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    The Outrun
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    58 critiques spectateurs

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    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2024
    Encore un film qui donne l'impression d'un scénario écrit à la truelle, avec la volonté (ou pas ?) de charger l'héroïne un maximum pour mieux lui offrir un parcours balisé de rédemption. Soit Rona, presque trente ans, qui a un sérieux problème avec l'alcool dont sa consommation excessive la plonge dans des crises de paranoïa où elle s'en prend notamment à son compagnon. Comme si cela ne suffisait pas, la réalisatrice a cru bon de doter Rona de parents problématiques (un père dépressif et une mère qui s'est tournée vers Dieu).
    En deux heures, on a le temps (long) d'assister aux excès répétés de la jeune femme avant son exil dans une île perdue au nord de l'Ecosse qui transforme The Outrun en manifeste écologique. La construction de l'ensemble est inutilement alambiquée avec des flashbacks incessants, un montage très découpé qui donne le sentiment d'un immense puzzle qu'on peine à assembler alors qu'on n'en saisit guère l'opportunité;
    Au final, une impression de déjà-vu sans que The Outrun, hormis le dépaysement presque touristique qu'il nous offre, se singularise par l'originalité de son point de vue.
    capirex
    capirex

    92 abonnés 307 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2024
    Très intéressant film de Nora Fingscheidt qu'elle adapte là à l'écran à partir du Roman autobiographique d'Amy Liptrot , journaliste et auteure britannique .
    Le film propose une exploration profonde du combat acharné d’une jeune femme contre ses démons intérieurs dans des paysages Ecossais , les Orcades , à couper le souffle !
    L’actrice Saoirse Ronan livre ici une performance marquante tant elle excelle dans son rôle !
    dimah
    dimah

    15 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2024
    Film sur les difficultés pour se débarrasser d'une 'addiction, mal monté, trop de retours , souvent du délire , mais de magnifiques paysages des Orcades avec des habitants superbes et généreux et compréhensifs
    cédric l.
    cédric l.

    10 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2024
    Un très beau portrait de femme, où je me suis demandé Qu'est-il arrivé à la petite Briony ?!... qui adorait écrire des pièces de thêatre dans l'excellent "Atonement" de Joe Wright... Elle est devenue, une belle jeune femme qui irradie "The Outrun" du début à la fin. Sur fond de rédemption, et de quête de soi, Saoirse Ronan livre une prestation remarquable. Dire qu' à 30 ans, elle a réussi l'exploit d'être citée 4 fois pour un Oscar, avec ce film elle pourrait obtenir sa 5è citation ?!... Réponse : le 17 Janvier 2025
    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2024
    Le film impose d'emblée ses deux atouts donc, son actrice principale et accessoirement productrice, et les paysages nus et déchaînés des Orcades. Les allers-retours entre présent et passé sont constant mais à force on perd parfois le fil et surtout on finit pas se demander quel est l'utilité du concept ? En effet, ça freine l'émotion car on perçoit moins l'évolution de la jeune femme. Mais le pire dans ce récit est qu'on sent l'obligation nauséabonde d'expliquer l'alcoolisme par des traumas plus ou moins probants et des solutions éventuelles ineptes... SPOILERS cliquez pour en savoir plus !... On aurait préféré une introspection plus personnelle et intime dans ce retour aux sources, notamment et surtout avec cette partie sur ses pensées, ses songes, et sa perception des choses comme son rapport aux éléments. Une partie qui aurait dû se nourrir de tout un pan contemplatif nourri de la magnificence des éléments qui frappent et caressent les Orcades. Malheureusement les Orcades se résument aux lames qui s'explosent sur les côtés et aux vents infernaux, mais la diversité des lieux et des paysages est très et trop limitée. Un joli film néanmoins, l'actrice est magnifique de justesse, les Orcades restent très cinématographiques, et plusieurs passages de manque pas de grâce.
    Site : Selenie.fr
    octopus_fr2002
    octopus_fr2002

    72 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 octobre 2024
    Une bien jolie actrice mais son addiction à l’alcool qui la rend invivable est fort difficile à supporter même pour le spectateur. La violence des tempêtes aux Orcades fait écho à la violence des crises de la jeune personne qui veut retrouver la paix. Le parti pris d’une bande sonore tonitruante et de flash backs confus et violents m’ont fait trouver la séance assez difficile à supporter.
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2024
    Il y a une sorte de paradoxe dans The Outrun, censé nous décrire le cheminement de son héroïne vers la sobriété, alors que le récit est tout sauf linéaire, sorte de puzzle où les scènes se suivent sans chronologie et où seule la couleur de cheveux de son personnage principal permet de ne pas totalement s'y perdre. Il faut cependant accepter cette structure en mosaïque et finalement apprécier les moments de paix, comme redouter ceux d'excès, pour convenir qu'évidemment la vie est sinon plus folle, du moins plus harmonieuse, sans une consommation d'alcool immodérée. De toute manière, on ne peut qu'être impressionné par les paysages et le climat de ces Orcades sourcilleuses où une grande partie du film se déroule. En revanche, la voix off, avec son discours poétique, philosophique ou biologique, c'est selon, a de quoi décontenancer mais réussit quand même à créer de jolies parenthèses, qui nous permettent de souffler, en nous éloignant, pour quelques instants des traumatismes de son héroïne. Et puis, le film serait bien moins séduisant avec une interprétation autre que celle de la lumineuse Saoirse Ronan. Qu'elle soit houleuse ou apaisée, cheveux bleus, jaunes ou oranges, l'actrice soumet à notre admiration une performance grandiose comme la mer, quand elle est déchaînée, dans ces rudes îles au large de l’Écosse.
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 octobre 2024
    Rona a bientôt trente ans. Elle est alcoolique. Son addiction a lentement gangréné sa vie professionnelle et personnelle, poussant à bout son compagnon Daynin, acculé à la rupture. En dernier ressort, Rona décide de quitter Londres et de rentrer chez elle, dans les îles Orcades, à l’extrême nord de l’Ecosse. Elle devra y solder ses traumas infantiles et y trouvera peut-être le chemin de la rédemption.

    Adapté du roman autobiographique à succès de Amy Liptrot, qui a raconté son retour sur l’île minuscule de Papay dans l’archipel des Orcades, sa cure de désintoxication et son travail pour la société royale de protection des oiseaux (RSPB), "The Outrun" (le titre du film n’a pas été traduit alors que le livre éponyme a été publié en France sous celui de "L’Ecart") repose sur les épaules de Saoirse Ronan. La bankable actrice irlandaise ("Reviens-moi", "Brooklyn", "Lady Bird"…) a acheté les droits du roman, produit son adaptation, choisi elle-même la réalisatrice allemande Nora Fingscheid, révélée par l’étonnant Benni, et annexé le rôle principal.

    L’histoire compte deux volets nettement distincts : Londres, les nuits de plus en plus alcoolisées de Rona, les black out de plus en plus nombreux ; les Orcades, ses paysages sauvages, le sevrage, les rechutes et la lente désintoxication. Pour éviter une construction trop binaire, le scénario mélange les temporalités, montrant alternativement Rona ici ou là, avant ou après, au point parfois d’égarer le spectateur dans une chronologie confuse, la couleur de ses cheveux constituant un repère trop fragile.

    Certes "The Outrun" bénéficie de l’impressionnant charisme de Saoirse Ronan. Mais l’histoire que ce film raconte, à l’issue sans surprise, a si souvent été filmée (on pense à Nos vies formidables, à "My Beautiful Boy" et à "Ben is Back" mais on pense plus encore à trois films français extraordinairement réussis : "La Prière" (2018), "La fête est finie" (2017) et "Le Dernier pour la route" (2009)) qu’elle peine à susciter le moindre intérêt.
    Goéland
    Goéland

    27 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2024
    Rona, proche de la trentaine, vit à Londres où elle mène une vie dissolue sur fond de musique électro et devient alcoolique. Des pulsions destructrices la poussent à broyer sa relation avec son amant et son avenir professionnel. Sans issue, elle revient aux Orcades, archipel situé au nord de l’Ecosse où elle a grandi entre un père bipolaire ingérable et une mère accablée.
    Le film entremêle par des retours-arrières permanents la quête fragile d’un équilibre de Rona dans les paysages sauvages des Orcades, son chemin très difficile vers la sobriété et ses beuveries londoniennes, sa violence, ses humiliations.
    Saoirce Ronan interprète le rôle de Rona avec une intensité et une justesse qui nous font partager ses tourments et mieux comprendre leur origine.
    Les îles des Orcades, les tempêtes, la faune (phoques, roi caille) sont magnifiquement filmées. La bande-son électro est excellente.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    341 abonnés 645 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 octobre 2024
    The outrun est un film dramatique de facture assez classique dont les deux sujets principaux sont une jeune fille, Rona, alcoolique et en recherche de sobriété et une région, les orcades, située au large des côtes écossaises.

    Le film utilise un procédé de narration " puzzle" avec des fréquents retour en arrière qui télescopent des situations du présent; Le visage et les cheveux de l'héroïne permettent de comprendre à quelle époque correspond chaque séquence.

    Le film explore une veine naturaliste des séquences démontrant la rudesse et la brutalité des éléments.

    Pas un mauvais film qui tient surtout à l'interprétation de Saoirse Ronan découverte dans le film "Brooklyn"
    FaRem
    FaRem

    8 631 abonnés 9 521 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 novembre 2024
    « Le passé nous poursuit. » Dans "The Outrun", le passé est toujours présent avec cette narration déstructurée ponctuée de nombreux flashbacks. Cela vaut aussi pour Rona qui est hantée par son passé alors qu'elle tente d'aller mieux. Pour cela, elle se réfugie dans les Orcades, loin des autres, mais au plus près de ses démons et de pensées intrusives. Il s'agit d'un voyage vers la sobriété et l'acceptation de soi, un récit de rédemption aux nombreux aspects métaphoriques. Le style narratif peut rendre confus, mais je préfère ça à une histoire linéaire avec toutes les étapes habituelles de ce combat. Là, c'est comme un puzzle de bribes de vie qui se reconstitue peu à peu. Cependant, cela ne rend pas l'histoire plus engageante. Je m'attendais vraiment à quelque chose de plus fort et de plus émouvant. En plus du très beau cadre naturel, la performance de Saoirse Ronan est la seule chose qui mérite vraiment le coup d'œil ici. Le reste est répétitif et a déjà été fait en mieux. Bref, c'est pour moi le moins bon film de Nora Fingscheidt jusqu'à présent.
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 octobre 2024
    Le film aurait du s'appeler "Rona aime essayer de nouvelles couleurs". "The outrun" est un bien mauvais titre, j'en ignorais la signification. Nora Fingscheidt taille un scénario pour Saoirse Ronan. Et ce scénario tourne en rond. La mise en scène fait la part bien trop belle aux moutons, au paysages et au vent. Les paysages ne sont pas aussi oufs que ça, je préfère ma Lozère natale. Je n'irai pas passer mes vacances dans le nord de l'Ecosse ... Saoirse Ronan tire son épingle du jeu, parce qu'elle est une des meilleures actrices de sa génération. Le casting autour essaye de suivre.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 196 abonnés 7 501 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2024
    Rona, bientôt la trentaine, enchaîne les virées londoniennes et brûle sa vie dans tous les excès. Après l’échec de son couple et pour faire face à ses addictions, elle va trouver refuge dans les Orcades, un archipel situé au nord de l’Écosse.

    La réalisatrice Nora Fingscheidt adapte le roman autobiographique d’Amy Liptrot et nous convie au coeur d’un voyage spirituel, dans le monde intérieur d’une jeune femme qui tente tant bien que mal de faire face à son addiction, tout en essayant de trouver sa place au sein de la société, entre une mère absente et un père bipolaire. On suit ainsi son processus difficile de rétablissement, entre le nord de l’Écosse et Londres.

    Entre espoir et désespoir (ses tentatives de désintoxications et ses rechutes), on suit pas à pas cette jeune femme dans son voyage personnel. The Outrun (2024) est un très beau film, filmé en pleine nature (parfois hostile, les îles des Orcades ne sont que très peu habitées et livrées à elles-mêmes face à une mer déchaînée), le film se distingue par l’impressionnante et très belle interprétation de son actrice principale (également coproductrice), l'irlandaise Saoirse Ronan. Seule ombre au tableau, s’il n’en fallait qu’une, sa mise en scène qui alterne avec différentes temporalités et qui en devient répétitive.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Emma155
    Emma155

    9 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2024
    Très beau film, qui décrit l'addiction du personnage interprété par S. Ronan, ses conséquences, et le travail ardu de sevrage et de reconstruction. On comprend aussi au moins partiellement l'origine de ses fragilités. L'interprétation est superbe, et le regard porté sur le personnage est à la fois vrai et plein d'empathie. L'histoire est racontée à la fois avec force et subtilité, sans jamais tomber dans la sensiblerie. Le film est à l'image des paysages du nord écossais qui en composent le cadre (et presque un personnage à part entière): beau, âpre, lumineux. Les spectateurs en recherche d'action pure pourront le trouver ennuyeux, aussi je le recommanderais plutôt aux personnes sensibles au thème de la rédemption, des tourments intérieurs, et à une forme de contemplation.
    Sonate
    Sonate

    6 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 octobre 2024
    Si l'idée du film est intéressante, le montage est perturbant. Si les paysages sont très beaux, cela ne suffit pas. Les nombreux flashbacks sont confusants. Seules les couleurs de cheveux permettent de se repérer. De temps à autres, on a des incrustations graphiques type dessin animé, pourquoi pas mais n'ai pas compris ce que cela apportait à l'histoire. Et à d'autres moments, les explications font un peu "documentaire". Au mieux ce film peut illustrer une campagne de prévention des risques sur l'addiction à l'alcool.
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