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    The Outrun
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    3,8
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    31 critiques spectateurs

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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 012 abonnés 7 446 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2024
    Rona, bientôt la trentaine, enchaîne les virées londoniennes et brûle sa vie dans tous les excès. Après l’échec de son couple et pour faire face à ses addictions, elle va trouver refuge dans les Orcades, un archipel situé au nord de l’Écosse.

    La réalisatrice Nora Fingscheidt adapte le roman autobiographique d’Amy Liptrot et nous convie au coeur d’un voyage spirituel, dans le monde intérieur d’une jeune femme qui tente tant bien que mal de faire face à son addiction, tout en essayant de trouver sa place au sein de la société, entre une mère absente et un père bipolaire. On suit ainsi son processus difficile de rétablissement, entre le nord de l’Écosse et Londres.

    Entre espoir et désespoir (ses tentatives de désintoxications et ses rechutes), on suit pas à pas cette jeune femme dans son voyage personnel. The Outrun (2024) est un très beau film, filmé en pleine nature (parfois hostile, les îles des Orcades ne sont que très peu habitées et livrées à elles-mêmes face à une mer déchaînée), le film se distingue par l’impressionnante et très belle interprétation de son actrice principale (également coproductrice), l'irlandaise Saoirse Ronan. Seule ombre au tableau, s’il n’en fallait qu’une, sa mise en scène qui alterne avec différentes temporalités et qui en devient répétitive.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    selenie
    selenie

    6 085 abonnés 6 149 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2024
    Le film impose d'emblée ses deux atouts donc, son actrice principale et accessoirement productrice, et les paysages nus et déchaînés des Orcades. Les allers-retours entre présent et passé sont constant mais à force on perd parfois le fil et surtout on finit pas se demander quel est l'utilité du concept ? En effet, ça freine l'émotion car on perçoit moins l'évolution de la jeune femme. Mais le pire dans ce récit est qu'on sent l'obligation nauséabonde d'expliquer l'alcoolisme par des traumas plus ou moins probants et des solutions éventuelles ineptes... SPOILERS cliquez pour en savoir plus !... On aurait préféré une introspection plus personnelle et intime dans ce retour aux sources, notamment et surtout avec cette partie sur ses pensées, ses songes, et sa perception des choses comme son rapport aux éléments. Une partie qui aurait dû se nourrir de tout un pan contemplatif nourri de la magnificence des éléments qui frappent et caressent les Orcades. Malheureusement les Orcades se résument aux lames qui s'explosent sur les côtés et aux vents infernaux, mais la diversité des lieux et des paysages est très et trop limitée. Un joli film néanmoins, l'actrice est magnifique de justesse, les Orcades restent très cinématographiques, et plusieurs passages de manque pas de grâce.
    Site : Selenie.fr
    capirex
    capirex

    91 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2024
    Très intéressant film de Nora Fingscheidt qu'elle adapte là à l'écran à partir du Roman autobiographique d'Amy Liptrot , journaliste et auteure britannique .
    Le film propose une exploration profonde du combat acharné d’une jeune femme contre ses démons intérieurs dans des paysages Ecossais , les Orcades , à couper le souffle !
    L’actrice Saoirse Ronan livre ici une performance marquante tant elle excelle dans son rôle !
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    86 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2024
    Encore un film qui donne l'impression d'un scénario écrit à la truelle, avec la volonté (ou pas ?) de charger l'héroïne un maximum pour mieux lui offrir un parcours balisé de rédemption. Soit Rona, presque trente ans, qui a un sérieux problème avec l'alcool dont sa consommation excessive la plonge dans des crises de paranoïa où elle s'en prend notamment à son compagnon. Comme si cela ne suffisait pas, la réalisatrice a cru bon de doter Rona de parents problématiques (un père dépressif et une mère qui s'est tournée vers Dieu).
    En deux heures, on a le temps (long) d'assister aux excès répétés de la jeune femme avant son exil dans une île perdue au nord de l'Ecosse qui transforme The Outrun en manifeste écologique. La construction de l'ensemble est inutilement alambiquée avec des flashbacks incessants, un montage très découpé qui donne le sentiment d'un immense puzzle qu'on peine à assembler alors qu'on n'en saisit guère l'opportunité;
    Au final, une impression de déjà-vu sans que The Outrun, hormis le dépaysement presque touristique qu'il nous offre, se singularise par l'originalité de son point de vue.
    dimah
    dimah

    13 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2024
    Film sur les difficultés pour se débarrasser d'une 'addiction, mal monté, trop de retours , souvent du délire , mais de magnifiques paysages des Orcades avec des habitants superbes et généreux et compréhensifs
    mem94mem
    mem94mem

    110 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 octobre 2024
    Le film aurait du s'appeler "Rona aime essayer de nouvelles couleurs". "The outrun" est un bien mauvais titre, j'en ignorais la signification. Nora Fingscheidt taille un scénario pour Saoirse Ronan. Et ce scénario tourne en rond. La mise en scène fait la part bien trop belle aux moutons, au paysages et au vent. Les paysages ne sont pas aussi oufs que ça, je préfère ma Lozère natale. Je n'irai pas passer mes vacances dans le nord de l'Ecosse ... Saoirse Ronan tire son épingle du jeu, parce qu'elle est une des meilleures actrices de sa génération. Le casting autour essaye de suivre.
    cédric l.
    cédric l.

    8 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2024
    Un très beau portrait de femme, où je me suis demandé Qu'est-il arrivé à la petite Briony ?!... qui adorait écrire des pièces de thêatre dans l'excellent "Atonement" de Joe Wright... Elle est devenue, une belle jeune femme qui irradie "The Outrun" du début à la fin. Sur fond de rédemption, et de quête de soi, Saoirse Ronan livre une prestation remarquable. Dire qu' à 30 ans, elle a réussi l'exploit d'être citée 4 fois pour un Oscar, avec ce film elle pourrait obtenir sa 5è citation ?!... Réponse : le 17 Janvier 2025
    Pierre
    Pierre

    14 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2024
    Saoirse Ronan incarne une femme alcoolique qui tente de sortir de l'enfer de l'alcoolisme. Nous la suivons dans les îles du nord de l'Écosse. Certains moments j'étais perdu dans la chronologie du film. On peut s'attacher et avoir de la peine pour la souffrance à cause de sa dépendance. Saoirse Ronan elle était incroyable dans son rôle. Elle prouve encore qu'elle est une bonne actrice.
    traversay1
    traversay1

    3 477 abonnés 4 782 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2024
    Il y a une sorte de paradoxe dans The Outrun, censé nous décrire le cheminement de son héroïne vers la sobriété, alors que le récit est tout sauf linéaire, sorte de puzzle où les scènes se suivent sans chronologie et où seule la couleur de cheveux de son personnage principal permet de ne pas totalement s'y perdre. Il faut cependant accepter cette structure en mosaïque et finalement apprécier les moments de paix, comme redouter ceux d'excès, pour convenir qu'évidemment la vie est sinon plus folle, du moins plus harmonieuse, sans une consommation d'alcool immodérée. De toute manière, on ne peut qu'être impressionné par les paysages et le climat de ces Orcades sourcilleuses où une grande partie du film se déroule. En revanche, la voix off, avec son discours poétique, philosophique ou biologique, c'est selon, a de quoi décontenancer mais réussit quand même à créer de jolies parenthèses, qui nous permettent de souffler, en nous éloignant, pour quelques instants des traumatismes de son héroïne. Et puis, le film serait bien moins séduisant avec une interprétation autre que celle de la lumineuse Saoirse Ronan. Qu'elle soit houleuse ou apaisée, cheveux bleus, jaunes ou oranges, l'actrice soumet à notre admiration une performance grandiose comme la mer, quand elle est déchaînée, dans ces rudes îles au large de l’Écosse.
    Goéland
    Goéland

    23 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2024
    Rona, proche de la trentaine, vit à Londres où elle mène une vie dissolue sur fond de musique électro et devient alcoolique. Des pulsions destructrices la poussent à broyer sa relation avec son amant et son avenir professionnel. Sans issue, elle revient aux Orcades, archipel situé au nord de l’Ecosse où elle a grandi entre un père bipolaire ingérable et une mère accablée.
    Le film entremêle par des retours-arrières permanents la quête fragile d’un équilibre de Rona dans les paysages sauvages des Orcades, son chemin très difficile vers la sobriété et ses beuveries londoniennes, sa violence, ses humiliations.
    Saoirce Ronan interprète le rôle de Rona avec une intensité et une justesse qui nous font partager ses tourments et mieux comprendre leur origine.
    Les îles des Orcades, les tempêtes, la faune (phoques, roi caille) sont magnifiquement filmées. La bande-son électro est excellente.
    Emma155
    Emma155

    9 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2024
    Très beau film, qui décrit l'addiction du personnage interprété par S. Ronan, ses conséquences, et le travail ardu de sevrage et de reconstruction. On comprend aussi au moins partiellement l'origine de ses fragilités. L'interprétation est superbe, et le regard porté sur le personnage est à la fois vrai et plein d'empathie. L'histoire est racontée à la fois avec force et subtilité, sans jamais tomber dans la sensiblerie. Le film est à l'image des paysages du nord écossais qui en composent le cadre (et presque un personnage à part entière): beau, âpre, lumineux. Les spectateurs en recherche d'action pure pourront le trouver ennuyeux, aussi je le recommanderais plutôt aux personnes sensibles au thème de la rédemption, des tourments intérieurs, et à une forme de contemplation.
    Emmanuelle
    Emmanuelle

    3 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2024
    Un beau film, un peu dur, sur les ravages de l'alcool chez une trentenaire, et sur le difficile sevrage qui peut suivre. Une belle prouesse d'actrice, mais des allers et venues Passé/Présent un peu difficiles à suivre. Des paysages à couper le souffle.
    Un film long mais où l'on ne s'ennuie pas. On ne sort pas indemne de ce film.
    Joce2012
    Joce2012

    199 abonnés 559 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2024
    Ce film est fresque sur la vie à travers la nature calme et qui se déchaîne comme une vie avec ses hauts et ses bas, sa quiétude et ses tourments
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    331 abonnés 615 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 octobre 2024
    The outrun est un film dramatique de facture assez classique dont les deux sujets principaux sont une jeune fille, Rona, alcoolique et en recherche de sobriété et une région, les orcades, située au large des côtes écossaises.

    Le film utilise un procédé de narration " puzzle" avec des fréquents retour en arrière qui télescopent des situations du présent; Le visage et les cheveux de l'héroïne permettent de comprendre à quelle époque correspond chaque séquence.

    Le film explore une veine naturaliste des séquences démontrant la rudesse et la brutalité des éléments.

    Pas un mauvais film qui tient surtout à l'interprétation de Saoirse Ronan découverte dans le film "Brooklyn"
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    62 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2024
    Rona, une jeune Londonienne qui a détruit son couple en sombrant dans l’alcool, décide de trouver refuge dans les Orcades, ces îles perdues au nord de l’Écosse où elle a grandi. C’est ici, dans cette nature sauvage, qu’elle cherchera à lutter contre ses démons intérieurs pour trouver un nouveau sens à sa vie.

    Il y a quatre ans, Nora Fingscheidt m’avait bouleversé avec son très prometteur Benni, que je vous invite vivement à découvrir. J’étais donc assez curieux de découvrir son nouveau film, d’autant plus qu’en tête d’affiche, on y retrouve la grandiose Saoirse Ronan.

    The Outrun est donc un drame intime sur une femme qui cherche à se reconstruire en luttant contre le fléau qui la ronge : l’alcoolisme.

    Dès la scène d’ouverture, on est bluffé par ce qui sera l’un des atouts du film : la beauté des images. On y voit un plan qui raccorde un baiser dans une boîte de nuit à une séquence sous-marine, symbolisant l’alcool qui détruit la vie de Rona. Le film est constamment enveloppé d’un souffle onirique du plus bel effet, créant une ambiance presque hypnotique, entre rêve et réalité. Un vent qui s’abat sur cette région d’Écosse tout comme sur ces plans caméra à l’épaule, donnant régulièrement ce sentiment d’ébriété qui hante notre personnage… La beauté des images est aussi sublimée par les majestueux paysages des îles du nord de l’Écosse, qui en mettent plein les yeux et intensifient ce sentiment de solitude.

    Le film adopte d’ailleurs un rythme très lent et contemplatif, qui pourra en rebuter certains, mais il est totalement justifié par le combat que mène Rona et son besoin d’isolement pour réussir à se retrouver.

    On notera aussi la qualité de l’écriture, qui nous fait constamment voyager entre le passé et le présent, sans jamais nous perdre. Au contraire, ces deux temporalités se répondent et développent de manière très habile la psychologie du personnage.

    Mais surtout, le grand atout du film est clairement son actrice, Saoirse Ronan, qui prouve une fois de plus que ses quatre nominations aux Oscars sont totalement justifiées. Elle livre probablement ici sa plus belle prestation. Elle est présente dans chaque scène et porte littéralement le film sur ses épaules. Son jeu est d’un naturel saisissant, en osmose avec son personnage. Sans jamais forcer, et souvent sans prononcer le moindre mot, elle parvient à transmettre des émotions puissantes aux spectateurs.

    Cela dit, même si j’ai passé un bon moment, j’ai tout de même un bémol à émettre : l’utilisation de la voix-off. Même si elle apporte une certaine poésie, j’ai toujours du mal quand le cinéma privilégie le texte à l’image pour transmettre un message ou susciter une émotion. Cela vient sûrement du fait qu’il s’agit de l’adaptation d’un roman introspectif (j’ai d’ailleurs rencontré le même problème après avoir lu le fabuleux roman The Wild et en découvrant son adaptation cinématographique, qui abuse de la voix-off). Sans ces scènes, le film aurait probablement gagné en efficacité, notamment en étant plus court.

    Il n’en reste pas moins un film à la fois mélancolique et lumineux, mais surtout une très belle leçon de vie.

    https://www.critiquesdunpassionne.fr/
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