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    The Outrun
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "The Outrun" et de son tournage !

    Basé sur des mémoires

    The Outrun est basé sur les mémoires d'Amy Liptrot : "Le livre d’Amy Liptrot est très intime, mental, il n’est pas facile à adapter à l’écran. On est dans la tête d’Amy, qui par le jeu de l’observation et du souvenir, renoue avec des lieux qu’elle voulait fuir. C’est la profondeur de la lutte intérieure d’Amy qui m’a vraiment émue. Il ne s’agit pas d’une intrigue qui joue sur des tensions ou des rebondissements, mais d’une histoire douce et pourtant brutale par son honnêteté."

    "Dans la vision que j’ai présentée à Amy Liptrot et Saoirse Ronan pour le film, j’ai pensé que nous devions ajouter une couche au récit que j’ai appelée la couche « nerd » et qui illustre la vie intérieure d’Amy, riche de connexions et de poésie", confie Nora Fingscheidt.

    Intention première

    Avec The Outrun, Nora Fingscheidt voulait créer un film poétique dont les images et l’atmosphère restent en mémoire longtemps après l’avoir vu. La réalisatrice ajoute : "Un film qui vous emmène en voyage, pas seulement dans les Orcades ou à Londres, mais aussi un voyage spirituel dans le monde intérieur d’une jeune femme, qui a grandi dans les excès, et qui cherche sa place dans une vie sans addiction."

    "C’est une histoire vraie qui atteste qu’on peut facilement voir sa vie brisée, mais aussi que la guérison est possible. Ce n’est pas seulement un film sur la dépendance, mais aussi sur le processus difficile de rétablissement, qui est un voyage à part entière, qui avance au jour le jour."

    Saoirse Ronan à fond

    Saoirse Ronan a souhaité s’investir artistiquement dès le départ (la comédienne est également productrice). La cinéaste Nora Fingscheidt précise : "Je pense que Saoirse et moi sommes toutes deux attirées par ces personnages qui luttent contre leurs démons intérieurs. C’est aussi une actrice très physique, elle a travaillé avec le chorégraphe Wayne McGregor et avec un professeur de langue pour mettre au point ses mouvements et sa diction."

    "C’était une expérience forte que de la voir se transformer en Rona. Saoirse Ronan nous emmène dans ce voyage personnel qui bascule entre espoir et désespoir. Nous pleurons et rions avec elle, elle est parfois vulnérable, parfois mauvaise. Nous passons avec elle par toutes les émotions possibles et, quoi qu’elle fasse, nous nous battons avec elle pour qu’elle aille mieux."

    Les 3 strates du récit

    Le film est raconté à travers trois "couches" qui s’entremêlent : d'abord celle des Orcades, le "ici et maintenant" de Rona, ce moment où elle est coincée sur l’île principale des Orcades avec ses parents qui vivent séparés. Nora Fingscheidt explique : "Une fois sobre, elle se sent seule et n’a aucun projet d’avenir. Nora Fingscheidt a tourné principalement sur les terres d’origine d’Amy et a inclus le plus grand nombre d’habitants possible pour créer une réalité presque documentaire."

    "La deuxième est la couche londonienne, celle des souvenirs colorés et oniriques de ses meilleurs moments, lorsqu’elle tombe amoureuse de Daynin et qu’elle jouit d’une liberté totale. Mais ces souvenirs sont de plus en plus déformés par ses accès de violence, jusqu’à leur paroxysme, qui voient entrer Rona dans un groupe de désintoxication."

    "La troisième couche, la "couche Nerd", est l’aperçu le plus intime de la psyché de Rona et de sa perception du monde. Nous écoutons et voyons ses pensées, ses observations. Ses recherches scientifiques se mélangent à ses souvenirs d’enfance. La forme est alors plus libre, presque expérimentale, passant du documentaire et des images d’archives à l’animation, afin d’exprimer le trop-plein de créativité, de curiosité et de connaissances qui se mélangent dans la tête de Rona."

    Improvisation

    Pendant le tournage, tous les dialogues sont restés libres et les comédiens ont improvisé à partir d’un scénario où figuraient des indications et des directives plutôt que des répliques précises :"Nous avons filmé en toutes saisons et adapté notre calendrier de tournage aux exigences de la nature : nous filmions quand les agneaux naissaient, quand les oiseaux nichaient et quand les phoques nageaient", confie Nora Fingscheidt.

    La recherche d'authenticité

    Nora Fingscheidt voulait rendre le film aussi authentique que possible, en raison de la responsabilité que la réalisatrice ressentait envers Amy et sa famille. Elle précise : "Les personnages qui entourent Rona sont incarnés autant par des comédiens expérimentés que par des gens de la région, mais ces derniers sont désormais de vrais acteurs ! Nous avons aussi tourné dans les lieux réels, comme dans la ferme dans laquelle Amy a grandi, où son père a fait une dépression. L’endroit où nous avons tourné dans les Orcades est le véritable cottage où Amy a passé deux de ses hivers."

    "Il y a aussi une beauté à trouver les bonnes personnes qui apportent autant d’elles-mêmes dans le film, et les habitants nous ont aidés à recréer les événements réels. La séquence de danse est une reconstitution d’un événement appelé Muckle Supper. Cela a lieu en novembre, mais nous tournions en août et septembre, et les habitants l’ont fait ressembler exactement à cette fête."

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