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    Hokusai
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    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2023
    Alors que sa durée initiale est de 129 minutes, bien remplies, la sortie française de Hokusai est annoncée avec une longueur de 90 minutes seulement. Quel dommage, si c'est le cas, tant le film de Hajime Hashimoto ne prend son ampleur que dans sa construction, en deux époques principalement, celle de la jeunesse de l'artiste, fougueuse, rebelle et insatisfaite, et celle de la vieillesse d'un homme qui jugeait négligeable sa production d'avant ses 70 ans. Le peintre, dessinateur et graveur, qui utilisa pas moins de 120 noms ou pseudonymes, en guise de signature, n'est pas que l'auteur de la célèbre Grande vague de Kanagawa, il est aussi un témoin du "vieux Japon", encore fermé aux influences occidentales, une époque de turbulences où les autorités conservatrices jugeaient l'art comme "moralement corrupteur", allant jusqu'à détruire des œuvres et à emprisonner un maître comme Utamaro. Hokusai se démarque des biopics traditionnels, en négligeant une grande partie de la vie de ce "vieux fou de dessin" (il en laissé environ 30 000), et en s'efforçant de montrer le processus de création, comme on l'a rarement réussi à le faire au cinéma. Les qualités esthétiques du film sont indéniables mais ne surchargent pas inutilement son propos, autour de la passion obsédante d'un homme et de sa soif de liberté, dans un environnement qu'il espérait voir évoluer jusqu'à sa disparition.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    341 abonnés 645 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 avril 2023
    Petite déception avec cet HOKUSAI dont j'attendais beaucoup et que la bande annonce "vendait" bien mais que j'ai trouvé confus et difficile d'accès.

    Le synopsis : Japon, XVIIIème siècle. Alors que le pouvoir impérial impose sa censure sur les artistes, le jeune Shunrô, apprenti peintre, est exclu de son école à cause de son tempérament impétueux et du style peu conventionnel de ses estampes. Personne n’imagine alors qu’il deviendra Hokusai, célèbre auteur de la Grande vague de Kanagawa.

    De multiples aller retour entre passé et présent, une narration entre moments intenses de communion avec la nature ( ce que j'ai préféré) et des situations interpersonnelles compliquées à comprendre culturellement parlant.

    J'en suis sorti perdu et un peu frustré.

    PS / il semble que le film a été "remonté" pour l'Europe d'où peut être la gêne que j'ai ressenti....
    garnierix
    garnierix

    230 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2023
    Voilà un film comme l'amateur de ciné les aime. Quand on n'est pas très cinéphile, il faut savoir que c'est sur la création artistique en général, sur les estampes en particulier, et sur le Japon (si aucun de ces trois sujets ne vous attire, ou si vous n'êtes pas cinéphile, mieux vaut aller voir autre chose).

    Du début à la fin, l'art est au centre. Surtout quand l'art dérange (d'où dramatisation). Quand il dérange le gendarme, le moraliste, le traditionnaliste, ou même le professeur. Car "le clou qui dépasse appelle le marteau", comme il est dit et redit...

    Ce film, c'est tout ça, plus le style japonais, dans la légèreté d'un pinceau qui court sur le papier, comme dans la violence.

    C'est aussi la passion qui devient obsessionnelle (celle que connaît bien l'écrivain, le photographe par exemple), que ce soit près d'une mer démontée ou dans un coup de vent. À un âge très avancé, Hokusai dit "j'ai encore envie d'en découdre avec ce monde"...

    Il semble qu'il y ait un défaut (notable) dans ce film. Il semble que le temps aille trop vite pour l'histoire. Trop de discontinuités. On se demande d'ailleurs si cela ne viendrait pas d'une version réduite par rapport à la version sortie au Japon (40 minutes de moins). Si c'est le cas, honte au réducteur !

    A.G.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    375 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 avril 2023
    Ce film évoque la vie de ce grand artiste japonais. La réalisation de ce film bien structurée traduit bien l’art japonais de ce grand peintre dans l’univers où il évoluait pour exprimer son art malgré la censure culturelle terrible qui existait à cette époque au Japon. La réalisation est soignée avec une bonne reconstitution historique du Japon impérial au 19ème siècle. Ce film conviendra surtout aux amateurs d’art pictural.

    Bernard CORIC
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2023
    Si vous aimez le Japon, ce film est fait pour vous. Sinon c'est un peu long (même si c'est heureusement assez court). J'ai quand même failli m'endormir. Mais le film raconte un peu ce qu'était le Japon au 19eme siècle. C'est déjà ça.
    Cool_92
    Cool_92

    285 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 avril 2023
    Un beau portrait du peintre mais bien trop classique. Le film ne va pas au bout de certaines thématiques et se perd un peu. De plus, la beauté formelle s'accompagne d'une certaine lenteur, parfois poétique, parfois ennuyant.
    Patricia D.
    Patricia D.

    72 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mai 2023
    Comme sa superbe affiche, le film de Hajime Hashimoto présente un soin tout particulier à l'esthétique : costumes, coiffures, gestes de la main sur le papier, intérieurs, scènes de rue, paysages variés... procurent un pur bonheur des sens. Mais...
    Ce biopic sensé dérouler la vie d'Okusaï -et contrairement aux propos du réalisateur- occulte au moins une trentaine d'années de la vie de l'artiste. On a le sentiment de quitter le jeune et fougueux dessinateur alors qu'il vient d'être père pour le retrouver, sans transition, sous les traits d'un vieil homme aux cheveux blancs. Le film pêche également par excès de lyrisme et d'exaltation. Certaines scènes semblent filmées sous intervention divine, à la limite du grotesque, emportées par une grande vague sûrement.
    En conclusion, on sort du film un peu frustrée·e, avec le sentiment qu'il nous a manqué quelque chose...
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 mai 2023
    Le film n'est pas passionnant du tout. La scène d'ouverture, avec l'intervention musclée de ceux qui représentent la censure, donne le ton mais déçoit. Elle me paraît volontairement écourtée. Le film est annoncé à 129 mn sur le site de référence du cinéma imdb. Il a donc été tronqué de 40 mn chez nous. Cela oblige des ellipses un peu difficiles.Le film manque de rythme. J'ai assimilé des scènes poétiques à des lenteurs narratives pénibles. Oui le film est confus. Je regrette vivement le remontage spécial export du film.
    islander29
    islander29

    860 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2023
    Kanagawa ? Cela ne vous dit rien, c'est la fameuse vague de Hokusai. Qui ne la connait pas en effet ? Le film nous raconte l'histoire de ce peintre, en deux volets, avec une gigantesque ellipse....On passe de 20 ans à 70 ans en moins d'une minute...J'ai trouvé que l'idée aurait pu être mieux exploitée....Autant la seconde partie est émouvante, profonde, autant le premier volet est "flou" presque impersonnel....Déséquilibre donc, mais que l'émotion de la seconde partie rattrape à mes yeux, donnant même sens à la première partie. .. On pensera évidemment au film coréen de Im Kwon Taek . "Ivre de femme et de peinture" 2002, qui semble avoir motivé ce film subtil par moments, élégant dans ses peintures, et qui défend la liberté d'expression à une époque trouble du Japon.....Si vous aimez le cinéma, si vous aimez la peinture, vous avez deux raisons d'aller voir ce film au fond attachant...Je conseille....
    Muriel F.
    Muriel F.

    53 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mai 2023
    De belles images, des beaux kimonos, de beaux décors mais qui ne font pas un film inoubliable pour évoquer le grand peintre Hokusai. Certes il y a des plans sur le pinceau qui trace des lignes et des volutes dédiées aux estampes. On retrouve la fameuse vague... Les deux tableaux finaux au bleu indigo sont magnifiques mais j'ai eu du mal avec les acteurs dont le jeu était par trop appuyé voire caricatural et sans vraiment d'émotion. A voir, pour les amoureux de l'art mais pas pour le cinéma.
    Jean Pasquier
    Jean Pasquier

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2023
    un bonheur pour les yeux !!!!! cela fait plaisir de voir autant de beauté sur Grand Ecran, ça faisait longtemps. Hokusai est un grand.
    Arnaud
    Arnaud

    6 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2023
    Un plongeon dans l’époque et l’œuvre d’un des plus grands artistes de tous les temps. Passionnant de découvrir l’évolution entre le jeune et le vieil Hokusai et de découvrir dans quel contexte il a réalisé ses chefs d’œuvres.
    Jean-Marie C
    Jean-Marie C

    6 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 avril 2023
    j'ai l'impression que le réalisateur s'est un peu perdu, moi aussi d'ailleurs, trop de lenteur, trop de non-dit j'ai lâché le film dès le début en fait je n'y suis jamais entré, l'apprentissage ? Quel apprentissage ? Dommage, de belles images, de beaux dessins, Hokusai qui peint magnifique mais après ? Parfois c'est long et trop long, parfois c'est court et trop court. Déçu
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    79 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mai 2023
    ​         Un film manqué, comme on dit une occasion manquée. L'occasion de mettre en lumière un art -l'estampe- et un artiste fascinants. Mais, à part à ceux qui connaissent déjà très bien Hokusai et son oeuvre, que restera t-il de cette.... bouillie pour les chats? Quelques paysages sublimes; l'élégant tracé du pinceau chargé d'encre de chine sur le blanc de la feuille... Et puis, l'idée d'un créateur caractériel, mais (à part Rubens...) les créateurs géniaux ne sont ils pas tous caractériels? 
             La version projetée en France a été fortement amputée, par rapport à la version originale (bravo les distributeurs). Cela peut expliquer en partie les incohérences du film.        
             Tout d'abord, nous faisons la connaissance du jeune Hokusai (Yûga Yagira), employé chez un peintre d'estampes spécialisé dans les portraits d'acteurs de kabuki. Il a un caractère de cochon: dès qu'on le contredit, il s'en va. Il a donc des relations difficiles avec ses maîtres ou avec les écrivains avec qui il collabore (une part de la feuille est consacrée à la calligraphie, l'autre au dessin mais notre héros a tendance à déborder...); il se marie, il a une fille, et puis, splash, nous voilà bombardés sans préparation trente ans plus tard ,lorsqu'il est à son tour entouré d'élèves. 
         Entre temps, on sait qu'il est devenu une grande vedette -enfin le spectateur novice ne le sait pas forcément.... Alors qu'Hokusai est censé avoir une soixantaine d'années, l'acteur qui l'interprète (Min Tanaka) a l'air d'être centenaire. Une incohérence de plus...
           Le film fait référence, par moments, au climat politique qui règne à Edo en ces temps de shogounat finissant -il allait bientôt laisser la place, à la satisfaction générale, à commencer par celle de l'empereur... mais il n'en dit pas assez, du moins pour le spectateur occidental!
           Pour en revenir à la première partie du  film, il commence par le saccage de la boutique de l'éditeur Juzaburô Tsutaya (Hiroshi Abe) par les forces du pouvoir politique. Un peu plus tard, alors que les peintres sont réunis pour écouter une lecture, arrive la nouvelle: Utamaro a été arrêté! Oui, on sait qu'Utamaro Kitagawa (Hiroshi Tamaki), ami par ailleurs de Tsutaya, a fait de la prison -à condition de savoir qui était Utamaro, naturellement. Mais pourquoi le pouvoir s'acharnait il sur les peintres et éditeurs d'ukiyo-e? Pour des raisons politiques? Parce qu'ils étaient suspects de s'opposer à la dictature shogunale? Ou juste parce que le charmant Utamaro peignait des cochonzetés??
         Repassons à la deuxième moitié du récit. Il nous montre le précocement vieillard partir en boitant, s'appuyant sur le morceau de bois qui lui sert de canne pour ce périple d'où il devait ramener les sublimes 36 vues du mont Fuji. C'est poétique, c'est romantique, ça ajoute à l'aura si particulière du personnage mais est ce plausible? A mon avis, comme tous ces voyageurs croqués par Hiroshige ou Hokusai lui même, il devait voyager à cheval, recouvert d'une bonne pélerine,  et accompagné par un serviteur ou un élève...
         Un autre personnage hautement romanesque apparait dans cette seconde partie, l'écrivain Tanahiko Ryutei (Eita Nagayama), ami et intime d'Hokusai. Samouraï, donc déshonoré (et déshonorant sa famille) par l'exercice de ce vil métier d'artiste, mais déchiré, mais refusant d'y renoncer, il aurait été exécuté par ses pairs. Intriguée, j'ai été fouiller: Ryutei n'appartenait pas à un grande famille et par conséquent les samouraïs avaient peu de raison de s'intéresser à sa personne.... Alors, en plus d'être confus, Hashimoto aurait-il "arrangé" l'histoire? 
           Bref, hélas, et combien j'en suis marrie! vraiment pas recommandable. Il y a quand même quelques très belles vues qui font rêver...

    Jipéhel
    Jipéhel

    30 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2023
    Coup de gueule d’un cinéphile

    Tout le monde a vu, un jour, cette vague quelque part sans savoir pour autant qu’elle est signée d’un peintre japonais du XVIIIème siècle, devenu célèbre sous le nom de Hokusaï. Le réalisateur Hajime Hashimoto, - dont c’est le 1er film projeté en Occident, tente dans ce biopic de 90 minutes de nous plonger dans une période très troublée de l’histoire de l’Empire du Soleil Levant. Japon, XVIIIème siècle. Alors que le pouvoir impérial impose sa censure sur les artistes, le jeune Shunrô, apprenti peintre, est exclu de son école à cause de son tempérament impétueux et du style peu conventionnel de ses estampes. Personne n’imagine alors qu’il deviendra Hokusai, célèbre auteur de la Grande vague de Kanagawa. Ma déception est d’autant plus grande que j’attendais beaucoup de ce moment de pure beauté.
    Il semblerait que les distributeurs – en l’occurrence Art House – ont encore frappé, - cf. mon article de ce mardi -. Initialement, ce film durait 129 minutes. Pourquoi l’avoir réduit à cette petite heure et demie ? Evidemment pour des raisons de rentabilité. En réduisant sa durée de 40 minutes, on gagne une projection par jour dans les cinémas permanents ! Et pour ce faire on a visiblement revisité le montage n’importe comment et surtout en dépit du bon sens. Je comprends mieux maintenant pour quoi je me suis perdu dans ce récit haché par un incroyable nombre d’ellipses qui le rendent à la limite du compréhensible. Censurer un film qui dénonce la censure relève tout simplement du scandale. Quel dommage, car la beauté est là, dans les décors, les costumes, les accessoires, la musique et le jeu des acteurs. On aurait dû se réjouir de découvrir – et surtout de comprendre – l’évolution d’un artiste hors du commun, entre sa jeunesse fougueuse et sa vieillesse. Je regrette vraiment ne pas avoir été submergé par la Grande vague de Kanagawa. Grosse frustation.
    Les acteurs japonais jouent… japonais, avec cette outrance parfois irritante pour nous. C’est sûr, on est loin de l’Actor’s studio. Les Yûya Yagira, Min Tanaka, Hiroshi Abe, ont beau faire, ils ne parviennent pas à nous intéresser pleinement aux péripéties souvent trop confuses d’un des plus grands artistes de l’estampe. La reconstitution est belle, le scénario gâché par les coupes pour le moins intempestives qu’un distributeur ignare a crû bon de pratiquer pour des motivations purement vénales. Quel gâchis !
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