologiste, qui nous donnera au passage quelques notions d’agriculture.