Plusieurs femmes du nord de la Bucovine, ainsi que des villes de Iasi, Vrancea et Tulcea, ont été contraintes d'avorter dans des conditions inhumaines, alors que cette pratique était illégale en Roumanie sous l'ère de Nicolae Ceaușescu. Beaucoup plus tard, le pays a appris que la centrale nucléaire de Tchernobyl avait explosé, exposant la population du nord-est du pays à des niveaux élevés de radiation et augmentant le nombre de cas de nouveau-nés présentant des malformations. Le parti communiste roumain a fermement condamné les femmes qui ont avorté et celles qui ont gardé des enfants nés avec des malformations. Ces enfants étaient placés dans des centres spéciaux où on les laissait mourir, et leurs parents n'avaient pas le droit de les voir ou de s'en occuper.