À la fin de l’année 2012, la réalisatrice Yelena Popovic a pu retourner dans sa ville natale, Belgrade, grâce à sa carte verte. Elle vivait depuis 19 ans à Los Angeles et n’avait pas pu assister aux funérailles de son père. De retour à Belgrade, elle a pu se rendre au service commémoratif. « Les deux sentiments qui m’ont particulièrement rapprochée de Nectaire d'Égine à cette époque furent la douleur et l’injustice. Ainsi que l’espoir et la foi qui sont les seuls moyens de continuer à vivre et d’aller de l’avant dans ces moments si difficiles. » Durant le voyage de retour, elle a lu un livre consacré à Nectaire d’Égine acheté à Belgrade. « Chaque mot du livre me parlait comme s’il était écrit pour mon âme. Je n’ai pas pu poser le livre avant de l’avoir terminé et l’idée de faire un film sur cette histoire inspirante m’a hantée pendant un an. » Après avoir effectué des recherches approfondies sur sa vie et écrit un scénario, elle déménage en Grèce en 2016 pour réaliser le film.
Le film a été tourné dans des lieux où Nectaire d'Égine a véritablement vécu et travaillé, en Attique et à Égine, où il a fondé son célèbre monastère, devenu un lieu de pèlerinage.
Le film est basé sur l’histoire de Nectaire d'Égine, archevêque de la Pentapole et fondateur du monastère de la Sainte-Trinité à Égine, qui a vécu durant la seconde partie du XIXème siècle et le début du XXème siècle. Appelé le « prêtre des gens ordinaires », il est resté fidèle à ses convictions jusqu’au bout, malgré les nombreuses persécutions, se heurtant pourtant à la mentalité très conservatrice de l’époque.
L’acteur américain interprète un homme paralysé guéri par Nectaire d'Égine. Il a rapidement accepté de participer au film après avoir lu le script, séduit par le rôle et la personnalité de la réalisatrice : « Popovic est la principale raison pour laquelle je suis ici. Ce n’est pas un film destiné à faire de l’argent. Elle a la spiritualité, l’honnêteté, surtout en ces temps difficiles. Popovic fait des films en lesquels elle croit. »