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    Les Gens d’à côté
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    tupper
    tupper

    124 abonnés 1 351 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2024
    Avec sobriété, voir une certaine austérité, André Téchiné illustre au travers d’un fait d’hiver, la complexité des relations humaines en amour, en amitié, en famille ou rien n’est blanc ou noir mais plutôt gris. Épuré et juste aussi grâce aux acteurs, Isabelle Huppert en tête.
    Shawn777
    Shawn777

    527 abonnés 3 419 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 juillet 2024
    Ah André Téchiné, un réalisateur que j’apprécie autant qu'il m'ennuie et là je dois dire que nous sommes malheureusement dans la deuxième option. Après avoir perdu son compagnon, Lucie, agent de police, emménage dans une banlieue pavillonnaire. Mais son quotidien morose va être troublé par ses voisins auxquels elle s'attache mais dont elle va découvrir qu'ils sont "anti-flics". Quand il ne fait pas du cinéma LGBT, Téchiné fait dans le cinéma social (bon même si je caricature énormément sa filmographie) et c'est ici bien maladroit ! Autant dans la forme que dans le fond, on se croirait dans un téléfilm TF1 un peu insipide et surtout au discours téléphoné. Effectivement, on est une nouvelle fois dans cette paresse d'écriture propre au "film social français", c'est-à-dire pardonner à l'autre, les personnages apprennent les uns des autres malgré leurs différences et peuvent ainsi vaincre la peur de l'autre et le comprendre. Bref, rien de bien appétissant au menu surtout que tout est lent ! Alors évidemment, c'est du film d'auteur, je ne m'attendais pas à de l'action mais enfin, il y a quand même un juste milieu à avoir et ici, le rythme est bien mou. Surtout que les acteurs jouent tous très mal (après, j'ai toujours eu un problème avec Isabelle Huppert que je trouve particulièrement apathique dans chacun de ses rôles, c'est simple, sa palette de jeu se limite à tirer la gueule en permanence) mais la palme revient à Moustapha Mbengue qui fait de la récitation de texte. Alors, après peut-être que ça vient de la direction d'acteur mais pourtant, Nahuel Pérez Biscayart sort son épingle du jeu avec une prestation correcte et convaincante. Concernant la mise en scène, c'est bien pauvre, c'est en réalité aussi morose que le jeu d'acteur mais surtout aussi morose que cette banlieue décrite par le personnage principal (c'est sûr que ce côté-là, l'ambiance est réussie). Et puis c'est sans parler de la voix-off insupportable d'Huppert qui raconte ses expériences que l'on voit de toute manière à l'écran ou qui servent d’ellipses, qui fait complètement plonger le film dans la production télévisuelle bien cheap. "Les Gens d'à côté" est donc un Téchiné raté, enfin du moins pour moi.
    velocio
    velocio

    1 248 abonnés 3 089 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juillet 2024
    Il arrive qu’on sorte d’un film en se focalisant sur le manque de crédibilité de ce qu’on nous a donné à voir et/ou sur son apparente absence de profondeur. Et puis, il peut arriver qu’en tournant et en retournant ce film dans sa tête, on prenne conscience que, si on prend soin d’agglomérer tout ce qui est suggéré par tout un tas de touches discrètes, le film est en fait très riche et que, malgré un certain nombre de défauts, il est susceptible de générer des réflexions et des conversations très sérieuses sur des sujets importants : le vivre ensemble entre voisins ; l’amitié est elle soluble dans les divergences politiques ? ; faut il rejeter l’ensemble de la police sous prétexte que certains de ses membres ont un comportement inacceptable ? ; etc. Quant à la crédibilité, on comprend vite que c’est une fable qu’on nous raconte et que le réalisateur a choisi la fable dans un but bien précis. Ce but visé par Téchiné, c’est manifestement d’apporter de l’apaisement dans une nation fracturée en montrant qu’une relation d’amitié peut s’établir entre une policière et de nouveaux voisins dont l’élément masculin est un activiste membre des black blocs, ayant déjà eu maille à partir avec la police et avec la justice. Un sujet assez casse-gueule et dans lequel, en effet, le risque est grand de ne pas apparaître très crédible. Lire la suite sur https://www.critique-film.fr/critique-les-gens-da-cote/
    evariste75
    evariste75

    140 abonnés 142 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juillet 2024
    Film pas terrible... Isabelle Huppert, Nahuel Biscayat ennuyeux et peu crédibles... Des grands sentiments à la louche...
    tixou0
    tixou0

    671 abonnés 1 982 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 juillet 2024
    spoiler: De la moraline appliquée (au plus mauvais « cinéma d'auteur » imaginable) : voilà comment résumer en quatre mots cette navrante dernière livraison Téchiné en date ! Heureusement, cela ne dure que le minimum syndical : à peine 1 h 30, générique compris. Pour qu'une fliquette (de la PTS) un peu azimutée (Isabelle Huppert, encore distribuée dans ce type de rôle, grâce, les 70 ans passés, à une silhouette de pré-ado taille 12 ans), « tombe en amitié » inconditionnelle avec « Les Gens d'à-côté » (un effet de groupe : une mère et sa fille de 8 ans + le compagnon-géniteur d'icelles, en dépit du fait, pour ce dernier, qu'il soit un activiste anti-flics, estampillé « ACAB »), il suffit que l'héroïne fasse montre de sa bien-pensance (son ex s'est suicidé, flic aussi, mais surtout... Africain). Amusez-vous à voir comment le réalisateur et coscénariste tricote vaillamment sa fable édifiante, commentée (pour les distraits – ou somnolents) par la demoiselle Huppert, en « off ». Enfin, quand je dis « amusez-vous » …

    Gros sabots et ennui garanti. Casting à l'appui.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    642 abonnés 2 880 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2024
    Les Gens d’à côté relève de l’ébauche, de ces premiers traits dessinant une forme encore incertaine parce que naissante, portée à la fois par le scénario qui se plaît à ouvrir ses personnages et par la mise en scène, en constant mouvement, comme improvisée devant une réalité brute. Le résultat, esthétiquement, déconcerte par une caméra à l’épaule occasionnant une laideur visuelle et de nombreuses maladresses, mais réjouit narrativement : à l’image de la jeune patineuse que le cadre ne parvient pas à enfermer, le long métrage suit ses personnages dans leurs déplacements physiques (footing, transports en voiture), psychologiques et idéologiques sans jamais les contraindre à des schémas préconçus et plaqués.
    André Téchiné célèbre la puissance de la rencontre entendue comme convergence d’énergies contraires : en s’emparant de deux protagonistes que tout oppose, puisque l’un est flic et l’autre activiste black bloc, il révèle leur interdépendance certes comme pions posés sur un même échiquier politique, mais surtout en qualité de voisins soucieux d’aller par-delà leurs différences et d’unir, d’un seul trait, le royaume des vivants avec celui des esprits. Le choix de couples mixtes, qu’il s’agisse de l’origine sociale et géographique ou des écarts d’âge, rappelle l’acte de foi placé par le cinéaste en l’humain et en les valeurs républicaines d’une France cosmopolite et multiculturelle. Le film bénéficie en outre de l’interprétation remarquable de ses comédiens, en particulier d’Isabelle Huppert, magnifique.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    94 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 juillet 2024
    A vu « Les gens d’à côté » d’André Téchiné qui réalise ici probablement à 80 ans, son dernier film. On ne sait pas si les mouvements de caméra tressautants du début à la fin du film sont une figure de style pour donner du rythme à un long métrage qui n’en a guère, si c’est pour s’approcher du film social « alla » Dardenne, mais on est très très loin de l’épure scénaristique et cinématographique des deux frères où si tout simplement c’est un début de parkinson ! Mais très rapidement le spectateur sature de ces soubresauts gratuits et oripilants. Téchiné qui a été au début des années 70, un des grands talents prometteurs se retrouve 50 ans plus tard, avec une filmographie qui se démode au fur et à mesure que le temps passe. A part deux, trois grands films (« Hôtel des Amériques », « Ma saison préférée », « Les temps qui changent ») ) et un chef d’oeuvre (« Les roseaux sauvages ») voici une fin de carrière peu intéressante allant décrescendo. depuis des années Une voix off monocorde et peu convaincue, des personnages qui manquent de construction psychologique, des scènes répétitives (5 fois la même scène de jogging matinal), un peu de remplissage (Patinage artistique, danse sur de la musique africaine), une énorme maladresse de scénario spoiler:
    (la présence poussive du mari défunt) spoiler:
    et des seconds rôles pas maladroitement interprétés. Evidemment le seul intérêt du film est la première rencontre à l’écran entre Isabelle Huppert et Hafsia Herzi deux actrices au jeu si personnel et décalé. A la finale la rencontre a bien lieu mais leurs scènes communes manquent d’écriture pour que l’étincelle devienne explosion. Difficile de croire à cette amitié naissante entre voisins dont l’une est policière en fin de carrière et nouvellement veuve et ce jeune couple dont elle est prof (mais on ne saura jamais de quoi) et lui peintre et activiste Blak-Block (dont on ne saura jamais rien des motivations). L’enchainement des faits échappe parfois à toute logique et c’est foncièrement dommageable. Du cinéma d’un autre âge d’un metteur en scène à bout de souffle en manque d’inspiration.
    traversay1
    traversay1

    3 369 abonnés 4 716 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2024
    André Téchiné n'avait plus tourné avec Isabelle Huppert depuis Les sœurs Brontë (1979). Le réalisateur, de l'avis de tous, a un peu perdu la main ces derniers temps, s'attaquant à des sujets actuels avec une certaine légèreté ou un manque de nerf, comme on voudra. C'est vrai en grande partie pour Les gens d'à côté, un brin caricatural dans l'opposition entre deux de ses trois personnages principaux, Téchiné prêche pour la tolérance, l'humanisme et l'amitié, autant de belles valeurs illustrées ici de manière un brin naïve et moyennement crédible quant aux situations exposées (inique, la police ?). Ajoutons aussi une voix off qui ne sert à rien et arrêtons-là les récriminations. Parce que, par ailleurs, le cinéaste fait toujours montre de concision et de fluidité narratives, nous offrant une belle harmonie entre deux actrices toujours impeccables, à savoir Isabelle Huppert et Hafsia Herzi. Nahuel Perez Biscayart, de son côté, semble moins à l'aise, une impression due au manque de relief et d'approfondissement de son personnage. Les gens d'à côté est un Téchiné qui n'explore pas complètement toutes les pistes entamées ou plutôt les mélange en cherchant d'abord à parler de la complexité des relations humaines. Ce qui, au fond, a toujours été privilégié dans son œuvre, et de plus en plus, au détriment de son aspect purement social.
    Corinne76100
    Corinne76100

    40 abonnés 236 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juillet 2024
    Encore un Téchiné non abouti: il traite ses personnages de manière superficielle, les thèmes actuels abordés ne sont pas approfondis. L'histoire se suit avec plaisir, même si la mise en scène est parfois pénible (caméra à bout de bras)
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    190 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 juillet 2024
    Les téléfilms moisis d'André Téchiné n'ont plus la côte, ils sont délaissés, ne font plus recette, n'intéressent plus grand monde. Ce n'est pas le duo Isabelle Huppert - Hafsia Herzi qui va sauver la mise. Pourtant les deux comédiennes sont justes, correctes en tous points mais on est las de les voir à longueur d'année. Elles ne provoquent ni l'une ni l'autre la moindre surprise. Enfin l'histoire, la mise en scène appliquée, académique de Téchiné découragent toute virtualité
    Jipéhel
    Jipéhel

    49 abonnés 230 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2024
    Loin des clichés

    André Téchiné a 81 ans et depuis 197e – et Souvenirs d’en France -, il trace une route très personnelle, tout en finesse et délicatesse dans le panorama français du film d’auteur, avec un grand A. Près de 30 films ont jalonné cette carrière avec pas mal de perles comme Les Roseaux sauvages, Ma saison préférée, Hôtel des Amériques, La fille du RER, L’homme qu’on aimait trop, L’adieu à la nuit¬, – liste non exhaustive -. Pour ces nouvelles 85 minutes, le cinéaste, comme à son habitude traite avec subtilité un fait de société et pose des questions graves. Lucie est une agent de la police technique et scientifique. Son quotidien solitaire est troublé par l’arrivée dans sa zone pavillonnaire d’un jeune couple, parents d’une petite fille. Alors qu’elle se prend d’affection pour ses nouveaux voisins, elle découvre que Yann, le père, est un activiste anti-flic au lourd casier judiciaire. Le conflit moral de Lucie entre sa conscience professionnelle et son amitié naissante pour cette famille fera vaciller ses certitudes… Encore une fois, un excellent film de Téchiné porté par un trio formidable. A voir pour tenter de répondre à des questions qui agitent notre société.
    Le film s’ouvre par une scène de manifestation de la police, mettant en avant, d’emblée, cette part sensible, vulnérable de cette police. Cette face cachée liée à un dysfonctionnement de la profession dont on parle finalement assez peu. Ce n’est hélas pas dans l’air du temps. Téchiné ose aller plus loin, dans une autre scène de réunion syndicale la déléguée syndicale pointe la souffrance au travail de ses collègues. Le scénario situe l’intrigue dans une zone pavillonnaire indéfinissable, entre ville et campagne. Le défi a été de filmer ces espaces comme ils sont. Puis à s’intéresser au plus près aux émotions des acteurs, à leurs gestes, leurs regards, leurs tremblements dans ces lieux à la fois étranges et familiers. Téchiné, sur un sujet aussi sensible, parvient à éviter à la fois, les clichés faciles et trop largement répandus dans l’imaginaire des français et le manichéisme d’un monde où tout serait blanc ou noir, sans nuances. Ici, le monde est gris avec des moments solaires. Un film qui regarde la France dans le blanc des yeux.
    Alors que Téchiné a déjà tourné près de 10 films avec Catherine Deneuve, il n’avait encore travaillé qu’une seule fois – il y a 45 ans, pour Les Sœurs Bronté - avec Isabelle Huppert, qui, ça ne vous surprendra pas, est parfaite en tous points dans ce rôle délicat et sensible. Elle forme un magnifique trio avec Hafsia Herzi et Nahuel Perez Biscayart. Ce drame est d’une justesse et d’une intelligence rares. Peut-on encore réconcilier les contraires ? Le fossé qui s’est creusé entre des « France » si différentes et antagonistes peut-il être comblé un jour ? Téchiné, cinéaste des dilemmes et des déchirements, se garde bien de répondre et nous laisse proches du malaise. Et vous ?
    Boby 53
    Boby 53

    12 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2024
    Sur un thème assez classique et une trame contemporaine, Téchiné arrive à nous attacher à ses personnages, même si le scénario au final nous laisse un peu en suspend. Reste une interprétation sans failles, Huppert nous bluffe encore dans un naturalisme sans fards ( au propre et au figuré).
    Quentin
    Quentin

    3 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juillet 2024
    Peu d’intrigue dans ce film qui est finalement une courte nouvelle d’une relation particulière entre protagonistes singuliers.
    À l’attente laisse place à un peu d’ennui devant cette histoire qui n’avance pas. Le grotesque n’arrange pas grand chose et on peine à se raccrocher aux célébrités qui n’ont rien de leur habituel superbe.

    Pas terrible !
    Guiciné
    Guiciné

    145 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juillet 2024
    Un film qui m’a pas semblé très inspiré, aux dialogues pas toujours convaincant et à l’interprétation fluctuante.
    Assez décevant au vu des noms associés à cette œuvre.
    AdamC
    AdamC

    55 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juillet 2024
    Sensation bizarre à la sortie du film. Ça aurait pu être super mais ça a été assez terne et moyen.
    Isabelle Huppert en fait trop et est omniprésente et pas très crédible dans son rôle
    Le couple n’est pas réellement attachant ni particulièrement intéressant
    Et le scénario ne semble pas très crédible
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