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Pierre
19 abonnés
176 critiques
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4,0
Publiée le 3 octobre 2024
Saoirse Ronan incarne une femme alcoolique qui tente de sortir de l'enfer de l'alcoolisme. Nous la suivons dans les îles du nord de l'Écosse. Certains moments j'étais perdu dans la chronologie du film. On peut s'attacher et avoir de la peine pour la souffrance à cause de sa dépendance. Saoirse Ronan elle était incroyable dans son rôle. Elle prouve encore qu'elle est une bonne actrice.
Rona est une jeune écossaise partie se ressourcer dans sa contrée natale où vivent encore ses parents : les îles Orcades. Dans ce décor humide et venteux, elle aide son père à s'occuper de son troupeau de moutons. Auparavant londonienne, elle essaie de se reconstruire après des épisodes de vie difficiles et notamment un passé troublant d'alcoolisme malgré sa jeunesse. En salle le 2 octobre.
spoiler: "The outrun" est l'histoire de la reconstruction d'une jeune héroïne tombée dans les affres de la dépendance. Le sujet de l'alcoolisme est traité sans fioritures et avec beaucoup de réalisme et de dureté. On assiste aux comportements destructeurs de Rona sous emprise de sa dépendance et la manière dont son entourage finit par se détourner d'elle pour se protéger. Le film parvient à faire de la prévention. Malheureusement, l'intrigue est découpée en de trop nombreux morceaux, rattachés par le biais des teintures capillaires du personnage. J'ai trouvé ce procédé fatigant. Enfin, les paysages sont trop mis en avant, comme une publicité de voyages.
Vu au festival Nouvelle Vague. Magnifique, poétique, qui vient faire vibrer jusqu’au cœur de l’âme, une aventure vivante et bouleversante portée par une sublime interprétation.
La bande annonce est trompeuse ! C’est un bon sujet ca joue bien mais wow c’est dur ! Attention ames sensibles… y a tellement de flashbacks sur sa vie passée qu’elle passe en revue de sa période alcoolique et c’est pas evident à recevoir en pleine tronche… en même temps c’est bien réaliste. Si vous n’avez pas le coeur fragile allez-y sinon « on vous aura prévenus » ca secoue.
Un beau film, un peu dur, sur les ravages de l'alcool chez une trentenaire, et sur le difficile sevrage qui peut suivre. Une belle prouesse d'actrice, mais des allers et venues Passé/Présent un peu difficiles à suivre. Des paysages à couper le souffle. Un film long mais où l'on ne s'ennuie pas. On ne sort pas indemne de ce film.
Le personnage de Rona, joué par Saoirse Ronan, est incroyablement attachant et son histoire trouble, de Londres aux Orcades, est rythmée, belle, et donne envie de s'échapper dans la nature. Un magnifique film !
Quelle bouffée d'air marin ! Waouh ! Des paysages magnifiques où se déchainent la mer et le vent. Un personnage principal mêlé de contradictions (de la colère, de la rage, de la résilience, de l'apaisement). La mise en scène, très originale, constituée de morceaux de vie, se distingue par la couleur des cheveux de l'héroïne
The Outrun est un film captivant qui profondément authentique. Saoirse Ronan livrZ une performance incroyable en tant que Rona, une femme luttant contre son addiction à l'alcool. L'histoire est divisée entre son présent, où elle vit dans les îles Orcades, entourée de paysages magnifiques, et son passé à Londres, où elle s'est perdue dans l'alcoolisme. Dans le présent, on la voit essayer de rester sobre, cherchant une nouvelle manière de vivre sans boire. Ces scènes sont empreintes de calme et de connexion avec la nature, ce qui contraste avec les flashbacks de son passé, où l’on voit clairement sa chute. Ces retours en arrière sont essentiels pour comprendre les douleurs qu'elle affronte maintenant, montrant comment l'alcool a détruit sa vie et même son grand amour.
Le film ne se contente pas de montrer les faits, il nous fait entrer dans l'esprit de Rona grâce à ses pensées intérieures, ce qui renforce l'attachement au personnage. Ce lien est soutenu par une réalisation visuelle riche, avec des plans soigneusement composés et des séquences qui évoquent une dimension poétique. Ce jeu constant entre le présent et le passé permet de mieux saisir l’étendue de son combat et ajoute une profondeur émotionnelle touchante.
Au delà de l’Ecosse, donc presque au bout du Monde, il y a les Orcades, une archipel battue par les vents et terre de légendes. Rona s’y réfugie pour quitter les nuits londoniennes, soigner son alcoolisme et ses démons intérieurs. Film sensoriel, à fleur de peau, balayé par la force de la nature et par une poésie panthéiste qui ne déplairait pas à Malick. Saoirse Ronan porte The Outrun comme personne d’autre n’aurait pu le porter.
Un beau film sur l'itinéraire d'une femme alcoolique qui retrouve le bonheur de vivre en s'exilant dans un île écossaise. Une actrice magnifique que l'on a déjà remarquée dans un autre film Ladybird.
The OUTRUN est un objet cinématographique étrange car le fond et la forme du film sont en contradiction. C'est l'histoire d'une jeune femme que la sophistication et le frénésie de la vie urbaine ont poussé dans le mal-être et l'addiction et qui se reconnecte au monde (et à elle) en se confrontant à la dureté de la campagne écossaise et en retrouvant le goût des choses simples. Une philosophie de bistrot digne des romans de Sylvain Tesson mais pourquoi pas ? Ce qui cloche, c'est la réalisation et le montage ultra-sophistiqués qui ne collent pas avec le message du retour à la simplicité. Ralentis, caméra-épaule, gros plans, jeux de focale, esthétique léchée et séquences façon clips. Nora Fingscheidt veut montrer son talent, et elle n'en manque pas, mais le contraste est trop violent. On voudrait oublier la caméra malheureusement omniprésente. Notons tout de même de très beaux plans (en particulier dans la dernière scène), une bande son de qualité et une nouvelle très grande performance de Saoirse Ronan.