Avis sur Mickey 17

🎬 MICKEY 17 - Bong Joon Ho | ⭐ 6/10

Alors que Parasite, le dernier long-métrage du réalisateur, est sans doute l'un des plus grands films de ce premier quart du 21ème siècle, les attentes autour de son successeur étaient évidemment gigantesques.

Est-ce parce que sa sortie a été plusieurs fois repoussée (ce qui n'est généralement jamais bon signe) ? Toujours est-il que le film, tourné il y a trois ans, en 2022, parait déjà quelque peu daté dans sa forme et dépassé dans son propos.

Si le volet politique, avec sa dénonciation d'un régime totalitaire et arbitraire, aurait pu être intéressant, Mark Ruffalo en fait vraiment des tonnes pour incarner ce dirigeant qui se révèle être le parfait combo entre Trump et Musk et la satire est trop lourde et l'ensemble too much pour réellement convaincre.

Ou alors, c'est peut-être parce que le timing n'est pas idéal et que le film se retrouve trop proche d'une actualité qui, chaque jour, nous laisse un peu plus penser que la réalité est en train de petit à petit rejoindre la fiction, que l'hyperbole parait trop grossière et facile pour en rire de bon coeur, et que si l'on rit, c'est plutôt du même jaune que celui de l'affiche...

Pour le reste, Bong Jon Ho se contente de recycler les thèmes déjà abordés dans ces précédents films, que ce soit Okja pour la cause animale ou Snowpiercer pour le côté dystopique.

Plusieurs scènes sont évidemment réjouissantes, les personnages sont majoritairement attachants, les acteurs semblent réellement s'amuser (quelle belle surprise de retrouver Anamaria Vartolomei, dans un anglais impeccable) et le film nous fait vivre un vrai moment de cinéma / divertissement, assurément, (même si la débauche de spectaculaire sur la dernière partie du film n'était sans doute pas nécessaire), mais l'on reste très loin du chef-d'oeuvre qu'est Parasite.

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Globalement déçu par ce film, même si l'idée de départ est assez originale. La bande-annonce nous faisait espérer mieux. Le casting est impeccable, et les décors et ambiance SF sont réussis. Beaucoup d'humour bienvenu. Mais le film traîne en longueurs dû à de nombreuses scènes inutiles (toutes les scènes avec le soi-disant "meilleur ami" de Mickey, les différentes romances, le cauchemar à la fin) qui viennent alourdir inutilement le film. On dirait un mélange de OKJA et STARSHIP TROOPERS, l'action en moins.

Après « Parasite » , Bong Joon Ho nous sort un absurde mais comique « Mickey 17 » avec des airs de blockbuster mélangeant science-fiction et un soupçon d’action.

Un bon délire loufoque qui se démarque par des idées de réalisation remarquables (les plans mêlant les doubles Pattinson sont super bien faits !). Et on ne manquera pas de souligner la prestation de Mark Ruffalo qui se régale dans son rôle.

Un bon divertissement qui ne révolutionne pas le genre et qui n’aurait pas souffert de 20 minutes en moins.

Mickey 17 : pas mal, spécial et original ! Moins bien que Parasite et Snowpiercer mais, un film de science-fiction à la hauteur et une belle performance d'acteurs !

Un bon film, on ne voit pas le temps passer. Une critique de la société actuelle et surtout américaine. ça reste un film mineur dans la filmographie du réalisateur comme ses deux autres films américains (Snowpiercer et Okja) mais ça reste au-dessus de la moyenne de ce qui se fait en ce moment.

Six ans après son chef-d'œuvre PARASITE, Bong Joon Ho revient avec son nouveau film MICKEY 17. Étant un grand fan du réalisateur, c'était même devenu le film que j'attendais le plus cette année.
J'ai donc évité toute image et tout texte en rapport avec le film, et j'ai bien fait, car la bande-annonce dévoile beaucoup trop de choses sur les nœuds du récit.

Pour faire simple, Mickey décide de partir vivre dans une colonie spatiale pour fuir ses dettes. Il se tuera littéralement à la tâche dans une entreprise qui le sacrifiera continuellement à travers des expériences et autres travaux à haut risque. À chaque mort, une nouvelle version de lui-même sera réimprimée, tout en conservant intacte sa mémoire.

L’idée de base est fascinante et, comme à son habitude, Bong Joon Ho mélange les genres pour nous livrer ici une comédie satirique de science-fiction. C'est même un film somme, où le réalisateur met tout ce qui lui est cher dans son cinéma. On retrouve un héros un peu simplet, la lutte des classes, la critique du capitalisme, mais aussi l'écologie… Comme souvent, il nous tend un miroir de notre société.

Mais le réalisateur ne fait pas dans la dentelle et pousse les curseurs à fond, au point d'en faire une comédie déjantée et parfois déroutante, dont l'humour burlesque risque de laisser une partie des spectateurs sur le bas-côté.

Le film est ainsi à l'image de son antagoniste, un politicien égocentrique qui est un mélange caricatural entre Donald Trump et Elon Musk. Dans ce rôle, Mark Ruffalo est en roue libre, avec un surjeu totalement jouissif, tout comme Toni Collette, qui en fait des caisses en incarnant son épouse manipulatrice.
Le film colle ainsi parfaitement à l’actualité, et la réalité semble même avoir dépassé la fiction…

Comme à son habitude, Robert Pattinson livre une très bonne prestation en incarnant les diverses versions du fameux Mickey. On n'est pas vraiment habitué à le voir interpréter un personnage aussi léger, mais il s'en sort très bien dans la comédie.

Par contre, à trop vouloir mélanger les genres et les thèmes, le film s'éparpille au point de devenir un joyeux bordel. Il multiplie les arcs narratifs sans vraiment les exploiter, les rendant parfois anecdotiques. C'est le cas, par exemple, du personnage d'Anamaria Vartolomei, qui apportait une certaine profondeur au récit avant de disparaître totalement de l'intrigue.
D’autant plus que le film est assez long, avec parfois un rythme inégal, notamment dans ce dernier acte interminable.

Le film s'éloigne donc malheureusement de son sujet principal, que j’aurais aimé voir plus développé : la crise existentielle de Mickey et sa peur de mourir, mais aussi le dilemme moral que pose son sacrifice, lui qui est considéré comme un simple objet que l'on peut jeter et interchanger pour le bien de l'humanité.

Au niveau de la réalisation, le film est visuellement très propre, avec des effets spéciaux bien intégrés, mais on regrettera tout de même une mise en scène qui manque d'inventivité par rapport aux autres films du réalisateur.
De même, la photographie est de qualité, mais si son côté terne colle avec le propos dystopique du film, il aurait peut-être été plus judicieux qu'elle soit plus flashy, tant le côté satirique et grandiloquent est mis en avant tout au long du film.

Bref, c’est pour moi un Bong Joon Ho mineur. Alors, ça n’en fait pas un mauvais film, et j’ai même pris un certain plaisir devant, mais j’ai tout de même un sentiment de gâchis…

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Apres la sortie d'excellents films tels que Okja ou Parasite, j'étais impatient de découvrir le nouveau film de Boong-Joon-Ho. Et, je n'ai vraiment pas été deçu, en tout cas, pas avant de voir la deuxième partie du film. Car oui, la première partie du film est géniale, mélangeant romance, comédie et action mais, malheuresement, la seconde partie du long-métrage se révèle être lente et beaucoup moins intéressante.
Donc, "Mickey 17" est un film que je vous conseille pour sa comedie et toute sa première partie mais clairement moins pour sa seconde.

MICKEY 17 : 12/20

Bong Joon Ho revient avec un concept super original dans cette satire à la fois futuriste et politique.

Mais une fois l’effet de nouveauté passé, l’imprimante se bloque : bourrage papier.

J’ai trouvé ça très littéraire, avec cette sensation de voir l’adaptation d’un roman amputé de plusieurs passages.

On ne comprend pas tout. Beaucoup de choses sont survolées, manquent de clarté et de contexte. C’est dommage, et parfois franchement tiré par les cheveux.

Sans parler du rythme catastrophique : des longueurs, des scènes interminables, très peu d’action, un concept bien trop sous-exploité. L’humour est là, mais il ne m’a arraché qu’un maigre sourire.

On sent que le réalisateur avait plein de bonnes idées, mais qu’il ne savait pas trop comment les retranscrire à l’écran. Encore dommage.

Aucun thème musical marquant, un sound design aux abonnés absents, pas de grosse scène d’action, aucun moment wow.

Côté casting, Robert Pattinson mettra tout le monde d’accord avec un jeu impeccable.

MICKEY 17 ne tient malheureusement pas ses promesses. Malgré un concept ingénieux et novateur, le récit s’embourbe dans un fouillis d’idées bordéliques et un rythme paresseux qui gâchent complètement le film.

Un bon gros délire, techniquement assez impeccable et qui pousse un concept très cool bien comme il faut. Bong Joon-ho a vraiment bien maîtrisé le côté divertissement et fun de son métrage sans omettre quelques messages plus intelligents qu’ils ne peuvent paraître. On peut reprocher le manque de subtilités, certaines faiblesses d’écriture ou une ou deux blagues de mauvais goût, mais globalement, c’était un bon plaisir assumé et décomplexé. Je note aussi un très très bon Robert Pattinson. 14/20

Le film est sympa mais ne m'a jamais transcendé. Ça manque de saveur et d'énergie malgré une histoire intéressante et des extraterrestres attachants.
Je m'attendais à mieux.

Film qui va diviser par excellence comme pouvait l'être un Mégalopolis de Coppola l'an dernier...on sort de la salle en se disant "mais qu'est-ce que l'on vient de voir ?". J'ignore si ce film mérite 5/5 ou 1/5 mais pour ma part je vais lui donner 3/5. Dans les points positifs : le jeu d'acteur de Robert Pattinson. L'une des plus grandes qualités d'un acteur pour moi est cette capacité à jouer différents personnages et il arrive ici à le faire parfaitement. Par opposition, on peut citer un Ryan Reynolds (que j'aime bien aussi) mais que l'on va toujours retrouver dans le même rôle. Le personnage de Mickey est intéressant à suivre et le devient encore plus au bout de 45min spoiler: (quand Mickey 18 fait son apparition)
Autre point positif : le concept du film est hyper intéressant mais hélas va en découler l'un des plus gros défauts à savoir son exploitation. spoiler: (Mickey 17 explore le concept de clonage ++ avec sauvegarde de la mémoire et réincarnation infinie)
Le film essaie de nous montrer les avantages de cette technologie mais ce n'est pas assez approfondi...au lieu d'opter pour une histoire pleine de rebondissements, Bong Joon-ho choisit d'utiliser cette idée au service d'une satire et d'une critique de plusieurs thématiques qui lui tiennent à cœur et qui sont déjà vues dans ses précédents films comme spoiler: l'opposition entre riches et pauvres, la préservation d'espèces animales, la colonisation, etc
Quelques scènes sont d'ailleurs fortes de sens ; je pense au moment où spoiler: le bébé de l'espèce locale est suspendue via un crochet. Ce passage illustre que peu importe où l'humain pose son empreinte, il veut s'approprier ce nouvel espace au détriment des espèces qui vivent déjà sur place et qui sont désormais au crochet de l'Homme...

Pour revenir au concept, je trouve dommage qu'il se retrouve dans un film autant loufoque et comique alors qu'on aurait pu avoir des séquences extrêmement touchantes et mémorables, spoiler: on n'explore que très peu la psyché du personnage de Mickey et on ne se questionne pas assez sur le manque d'éthique d'une telle technologie (hormis lors du début du film mais c'est hélas vite expédié)

Quelques points en vrac : les effets visuels sont très bons, la musique assez oubliable, le rythme est laborieux et l'histoire peu intéressante selon moi. Un petit mot sur les autres acteurs secondaires : ils sont globalement convaincants, Mark Ruffalo en fait trop mais bon c'est son personnage qui le demande donc ça passe. Après le Comte de Monte Cristo, Anamaria Vartolomei continue son ascension et j'ai hâte de voir son futur projet !
Pour conclure, c'est comme avec Megalopolis, certains vont crier au génie, d'autres vont détester et comme souvent je me situe au milieu avec un avis mitigé. J'ai peut-être raté certaines choses mais je trouve dommage que le concept de Mickey 17 (qui est génial) soit utilisé dans un film pareil...vraiment bizarre comme proposition mais elle a le mérite d'être originale. Vu la perf de Robert Pattinson, l'idée de base et la réalisation dans son ensemble, ça mérite quand même (un peu) mieux que la moyenne. Peut-être que je vais devoir le revoir encore 16 fois pour tout comprendre...

J'ai trouvé ce film SF sympathique, Robert Pattinson joue juste.
Par contre, je l'ai trouvé un peu mou voir ennuyant... 2h20 est beaucoup trop long, le réalisateur aurait dû partir sur 1h50 max ce qui aurait donner beaucoup plus de rythme au film.
L'histoire est intéressante mais je n ai pas été captivé plus que ça.

Film surprenant et parfois déconcertant que ce nouvel opus de Bon Joon Ho. Le personnage est voué à se répliquer après chaque décès. Un film de SF qui flirte parfois avec le comique de Brazil. Un film qui traite de colonialisme, de capitalisme emprunt de dictature. Un film qui va diviser.

Robert Pattinson est très drôle dans ce double rôle et l'idée du départ plutôt amusante, et vendue par la bande-annonce, se perd finalement au milieu du film au profit d'une timide critique de la conquête d'un nouveau monde sous la férule d'un magnat qu'on ne pourra comparer qu'à certains ignobles personnages qui empuantissent notre actualité. Aussi, difficile de ne pas penser à l'excellent Don't look up mais la comparaison s'arrêtera là car le présent opus est beaucoup moins acide, et surtout efficace, et c'est bien ce que je lui reproche : ne pas être allé au bout de son sujet.
Avis donc mitigé, vous l'aurez compris !

De la science fiction comme j'aime, qui nous fait questionner et philosopher sur l'éthique et les questions morale des avancées et progrès technologiques. Le tout avec humour et une certaine légèreté. Si vous avez aimé la série Fallout, je ne peux que vous recommander ce film. Un peu dommage pour la fin, mais qui n'enlève rien a plaisir que ce film m'a procuré