Dur, parfois malaisant, j'ai pourtant trouvé que c'était édulcoré. Je pense que ces situations sont en générales plus dures et plus violentes, est-ce un choix délibéré pour ne pas aller trop loin dans cette réalité que vinent certaines au quotidien. L'évolution de l'emprise du mari sur sa femme n'est pas très élaborée. Ce film a le mérite de rappeler ce que vivent certaines personnes dans le silence du quotidien.
Malgré une très bonne prestation des deux acteurs principaux le film n'offre que peu de suspense pour le spectateur qui s'est un tant soit peu intéressé à ce que peut recouvrer une situation d'emprise au sein d'un couple. La première partie est idyllique (parfois trop) au point d'aller convoquer même convoquer Jacques Demy lors d'un trajet en voiture et la deuxième partie se borne à dérouler les éléments les plus caractéristiques d'une situation d'emprise sachant que la première scène du film dévoile d'emblée le dénouement de l'intrigue. La surprise n'est donc pas de mise ici ce qui est fort dommage pour un film qui se qualifie de thriller. De plus, le cheminement d'une victime qui conduit à se libérer suffisamment de l'emprise pour oser lancer une procédure judiciaire n'est qu'effleuré alors que même en qualité de victime à un procès pénal, une victime peut continuer à défendre son agresseur. Sur le même thème j'ai nettement préféré "Mon Roi" de Maïwenn qui abordait également une relation toxique, mais de manière moins convenue à mon sens.
Dans un récit sans temps morts et tout en tension, Valérie Donzelli livre un film qui commence comme un film de famille, avec un côté intimiste et sensible renforcé par le choix du 16mm. Au début était la lumière. Et puis.... Et puis le temps qui semble s'accélérer finit d'avaler toute crue Virginie Efira, J'ai trouvé la comédienne un peu en dessous, face à un Melvil Poupaud magistral. D'amour il n'est guère question car il s'agit plutôt de possession. Les scènes d'intérieur, de huis clos parviennent à instiller la peur à chaque plan et seule la forêt offre une bouffée de respiration au personnage comme au spectateur. Par sa mise en scène, ses choix d'éclairage et grâce au talent de ses acteurs, la réalisatrice offre un film oppressant et sensible sur l'emprise au sein du couple. Hélas, après un début très personnel, on a rapidement une impression de "déjà vu", et le déroulement n'ajoute guère à ce que présentait la bande annonce. Bien mais ça ne vaut pas un Hitchcock.
Bouleversant ! Je suis un homme, et quand je vois certains hommes se comporter avec leurs femmes , c'est à vomir ! Ce film sent quelque chose de réel, on sent que c'est du vécu ou que la réalisatrice essaye de nous faire comprendre que derrière ce film ce cache un témoignage ou une femme fragilisé, elle veut nous sensibiliser à juste titre. J'ai bien aimé Efira, est dans son role.
Un film sans défauts apparents, des acteurs parfaits et une propositions d'esthétisme remarquable. Le sujet traité par le film est éminemment important mais en longueur apparaît, le juste milieu n'est pas forcément trouvé, du moins pas sur l'intégralité du film.
un très bon film sur un sujet douloureux. et même s'il a été traité. filmé ou écrit il n'en reste pas moins que le scénario est très bien écrit et les acteurs sont parfaits dans leur rôle respectif. une mise en scène soignée autant que la réalisation
Un début de film très bien ficelé, une atmosphère et des dialogues ambigus et malheureusement l'histoire s'enlise, n'évolue plus. Valérie Donzelli a t'elle viré son scénariste après 45'?
Un bon film sur un couple toxique, ou une femme découvre assez tard que son conjoint est sérieusement dérangé. L’histoire commence comme une romance traditionnelle , avant que le prince charmant ne montre son vrai visage, et que l’enfer ne s’installe, petit à petit pour cette femme totalement sous l’emprise de son mari quasi psychopathe. Virginie elfira et melvil poupaud sont impeccables, et on suit le calvaire de cette femme avec intérêt (et compassion), jusqu’au dénouement.
On rentre complètement dans ce film. Il s'agit de harcèlement psychologique par un mari qui est, au départ, charmant à tout point de vue. On comprend la difficulté de se dépêtrer du pervers narcissique et on partage la gêne causée par son attitude. Les interprétations sont admirables.
spoiler: Une Virginie Efira c'est bien mais avec sa sœur jumelle ça fait deux et c'est encore mieux. L'histoire d'une emprise, l'histoire d'une femme qui s'en libère
C'est un bon film, assez prenant quelquefois. Pourtant, je n'ai pas été convaincu par cette histoire. Je suis resté en dehors de ce drame. Trop de flashbacks. Le film peine à faire ressentir l'angoisse et le désarroi de cette femme au quotidien. Quant aux acteurs, rien à dire, excellent. Virginie Efira au top, un peu moins vrai pour Melvil Poupaud en pervers narcissique.
Le film est efficace et froid , rythmé et tenu. Il suit le parcours d'une femme en couple avec un pervers narcissique de la rencontre à la rupture. Et ses conséquences. C'est assez intimiste , en centrant l'action autour de la victime, le film perd en ampleur. Mon regret est le manque d'investissement des rôles secondaires , et si je trouve Efira impeccable comme à son habitude , j'avoue avoir eu du mal à croire en son double rôle puisqu'elle joue deux sœurs jumelles. Cela dit , c'est un film utile et bien ficelé.
Si l'interprétation de Virginie Efira est au top comme d'habitude, et celle de Melvil Poupaud tout aussi magistrale, le film se retrouve bancal à cause des scènes où Virginie Efira est en présence de sa "jumelle". En fait on dirait que Valérie Donzelli ne sait pas réaliser une scène où la comédienne doit se donner la réplique à elle-même, alors tout est trafiqué à base de champs/contre-champs et doublures. Ça fonctionne un peu, mais tout reposer sur ça, c'est stupéfiant.
C'est quand même un trucage vieux de plus de trente ans, alors voir ça de nos jours ne passe pas vraiment pour un choix artistique mais plus comme une incompétence mêlée d'amateurisme.
Deux acteurs au sommet dans une histoire amoureuse perverse. Mais on est au cinéma, dans la vraie vie ces relations finissent malheureusement beaucoup plus radicalement. un thème très bien abordé sans voyeurisme.