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missfanfan
88 abonnés
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4,0
Publiée le 11 mai 2023
Fan de cinéma japonais ,j'ai beaucoup aimé ce film, je m'étais fait offrir un livre sur ce peintre méconnu pour un noël et j'ai beaucoup aimé même si j'ai d'écroché par moment ( la fatigue ) , et j'ai trouvé la jeune actrice sublime et les acteurs bon comme d'ab Voilà du cinéma Japonais qui sais se réinventer et c'est très bien
Le spectateur (dont je suis !) ne sait toujours pas ce qu’il veut. Quand un film est court, il demande plus de longueur surtout quand ça lui plaît ; quand c’est long, il demande à ce que le film soit raboté de 10 à 15 minutes quand il frise l’ennui. Parfois court, c’est efficace. Parfois long, c’est jugé court ! Court ne devrait pas dire survolé. C’est le cas avec « Hokusaï », portrait d’un peintre japonais auteur de la fameuse vague de Kanagawa et du mont Fuji ; le récit est esquissé ! Trop d’ellipses pour un film court, ce qui a pour résultat des personnages, dont Hokusaï, pas assez fouillé. Dommage. A noter pour les fans des albums de Tintin (dont je suis !), Hergé s'était inspiré du peintre japonais puisqu'il a "reproduit" la vague dans "Les cigares du pharaon"...
Cela n’est pas la première fois qu’un cinéaste tente de percer le mystère de la création artistique ; déjà en 1955, Henri-Georges Clouzot (1907-1977) avait réalisé un documentaire, « Le mystère Picasso » alors que le peintre espagnol avait 74 ans. Après « Hokusai Manga » (« Edo porn ») (1971) de Kaneto Shindō (1912-2012), un nouveau film de fiction voit le jour : le réalisateur a fait le choix de se focaliser sur 2 parties de la vie du peintre Hokusai (1760-1849), ses débuts (à 25 ans) et sa vieillesse (à 85 ans). L’artiste adopte son patronyme, qui signifie « atelier du nord », en référence à l’étoile polaire (étoile la plus brillante de la constellation de la Petite Ourse) qui ne bouge jamais (car dans l’axe de rotation de la Terre), de 39 ans à 50 ans (il a eu une centaine de pseudonymes au cours de sa longue carrière). Le film est très académique dans sa forme, avec de très beaux décors intérieurs [notamment dans les maisons de prostitution du quartier de Yoshiwara à Edo (ancien nom de Tokyo jusqu’en 1868), rappelant l’esthétisme des « Fleurs de Shanghai » (1998) du Taiwanais Hou Hsia-Hsien (1947- ) et de « L’impératrice Yang Kwei-Fei » (1955) du japonais Kenji Mizoguchi (1898-1956)] et une très belle photographie, mais le film reste froid, sans émotion et trop elliptique (il manque 39 mn à la version française par rapport à la version japonaise). Sans compter l’absence de réel enjeu dramatique [on est bien loin de « Caravage » (2022) de Michele Placido où le peintre italien a eu une vie plus trépidante que le peintre japonais !]. D’où l’ennui qui s’en dégage. Le film se concentre surtout sur son œuvre majeure, « La grande vague de Kanagawa » (1831), peinte à 71 ans et faisant partie des 46 estampes des « Trente-six vues du mont Fuji », effleurant sa prolificité artistique en terme de dessins, d’estampes et d’illustrations de livres. Le contexte historique n’est pas du tout explicité [shogunat des Tokugawa (1603-1868) qui a pris comme capitale Edo alors que Kyoto est la capitale impériale] ainsi que la censure sur les artistes [arrestation d’Utamaro (1753-1808), ayant illustré un livre interdit sur le chef de guerre Hideyoshi (1537-1598) et ses 5 concubines] et leurs éditeurs tels Tsutaya Jūzaburō (1750-1797) (joué par Hiroshi ABE qui a tourné dans 3 films d’Hirokazu Kore-eda). Dommage ! Un documentaire aurait été plus efficace, à la façon, par exemple, de celui d’Ali Ray sur Mary Cassatt (2022). Hiroshi Teshigahara (1927-2001) en a réalisé un (23 mn) en 1953 mais sa courte durée doit être probablement frustrante pour une œuvre aussi abondante.
Un beau film court et contemplatif sur la vie édifiante d'un des plus grands dessinateur japonais de l'Histoire. De facture classique, ce film est néanmoins intéressant dans sa reconstitution historique et surtout dans sa façon d'aborder la création artistique. Les paysages sont magnifiques et la dernière scène est sublime.
Un artiste connu mondialement avec au final, une vie bien tranquille. Il se passe pas grand chose. Le film tient par sa representation du japon medieval
Lire la critique complète ici : https://doisjelevoir.com/2023/04/29/hokusai-la-sublime-histoire-du-plus-grand-peintre-japonais/
Ce film est une découverte captivante pour les amateurs d'art et les curieux de culture japonaise, mettant en lumière l'art japonais au 18ème siècle et l'œuvre de Katsushika Hokusai. La réalisation et la photographie sont superbes, mettant en valeur chaque détail des œuvres présentées. Le processus de production des peintures japonaises traditionnelles est élégamment présenté. La musique accompagne parfaitement chaque moment du film. Yûya Yagira incarne avec précision la personnalité et la sensibilité de Hokusai. On se laisse emporter par le destin du personnage. Un véritable chef-d'œuvre cinématographique qui émerveille et offre une exploration fascinante de l'art japonais.
Un bon film très intéressant sur la vie du peintre. Malheureusement, avec la coupure de 2h00 à 1h30, certains moments passent trop vites.... sinon, la musique, les décors et l'histoire sont super !
Quand tant de films contemporains sont trop longs et trop bavards, HOKUSAI prend le parti pris inverse de parler quasi strictement en images, et quelles images ! Cet opus est d'une très grande beauté plastique et invite ... à en savoir davantage sur la culture japonaise tant il feuillète certains épisodes de la vie du peintre en perspective cavalière à toute vitesse.
Le film est bien mais il aurait demandé un peu plus de creuser dans le personnage principal... J'ai bien aimé la première partie, ensuite, j'ai eu l'impression d'avoir un autre réalisateur pour la période Hokusai vieux. Par contre, je ne savais pas qu'il y avait autant de censure à cette époque.
Un film émotif et digne du cinéma japonais ombragé par les productions hollywoodiennes, reproduction historique un maximum fidèle et bonne performance artistique des acteurs et figurants
Film d'une grande beauté, costumes, paysages, intérieurs mais surtout exceptionnel dans la façon de montrer l'acte de peindre tant dans sa matérialité que dans sa nécessité intérieure. La longue biographie d'Hokusai n'est évoquée que sommairement en trois épisodes : sa formation, sa vie maritale et sa vieillesse d'une toujours plus grande liberté et puissance créatrice face au conservatisme dominant. Le film s'envole vers le sublime, servi par d'excellents acteurs et une mise en scène de plus en plus épurée et puissante. On en sort étourdi avec l'envie de mieux connaître ce grand artiste.
Joli biopic, entre realisme historique et illustration esthétisante. Il manque sans doute un peu d'inspiration dans ce qui apparaît comme une sage vision avec ses fulgurances et son esthétique soignée. Hokusai semble néanmoins réduit à quelques figures de style.