Une plongée dans l’irrationnel du monde occidental avec les excès dans lesquels nous, les occidentaux, nous sommes tombés, et une fenêtre qui s’ouvre sur un futur possible, une vie qui n’est plus contre la nature mais avec la nature. Admettre que nous nous sommes Trumpés, et que la vie peut encore triompher à condition de redevenir plus humble.
Très beau film qui pose question, sans exagération, de façon intelligente et sensible. Deux mondes s'opposent : la finance contre le monde agricole, les citadins (parisiens de surcroît) contre les ruraux... mais une fin de l'histoire pleine d'humanité. Tout à fait à la hauteur du roman que nous avions apprécié.
Nicolas Vanier propose un film catastrophe : toute notre monde s’écroule : plus d’argent, plus d’eau, d’électricité… Stanislas, un trader ambitieux, égoïste et détestable suit sa femme et son fils à la campagne dans une ferme où il venait d’investir. Ils vont rencontrer Patrick et sa famille, qui survivent dans cette exploitation et qui avec ce black-out ne voit pas vraiment de changement dans leur vie à eux. Si le film est construit sur cette différence de mode de vie, difficile de comprendre la morale de l’histoire (à part qu’elle est totalement déconnecté des réalités et très caricaturale). C’est grotesque, lourd, et sans intérêt.
Le début est prometteur, rythmé avec une petite dose de suspens. Mais au bout d'un quart d'heure, les aventures de cette famille obligée d'émigrer vers la campagne deviennent vite caricaturales. Un Nicolas Vannier sans relief.
Ce film est très bien, il nous fait prendre conscience d’un avenir proche et des conséquences certaines qui pourraient nous arriver si nous ne réagissons pas en faisant passer les instants en famille et les moments connectés à la réalité en premier plan.
Ce qui nous montre que tout notre monde matérialisé peut être mis de côté pour prioriser les choses essentielles à notre existence et la mise en œuvre de nos propres moyens de production.
Le film est très moyen dans sa globalité. L’idée de départ est bonne mais ça tourne de suite au fiasco. Mickael Youn joue faux. Seuls Berlean, Elmosnino, Barbara Schultz et Valérie Bonneton sauvent les meubles.
Agréablement surprise. J’y suis allée avec mon petit fils de 12 ans. Le message est accessible. Nous avons passé un très bon moment. Les paysages sont très beaux et les acteurs sont bons.
Vu Le monde à l'envers Une distopie où les bons sentiments se combinent avec les clichés de chaque genre : le trader tel qu'on l'attend, sa femme délaissée, leur fils écolo-mondialiste, l'exploitant agricole qui n'en peut plus, sa femme courageuse, leur fille gentille et ouverte aux autres, son petit frère qui vit sa vie tout seul mais se met au service de sa famille, le grand-père qui perd la tête mais qui fait bien partie de la maisonnée, l'écolo poète et cool qui aide... MAIS au-delà de ces descriptions et d'un scénario sans surprise, le film dénonce en douceur ce qui fait que la planète se détruit et présente en douceur des solutions environnementales locales sources d'un renouveau pour les humains comme la planète. Nous apprécions déjà les acteurs qui sont ici bien dirigés, et ceci a aussi contribué à nous faire passer une bonne soirée. En fait, pas si mal si on dépasse le côté prévisible et un rythme un peu plan-plan
Je me suis rendue voir ce film, grâce à des copains, avec un gros à priori : "On va encore nous faire culpabiliser d'avoir notre mode de vie actuel". J'en suis sortie avec une grosse claque dans la figure... La claque qu'il fallait ! On commence le film par un sentiment assez dérangeant et déstabilisant lorsque tout s'effondre dans l'histoire : plus d'internet, plus d'électricité, plus de banques donc plus d'argent, plus d'essence, des rationnements, plus d'eau courante... On se fait alors l'inventaire de notre maison, de notre mode de vie actuel. On se demande "Mais, est-ce que je serai capable de vivre sans...?". On suit alors la famille dans son épopée vers la campagne et la ferme achetée par Stanislas, le personnage principal, quelques temps avant l'effondrement. Les messages sont très bien amenés : problématiques de surconsommation, complète dépendance aux supermarchés et à l'approvisionnement "facile" en ressources, "exploitations" agricoles portant bien leur nom quand on sait ce qu'elles ont fait au terres désormais pratiquement fertiles... On en sort cependant avec un sentiment d'espoir et de pouvoir faire mieux, de pouvoir chacun faire sa part. Le proverbe du début prend tout son sens “Dans une avalanche, aucun flocon ne se sent jamais responsable.”. Pour la suite, je ne peux que vous conseiller d'aller voir le film pour la découvrir. Vous ne serez pas décus ! Il devrait clairement être diffusé de partout pour toucher un maximum de personnes... On en a besoin.
Vraiment un bon film français 2024 ! Malgré le fait qu'il m'a paru long, j'ai adoré ! Il n'est pas parfait, mais il mérite le détour selon moi. Cela imagine une société où tout ce à quoi nous dépendons aujourd'hui, n'existe plus du jour au lendemain. Ce film fait réfléchir à notre rapport à la planète et aux autres, ainsi qu'à nos modes de consommations. Au final, on se rend compte que le moins malheureux du changement est le plus autonome et celui qui respecte le plus la planète, c'est à dire "l'écolo" qui était mal vu avant... À méditer...
C'est nul , c'est pas drôle, on s'ennuie pendant tout le film ,j'ai failli partir avant la fin.comment un acteur de talent comme François Berleand a t il pu jouer dans un tel nanar
Très bon film à la méthode Nicolas VANIER, la première demi-heure est peut être un peu dur a imaginer et peut surprendre mais ensuite l’histoire prend tout son sens. Des très belles images avec une belle musique et le film vous emporte pour passer un bon moment, à voir.
Un film qui vaut le détour pour ses paysages, le casting et le thème de plus en plus actuel qu'est la collapsologie. Le terme de comédie se justifie par la douceur du monde idéaliste du babacool du coin ainsi que du comportement inadéquat du boursier en décalage avec la situation chaotique.