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    L'Amour et les Forêts
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    478 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 684 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2023
    Du formidable roman d'Eric Reinhardt , les coadaptatrices Valérie Donzelli et Audrey Diwan (beau duo) n'ont pas tout pris mais conservé une grande partie de sa trame, tout en gardant son esprit. Le film est une réussite, dans une forme classique de flashbacks enchaînés, qui ouvrent la voie à un thriller de plus en plus anxiogène, au fil des minutes. Ce qui se joue dans L'amour et les forêts est de l'ordre de l'intime au sein d'un couple, quand une relation devient toxique alors que l'un des deux perd le contrôle, à cause des démons de l'autre, et est soumis à un rapport du type bourreau/victime. L'emprise est un sujet difficile à traiter, même si l'on commence à en connaître les tenants et hélas les aboutissants, et Valérie Donzelli parvient à parfaitement raconter le basculement, au moment où le harcèlement prend le dessus, sur toute autre considération. Virginie Efira, digne d'une héroïne hitchcockienne, livre une nouvelle prestation époustouflante, au côté d'un Melville Poupaud dont on ne louera jamais assez le jeu élaboré, qui rend crédible son évolution psychologique. La mise en scène de Valérie Donzelli, élégante dans les moments légers et puissante dans les scènes de tension, s'avère particulièrement juste pour trouver un équivalent cinématographique à l'excellence littéraire de Reinhardt, intraduisible tel quel sur un écran. Que Le livre et le film soient des œuvres bien distinctes dans leur voisinage et leurs correspondances, c'est un fait, mais il est toutefois évident qu' elles se complètent et s'unissent à merveille.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    118 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2023
    Ai vu "L'amour et les forêts" film de Valérie Donzelli, d'après le roman éponyme d'Eric Reinhardt. Chronique d'un couple très amoureux, dont le mari va avec le temps devenir de plus en plus envahissant, inquisiteur, dictateur et bourreau. Chronique d'une femme amoureuse, solaire, joyeuse, qui se désincarne, qui devient de plus en plus mutique, transparente, inexistante. Ce long métrage même s'il est probablement le meilleur film de la réalisatrice est avant tout un film d'acteurs. Virginie Efira dont on ne compte plus les interprétations superlatives nous étonne encore une fois avec le rôle de Blanche et de sa soeur Rose (rôle totalement inutile et un peu encombrant) elle ajoute à son éventail de jeu encore de nouvelles couleurs. Melvin Poupaud est parfait également et incarne toutes les facettes de ce personnage complexe tout en contradiction avec retenue et animalité. On est heureux de revoir Dominique Reymond, Marie Rivière et Romane Bohringer sur grand écran. Quelques maniérismes propres à la réalisatrice qui peuvent être agaçants sont encore de mise dans ce nouvel opus, ici en l'occurence on ne comprend pas bien pourquoi l'image est parfois saturée de couleurs (rouge, vert) et parfois si mal éclairée et granuleuse. Mais je dois reconnaitre qu'il y a quelques très belles idées de mise en scène (entre autre la première scène avec les flashs, et certains jeux de miroir). Le film en deux parties aurai mérité d'être resserré et particulièrement la première partie qui est celle de la rencontre et de l'idylle, un peu trop dilatée. Mais la réalisatrice sait très bien doser la très lente descente en enfer et faire ressentir l'oppression, l'étouffement, l'angoisse, la peur, l'effroi. A voir surtout pour ceux qui aiment Virginie Efira que Marie Sauvion (Journaliste) nomme si bien comme étant la seule Star de proximité.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    784 abonnés 1 542 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2023
    Si vous voulez plonger dans l'intimité d'un couple et découvrir comment une belle histoire d'amour peut se transformer avec le temps en un véritable cauchemar, ce thriller psychologique est fait pour vous !
    La prestation du duo Virginie Efira / Melvil Poupaud est remarquable, cette oeuvre tirée du roman éponyme d'Eric Reinhardt (2014) nous montre toute la mécanique toxique qui peut parfois s'installer dans une relation amoureuse, surtout lorsque l'un des deux partenaires est possessif, jaloux, bref, totalement malsain.
    Une assez bonne réalisation de Valérie Donzelli : à voir pour mieux comprendre comment la violence peut se substituer peu à peu à l'amour au sein d'un ménage.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    vidalger
    vidalger

    328 abonnés 1 253 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mai 2023
    On a envie de dire que ce film de Valérie Donzelli est la synthèse de ses films précédents. Au début, le personnage principal, interprété par Virginie Effira est un peu la Reine des Pommes se pâmant devant le magnifique séducteur incarné par le trouble Melville Poupaud. Marchant Main dans la Main jusqu'au mariage et plus puisqu'affinités, avec enfants, déménagement et petit pavillon, on tombe rapidement dans La Guerre est Déclarée...
    En fait, le scénario est plutôt téléphoné et sans beaucoup de surprises même si on n'a pas lu le roman qui a servi de support au scénario. Le drame des femmes mariées à un pervers narcissique - le thème donc de ce "dossier de l'écran"- méritait mieux qu'une démonstration scolaire par ailleurs assez maladroite sur la forme. L'utilisation des jumelles paraît trop artificielle, par exemple.
    Reste comme toujours avec Effira, une interprétation impeccable et une capacité extraordinaire à faire passer des émotions. Voir par exemple, la scène muette quasi-finale de l'attente au tribunal...
    Ultime interrogation, comment ce film s'est-il trouvé sélectionné à Cannes ?
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    540 abonnés 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2023
    Une rencontre inopinée, le flash, des papillons dans le ventre et voilà que l'amour revitalise une âme en peine. Mais parfois, les choses changent. Doucement, sûrement, dangereusement. C'est l'histoire de Blanche (Virginie Efira, déchirante) et on la ressent à travers la plume d'Audrey Diwan et les yeux de Valeria Donzelli. Un point de vue féminin pleinement assumé, au point d'écarter le personnage du romancier (principal dans le livre) pour tout concentrer autour de l'héroïne. L'écriture aborde sa relation toxique à un pervers narcissique (Melvil Poupaud, diabolique) avec finesse, montrant les symptômes d'une emprise qui progresse à tâtons (compromis, harcèlement, isolement), derrière un dialogue à priori raisonnable, des appels semblent-ils anodins ou faveur obtenue par manipulation. La mise en scène frappe aussi juste, dans sa structure, dans ce dialogue ponctué de flashbacks, ce cadre toujours resserré, et surtout la gestion des couleurs qui sillonner tout au long du film. Dommage que certains personnages se révèlent finalement inutiles (la sœur, au hasard), et oui le déroulé est programmatique. Néanmoins, L'amour et les forêts à une fiction qui traduit fort bien certains maux bien réels de notre société.
    Cinévore24
    Cinévore24

    350 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2023
    «Je te veux pour moi tout seul.»

    Quelque part entre le drame et le thriller, Valérie Donzelli nous propose un film intimiste bien dosé, basculant progressivement d'un vrai-faux conte de fées vers un authentique cauchemar.

    Une œuvre qui décortique les méandres d'une emprise grandissante et incessante, et de l'impact direct que celle-ci a sur cette prof d'école, sentant toujours cette silhouette de l'Autre dans son dos.

    Le parcours d'une persécution se muant peu-à-peu en émancipation, et très bien incarné par son duo Virginie Efira-Melvil Poupaud (même si ce dernier bascule parfois dans un jeu un peu maniéré dans les scènes plus tendues).

    Récit psychologique au dispositif Hitchcockien (pouvant rappeler les «Soupçons» et «L'Ombre d'un Doute» du Maître du Suspense), accompagné d'une mise en scène flirtant parfois avec l'abstrait et l’illustratif, ce «L'Amour et les Forêts» est un film qui touche souvent juste dans ce qu'il nous montre à voir.
    Même si, dans un genre similaire, je lui préférerai, de par son approche plus brute, le très bon «Jusqu'à la Garde» de Xavier Legrand (2018).
    Ismael
    Ismael

    88 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2023
    Ça fait plaisir de retrouver Valérie Donzelli plus d'une décennie après La guerre est déclarée un des films français les plus originaux et les plus émouvants des 15 dernières années. Pourtant quand on lit le synopsis de L'amour et les forêts on se s'attend à un film de société parfaitement dans l'actualité et l'air du temps. Donc à priori, contrairement au film de 2011, rien d'autobiographique ni d'expérimental.
    S'il n'est effectivement pas autobiographique, le film n'est cependant pas si classique que ça, car la réalisatrice fait un choix stylistique osé: celui d'un film trés minimaliste (y compris niveau budget visiblement) et complètement dénué d'intrigues secondaires comme si le monde extérieur au couple montré à l'écran n'existait presque pas.

    Et à vrai dire ça ne commence pas si bien, les vingt premières minutes font penser à un téléfilm érotique bas de gamme, ou on alterne entre ballades au bord de la mer main dans la main et scènes d'amour sans autre histoire apparente. Sauf que c'est parfaitement volontaire et d'ailleurs les scènes d'amour vont rapidement disparaître du paysage.
    D'avantage qu'un film de société, c'est en réalité à une sorte de dissection clinique d'un couple malade que se livre Valérie Donzelli. Tout repose sur l'évolution de la psychologie de Blanche. D'abord amoureuse, puis consentante, patiente, résillante et enfin victime traumatisée. Ce n'est pas trés joyeux, et un peu étouffant, comme si on était enfermé dans l'intimité du couple avec eux ou qu'on les observait par une caméra cachée.C'est étouffant, mais c'est justement le parti pris (réussi) du film: puisque ce n'est pas confortable pour elle pourquoi ça le serait pour nous les spectateurs aussi ?

    Et puis le film n'est jamais conventionnel ou simpliste, le personnage de Melvil Poupaud n'est pas un simple mari violent ou un énième psychopathe qui ressemble à monsieur tout le monde, mais un homme faible, tourmenté , d'une possessivité et d'une jalousie qui frôlent la maladie mentale. Pourtant rien ne prouve qu'il cherche volontairement à faire le mal et c'est bien le plus triste .

    Enfin il y a les comédiens bien sur. On ne va pas dire à chaque film ou elle joue que Virginie Effira est formidable, en revanche on pourrait le dire on pourrait le dire un peu plus souvent pour Mélvil Poupaud, acteur qui reste encore trop au second plan. Tourmenté et ténébreux, il parvient à nous inspirer à la fois de la peur et de la pitié dans un rôle qu'on pourrait difficilement imaginer plus ingrat.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    85 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2023
           C'est un bon film, certainement le meilleur de Valérie Donzelli, qui transcende le film-de-société-haut-de-gamme-de-Fr2. Tout en traitant d'un sujet rebattu, en tous cas très à la mode actuellement: l'emprise dans un couple. Blanche (Virginie Effira), prof de français, sort d'une histoire (ce qui est toujours difficile) et n'est pas prête à en entamer une autre. Seulement voilà: Greg (Melvil Poupaud), un ancien copain de classe qu'elle retrouva par hasard, est devenu tellement séduisant! Coup de foudre, attirance très sexuelle -nombreuses scènes explicites-, mariage, bébé.... 
       Greg, qui travaille dans la banque, est nommé dans l'est. Adieu la Normandie et cette communauté de filles qu'elle formait avec sa mère (Marie Rivière) et sa jumelle (toujours Effira). Aurait elle du réfléchir lorsque, très vite, elle comprend que Greg n'a pas été muté, mais a choisi de demander sa mutation dans l'est, pour la couper de ses racines, pour l'avoir tout à lui? Mais ce sont encore ces premiers mois d'amour fou, où on oublie tout ce qui sort du schéma...
         Un deuxième bébé. Elle a retrouvé un poste de prof, malgré les réticences de Greg. Mais il lui téléphone sans cesse, contrôle ses horaires, exige que son salaire soit versé sur un compte commun et vérifie minutieusement ses dépenses...
           Un fait va faire basculer la situation du couple dans la violence. Coups, harcèlement nocturne. J'ai lu le terme de "pervers narcissigue" pour qualifier Greg; on adore les grands mots sortis du vocabulaire psy!! Sans doute est ce juste un de ces individus jaloux et possessif qui, de leur épouse, veulent faire leur chose (en plus, il doit bien se rendre compte que Blanche est bien plus cultivée, bien plus intéressante que lui)
         Et sans doute, au siècle dernier, y avait il pas mal de Greg qui pensaient obtenir de leur épouse une soumission complète... Pourquoi n'a t-elle pas réagi avant d'être complètement détruite? Bon, il y avait les deux enfants, qui adoraient leur père -car oui, c'était un super papa!
         L'excellente Dominique Reymond incarne l'avocate qui va aider Blanche à relever la tête. (Je n'ai pas lu le livre d'Eric Reinhardt mais la fin n'était pas la même je crois) C'est un film très intéressant, sans aucun doute, très bien servi per sas acteurs. Virginie Effira est exceptionnelle par son charme et sa justesse, et la maturité sied bien à Melvil Poupaud!!!

    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    111 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2023
    Adapté d’un roman d’Éric Reinhardt, L’amour et les forêts prend la forme d’une plongée vertigineuse et glaçante dans le quotidien d’un couple dont le mari, doté d’une personnalité toxique, va mettre en place un système d’emprise sur sa femme, jusqu’à la détruire de l’intérieur. Remarquablement mis en scène, distillant une atmosphère de plus en plus oppressante, ce sixième long-métrage de Valérie Donzelli est porté par deux acteurs au sommet de leur art : l’omniprésente Virginie Efira et le subtil Melvil Poupaud, dans un partition particulièrement sombre.
    bladgik
    bladgik

    92 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2023
    Voilà un bon film sur l'engrenage d'un couple. Virginie une fois de plus joue merveilleusement bien, et son mari charmeur enchanteur qui se relève de plus en plus oppressant tout au long du film . La tension monte crescendo peut-être un peu trop j'aurai souhaité que ça aille plus loin ...
    la souffrance de Virginie est tellement palpable... une femme en détresse et malheureuse dans les griffes de son mari . A voir .
    remyll
    remyll

    197 abonnés 442 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2023
    Quand la situation du couple s’avère désespérante et que la victime principale - survit en agissant comme si tout allait s’arranger : le drame épouvantable s’approche inexorablement. Alors que faire? L’intrigue est excellemment rendue par l’atmosphère au début enjouée puis de en plus prégnante et lourde. L’interprétation des acteurs est admirable.
    GéDéon
    GéDéon

    92 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2023
    En 2023, Valérie Donzelli signe un film saisissant sur le pouvoir narcissique au sein d’un couple. D’une banale liaison sentimentale, on assiste à la manière dont l’amour vire progressivement au cauchemar. A l’aide d’un schéma narratif efficace composé de flashbacks, on découvre le mécanisme insidieux de cette emprise psychologique toxique. Comme à son habitude, Virginie Efira offre une prestation remarquable mais c’est surtout Melvil Poupaud dans ce rôle de mari oppressant qui donne un caractère effroyable au récit. Bref, une œuvre de très grande qualité sur les femmes victimes de violence.
    islander29
    islander29

    883 abonnés 2 385 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juin 2023
    Autant la prestation de Virginie Efira est brillante, autant , autant j’ai trouvé la mise en scène
    Trop « neutre »….J’attendais plus ….Melvil Poupaud, ne convainc pas non plus tout à fait, il n’habite
    pas vraiment cette cruauté de psychopathe, qui aurait plongé le spectateur, dans l’horreur….Cela aurait été plus dans les cordes d’une Nicole Garcia à la réalisation…..Pour autant ne dénions pas la douce sensibilité du film, que fait passer Valérie Donzelli et qui a finit par me convaincre…c’est un film agréable, sensible, mais qui n’a pas de temps fort hélas, ni de surprises….N’est pas Martin Scorcèse qui veut…..
    petitbandit
    petitbandit

    95 abonnés 636 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2023
    Dans le genre mari psy et jaloux, on a vu mieux. Cet amour et les forêts suit une trame classique (coup de foudre, passion, descente sur terre et plongée en enfer). Assez peu de surprise dans cette histoire malgré la bonne prestation de Virginie et Efira et des autres acteurs également. Un scénario maîtrisé, une réalisation solide mais il manque ce brin de folie qui aurait pu en faire un très bon film. Un sujet dans l'air du temps sur la violence psychologique, l'emprise et la jalousie excessive de certains hommes sur leur conjointe.
    Pas mal ...
    Ufuk K
    Ufuk K

    528 abonnés 1 492 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2023
    "L'Amour et les Forêts" de Valérie Donzelli, présenté cette année au festival de Cannes (hors compétition) est un thriller dramatique convenable. En effet même si l'ensemble peut faire téléfilm du dimanche soir et que certaines séquences sonnent faux, j'ai aimé la prestation de Virigine Efira ainsi que de Melvil Poupaud dans le rôle du mari psychopathe, la réalisatrice démontre d'une manière parfois glaçante, directe et convaincante les mécanismes du harcèlement moral et ses conséquences sur les victimes.
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