Fabien Evrard

1 critique

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2,0
Publiée le 6 mars 2025
Pas vraiment de spoiler dans ma critique, tout est dans la bande annonce...
Une grosse déception, ce film avait tout pour être le film de SF de la décennie, les moyens, l'ambiance, le visuel, un thème assez profond sur l'immortalité, le clonage, les multiples, la rencontre etc... Les thèmes majeurs de la SF moderne.
Et on nous sert une fois de plus le méchant colonialiste américain contre les gentils indigènes extraterrestres, qui malgré leur forme un peu originale souffrent d'un anthropomorphisme hypertrophié!
Le méchant en question est une fois de plus une mauvaise caricature du magnat actuel (on y reconnais la fusion trumpmusk), pour ce point presque un plagiat de "don't look up".
Bref un gros gâchis, sauvé uniquement par une belle prestation de ce cher Robert qui tient le film à bout de bras (quand il en a...).
3,0
Publiée le 6 mars 2025
On pense parfois à "Total Recall" (1990) et "Starship Troopers" (1997) mais ici Bong Joon-Ho est plus maladroit dans sa satire avec une violence qui paraît plus gratuite, plus malsaine surtout sur deux séquences. En fait on comprend que le clonage est accessoire pour glisser doucement vers un pamphlet satirique anti-fasciste qui n'hésite pas à user de la violence comme d'une certaine fantaisie mais qui fonctionne plutôt moyennement, l'équilibre n'est pas très probant plombé aussi par un rythme inégal et un côté trop bavard. La performance de Robert Pattinson n'est pas pour rien non plus dans l'appréciation du film, excellent il accentue néanmoins le cabotinage ridicule de Mark Ruffalo. Il faut donc oublier la thématique du clonage et des répliques remplaçables, et accepter la partie satirico-politique pour apprécier le fil et sa douce dinguerie et ses séquences absurdes ou insolites. Au vu de la filmo de Bong Joon-Ho, ça reste une déception et devient son film le moins abouti.
Site : Selenie.fr
4,0
Publiée le 6 mars 2025
Même si le synopsis me chauffait vraiment pas mal, je ne faisais pas partie de ces spectateurs qui attendaient ce film avec grande impatience. Principalement car je ne suis pas spécialement fan de Bong Joon-ho, "Snowpiercer", c'est pas dingue et "Parasite" particulièrement surcoté. Mais ici, on retrouve pourtant un peu de tout, enfin beaucoup de thématiques qui tiennent au réalisateur, le film étant un peu la rencontre entre "Snowpiercer" et "Okja". En effet, comme dans ce dernier, nous retrouvons les thématiques écologiques, la cause animale et cette espèce de mise en scène de la cruauté et de la bêtise humaine et puis de l'autre, on y retrouve les rapports de pouvoir dans un univers très hiérarchisé. Et c'est là qu'intervient notre héros, Mickey, qui est un expendable, c'est-à-dire une personne à qui l'on fait faire toutes sortes de tâches dangereuses et potentiellement mortelles puisque sa conscience, enregistrée sur un disque dur, peut être à tout moment réintégrée dans un corps tout fraichement réimprimé. Bon, dans le fond, ce n'est pas bien original, de même que les questions éthiques que ce genre de technologie peut poser (le cinéma de science-fiction a déjà mis les pieds dedans), l'originalité réside ici dans la forme. C'est-à-dire que le réalisateur explore diverses thématiques au travers de son héros, le tout avec un humour très acerbe, notamment spoiler: avec les multiples, le fait de se retrouver face à une facette de sa personnalité que l'on rejette, le rapport à la mort qui prend soudainement une toute autre tournure, comment la copine gère le truc etc.
, en bref, le film parvient à nous captiver du début à la fin. Enfin, à la fin, pas vraiment puisque le dernier acte est peut-être le plus faible du film. En effet, le réalisateur se concentre alors principalement spoiler: sur le rapport aux aliens, et est même un peu too much lorsque Mickey discute avec l'un d'entres eux alors que l'on aurait aimé que le film reste centré sur son personnage principal.
Et puis, nous avons d'autres défauts comme les nombreuses sous-intrigues qui entachent le rythme du film, en plus de jamais vraiment les approfondir ; on a quelques fois l'impression que le film veut raconter beaucoup trop de choses. Concernant le casting, nous retiendrons surtout Robert Pattinson, excellent dans le personnage, capable de jouer une très large palette d'émotions mais également, entre autres, Naomi Ackie, Mark Ruffalo et Toni Collette. En résumé, si "Mickey 17" n'est pas parfait, il n'en reste pas moins très réussi sur l'ensemble.
3,5
Publiée le 6 mars 2025
Après le triomphe de 'Parasite', couronné à la fois à Cannes et aux Oscars, le réalisateur sud-coréen Bong Joon-ho revient à son genre de prédilection : la science-fiction. Avec 'Mickey 17', il déploie un univers visuellement riche, proche de la bande dessinée, où les personnages arborent des traits volontairement exagérés. Si le travail de production design est indéniablement soigné et immersif, la mise en scène, bien que maîtrisée, ne surprend pas et reste assez conventionnelle pour le genre.

La thématique de l'inégalité sociale, chère au cinéaste, est toujours présente, mais elle semble ici diluée par le cadre de la science-fiction. Peut-être est-ce la nature même du genre qui atténue la portée du propos ? Les antagonistes, avec leurs jeux parfois trop appuyés et leurs apparences caricaturales, nuisent à l’impact global du film. En cherchant à rendre son message accessible, 'Mickey 17' perd un peu de la subtilité et de la force qui faisaient la grandeur de 'Parasite'. Malgré ses qualités visuelles indéniables, le film laisse une impression mitigée, comme si son ambition narrative n’avait pas tout à fait rencontré sa pleine mesure artistique.
3,5
Publiée le 6 mars 2025
Belle surprise on se retrouve dans le futur Robert Pattinson est pris comme cobaye ou un rat de Laboratoire pour divers tests pour l'humanité donc il meurt à plusieurs reprises, par moment ça me paraissait un peu long en tout cas bien réalisée car il y a des scènes on ne s'attend pas Robert Pattinson incarne parfaitement son rôle et Naomi Ackie joue bien également et les autres acteurs surtout Mark Ruffalo et Toni Collette jouent bien leurs rôles détestable.
3,5
Publiée le 6 mars 2025
Scénario : Original, adapté d’un livre, rarement vu
Réalisation : des tentatives, plans continus et bien menés
Rythme : intense
Acting : bien, un peu trop « Comédie Américaine », Robert Pattinson au top
Ressenti final : très drôle et entraînant

C’est une petite pépite que nous livre Bong Joon-Oh, qui nous fait rire du début à la fin, qui questionne sur nos technologies, et qui rappelle l’émergence d’un personnage qu’on n’a plus envie de voir. Ça caricature, ça rigole, et c’est bien fait. Le comique de répétition, les acteurs et le montage saccadé nous embarquent à travers cette critique du monde moderne. Pari réussi !
3,5
Publiée le 6 mars 2025
En 2054, Mickey Barnes (Robert Pattinson), pâtissier raté, et son associé Timo, endettés jusqu’au cou, cherchent le moyen d’échapper à leur créancier de plus en plus pressant. Ils décident d’embarquer à bord d’un vaisseau spatial affrété par Kenneth Marshall (Mark Ruffalo) en direction de Niflheim, une lointaine planète glacée.
Mickey a, sans y prêter suffisamment d’attention, signé un contrat léonin autorisant Marshall à recycler ad libitum son corps : chaque fois qu’il meurt, dans l’exécution de tâches particulièrement dangereuses, Mickey est ressuscité par une bio-imprimante 3D. Lorsque la dix-septième version de Mickey est laissée pour morte au fond d’une crevasse glacée de Niflheim, mais miraculeusement sauvée par les animaux qui peuplent ses profondeurs, une dix-huitième version de Mickey est immédiatement imprimée. Deux Mickeys, 17 et 18, coexistent, en violation des règles de la colonie.

Voilà près de six ans que Bong Joon-ho a tourné "Parasite", sans doute l’un des films les plus réussis et les plus marquants de ce début de siècle (je m’en veux rétrospectivement de lui avoir refusé sa quatrième étoile qu’il méritait largement). Les atermoiements de Warner à distribuer son film suivant, tourné depuis deux ans, étaient de mauvais augure. Pourtant, "Mickey 17" coche toutes les cases.

C’est, au premier degré, un film de science-fiction qui en met plein la vue. Ses personnages hauts en couleurs, son voyage intergalactique, son scénario rebondissant réjouiront tous les spectateurs de 7 à 77 ans. Mais à la différence des blockbusters hollywoodiens qui épuisent des franchises essorées, "Mickey 17" nous propose une histoire inédite, inspirée d’un roman d’Edward Ashton que je suis curieux de lire. Elle se déroule dans un futur pas si éloigné de notre temps (rendez-vous en 2054 pour voir si cet avenir là se sera, ou pas espérons-le, concrétisé). Si les films de science-fiction se déroulent souvent dans des vaisseaux immaculés, "Mickey 17" est plus crade : le marron et le gris sont les couleurs dominantes à bord du vaisseau qui transportent Mickey vers Niflheim ; la nourriture qui lui est servie est répugnante ; on le voit qui sue, qui saigne, qui vomit.

"Mickey 17", comme les films précédents de Bong Joon-ho (dont il ne faut pas oublier qu’il a signé avant "Parasite" "Memories of Murder", "The Host", "Snowpiercer", "Okja"….), n’est pas un simple film de divertissement. C’est un film politique qui touche à beaucoup (trop ?) de sujets : le clonage, l’exploitation de l’homme par l’homme et la lutte des classes (cf. "Parasite" ou "Snowpiercer"), l’hubris des super-riches, la colonisation et le droit des peuples premiers, le respect dû aux animaux et à toutes les formes de vivant (cf. "Okja")…. Et même, au risque de donner à ce film plus de profondeur qu’il n’en a, Mickey 17 nous pose une question métaphysique sur la peur de la mort et, partant, le sens de la vie.

Il faut dire un mot de la distribution. Elle est épatante. Robert Pattinson, que j’ai longtemps tenu pour un bellâtre sans talent, est stupéfiant dans un rôle de loser sympathique à la coupe ridicule. Il réussit, d’un oeil écarquillé, d’un haussement de sourcil, à faire vivre plusieurs personnages (car, je l’avais oublié de la (trop ?) longue liste du paragraphe précédent, Mickey 17 pose aussi la question de l’identité et de la schizophrénie qui habite chacun d’entre nous). Mark Ruffalo s’en donne à cœur joie dans le rôle d’un milliardaire aussi décérébré qu’autoritaire, mix improbable de Donald Trump et d’Elon Musk. Toni Collette lui sert de Lady Macbeth. Mention spéciale à Anamaria Vartolomei ("L’Evénement") dans un (trop) petit rôle qui fait ses débuts à Hollywood.
3,5
Publiée le 6 mars 2025
Derrière le spectacle S.F barré que nous concocte Bong Joon-Ho, il y a une idée glaçante. spoiler: Celle d'un humain "remplaçable" dans la société capitalistique, qu'on tue et réplique à loisir pour remplir l'objectif
. En substance, la synthèse de Mickey 17, satire noire qui tend un miroir déformant sur ce qu'on connait hors des salles. C'est avec un plaisir renouvelé que le réalisateur sud-coréen aborde le genre après Snowpiercer, et il s'en donne à cœur joie pendant la partie introductive qui présente personnages, règles du jeu et renversement de table avec une remarquable fluidité. Le fond étant particulièrement hideux, Joon-Ho l'habille avec un humour décapant qui va de l'ironie grinçante à l'absurde total en passant par le potache. L'opportunité pour Robert Pattinson d'élargir un peu plus sa gamme de jeu et il s'en saisit avec brio. Aussi à l'aise dans la bouffonnerie que dans la sensibilité, l'acteur est à la hauteur du défi et il était de taille. Mais on y croise aussi Mark Ruffalo en gros industriel stupide dans un savoureux cabotinage spoiler: qui n'est pas sans rappeler quelqu'un (un indice : c'est un président américain)
. Et Naomi Ackie qui crève l'écran dans un rôle tout en force de caractère. Mickey 17 a de l'ambition, c'est clair. Sûrement trop, à en juger par certaines sous-intrigues qui alourdissent inutilement la narration. Je pense aux personnages de Timo et Kaï Katz, bien joués mais parfaitement dispensables. On peut également trouver que la dynamique entre Mickey spoiler: et son double
n'est pas poussée très loin. Et trouver l'épilogue un peu trop programmatique. On est plus proche d'Okja que de Parasite, soit un film qu'on retient plus pour ses idées que pour leur exécution.
3,5
Publiée le 6 mars 2025
Le problème c'est qu'on en a vu des films comme celui-ci, un scénario un peu déjà vu. Alors oui c'est bien réalisé, oui le jeu d'acteurs est correct, oui les décors sont pas mal. Mais ça n'en fait pas un grand film. On passe un bon moment quand même, mais c'est quand même en deçà des attentes
3,5
Publiée le 6 mars 2025
Une belle surprise, je suis allé visionner cette oeuvre en ne sachant que partiellement à quoi m'attendre. Et je suis agréablement surpris, ce film genre des genre habituels, un beau mélange d'un peu d'action, de SF, de dérangement, et une histoire prenante. Le jeu d'acteur est particulièrement réussi, et on se retrouve souvent dans cette mélasse dérangeante, horrible et en attente de ce qui va suivre. Quelques mystères sont encore présents lors de la fin du fim. Mais cette oeuvre offre une approche intéressante au clonage, à la terraformation d'autre planète, avec des sujets de fonds rapidement aperçu, d'un grand intérêt. Bref, un bon film assez atypique, et étrange, avec un mélange réussi, tour ce qu'il faut pour passer un bon moment.
3,0
Publiée le 6 mars 2025
Un déception à demi-teinte. On espérait beaucoup pour le retour de Bong Joon-ho. Espoir qui influence inévitablement le plaisir (ou non) en salle. C'est avec une certaine grossièreté dans le fond comme dans la forme que nous est proposé une uchronie manichéenne et verticale. La finesse d'un Parasite ou d'un Memories of Murder n'est pas au rendez-vous. On peut souligner tout de même la convaincante performance de Pattinson dans l'interprétation de(s) Mickey.
3,5
Publiée le 6 mars 2025
Après « Parasite » , Bong Joon Ho nous sort un absurde mais comique « Mickey 17 » avec des airs de blockbuster mélangeant science-fiction et un soupçon d’action.

Un bon délire loufoque qui se démarque par des idées de réalisation remarquables (les plans mêlant les doubles Pattinson sont super bien faits !). Et on ne manquera pas de souligner la prestation de Mark Ruffalo qui se régale dans son rôle.

Un bon divertissement qui ne révolutionne pas le genre et qui n’aurait pas souffert de 20 minutes en moins.
Mael Alimsa

1 critique

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3,0
Publiée le 6 mars 2025
spoiler:
Les relations entre les personnages sont pas aboutie mickey 17 n'est jamais mis face a c'est traumatismes hormis a la fin mais la réalité c'est quelle est bâclé c'est dommage.e film n'est pas mauvais et je pense qu'il trouvera peux être son public mais pour ceux qui sont fan du cinéma de Bong joon ho.
Je vous invite a allé voir le film mais vraiment le film est bien construit ça part juste de tous les côtés et trop d'intrigue et de développement de personnage sont laissés à l'abandon sans réel raison.
1,5
Publiée le 12 mars 2025
Auréolé du succès critique et public de Parasite, Bong Joon-Ho est de retour aux États-Unis avec Mickey 17. Film repoussé de multiples fois, le projet très attendu sort enfin en salle.
On y suit Mickey, un « remplaçable », ouvrier de l’espace il effectue des tâches mortelles et est à chaque fois régénéré en un nouveau clone. Il part avec une mission de colonisation d’une planète glacée menée par un homme politique déchu.
Ce film de science-fiction permet au réalisateur d’amener dans l’espace ses thèmes favoris de lutte des classe, d’inégalités sociales, de critique des élites et des politiques et ici une critique de la colonisation.

Le film est d’abord extrêmement brouillon, les divers conflits avec les producteurs et les remontages du film peuvent peut-être expliquer un script imparfait et confus.
Le film se perd en sous-intrigues inexploités ( spoiler: l’enfance du héros, les passages de flashback sur Terre, le tueur en série scientifique
) quand des personnages sont tout simplement abandonnés ou laissés sur le carreau au cours du film.
L’histoire en elle-même est plutôt intéressant au début avant de tomber dans le catastrophique, à mesure que le film sombre de plus en plus dans la carricature.
Car oui, Bong-Joon Ho pousse le trait pour marteler son propos et rend ses personnages et situations tellement caricaturaux qu’ils en deviennent ridicules. Les acteurs cabotinent notamment Mark Ruffalo qui campe un Trump de l’espace (avec casquette et cravate rouge, pas de danse, et émissions de TV) et son épouse jouée par Toni Colette. L’absurdité des situations et des réactions et choix des personnages rend le film difficile à suivre d’autant que l’humour généralement très lourd fonctionne très peu, sur moi en tout cas.
Le film aborde des questions très actuelles, celle du clonage et si les questions éthiques sont traitées au début on laisse à peut près tout tomber encore une fois au cours du film, la présence des deux clones qui pourrait être très intéressante n’a pas vraiment d’importance réelle, de même que la question des drogues abordée puis finalement sans importance et réel traitement non plus.

Là où un gros budget pouvait laisser espérer un film de SF ambitieux il n’en est rien. Les designs des vaisseaux, costumes et divers éléments de décors sont totalement inintéressants, tout est étriqué rien n’est spectaculaire de même que la planète visitée et ses animaux, qui ne bénéficient d’aucun effort de création.

On retiendra tout de même la bonne prestation de Robert Pattinson qui arrive à incarner les deux clones, en leur offrant deux personnalités distinctes pour ne pas perdre le spectateur.

Alors il est possible que ce film soit une provocation à l’égard des producteurs et à l’industrie hollywoodienne en général, mais ça donne finalement un film raté et oubliable.
Espérons le retour au plus vite de Bong-Joon Ho dans le cinéma coréen.
4,0
Publiée le 5 mars 2025
Un très bon film de science-fiction réalisé par Bong Joon-ho sur les dangers du clonage dans le futur.
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