Pour avoir côtoyé de nombreux jeunes issus de milieux divers, la réalisatrice a été frappée de « leur ignorance des fondements de notre République, de leur indifférence à la politique dont dépend leur avenir, de leur manque absolu d’instruction civique. » Avec ce film, elle espère avoir réussi à les éveiller aux combats menés par leurs aînés.
Ce n’est pas la première fois que Charlotte Silvera filme la jeunesse. Elle s’y est déjà intéressée dans ses précédents films, dès son premier long-métrage Louise... l’insoumise puis dans C’est la tangente que je préfère et Les filles, personne s’en méfie.
« Il s’agit d’un film citoyen. Ce fut mon projet d’origine que ce film-là serve l’intérêt de mon pays entraînant ainsi, des jeunes et moins jeunes dans leur domaine d’expression à me confier leurs images : aussi bien des taggeurs que des chorégraphes ou encore des créateurs de robots, de capteur d’embryon fœtal, de clip, de peinture », déclare la réalisatrice.