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    Le Ciel rouge
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    3,5
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    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    325 abonnés 3 001 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 novembre 2024
    Ce qui est longtemps une étude de caractères et de sentiments, avec un danger menaçant, devient finalement une tragédie. Le fil conducteur est l'écriture et l'observation refrénée, source de jalousie, de tensions, sur un rythme quelque peu lancinant. On aurait pu attendre davantage d'intensité à ce qui reste une petite curiosité.
    christophe D10
    christophe D10

    18 abonnés 654 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 novembre 2024
    Un film d’auteur qui manque cruellement de substance…
    C’est long, lent et assez ennuyeux…
    Bref pas indispensable du tout
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2024
    Chronique estivale (aux accents rohmériens) qui oscille entre légèreté et gravité, illuminée par la présence de Paula Beer. 2,75
    Marc L.
    Marc L.

    46 abonnés 1 607 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2024
    employé : c’est un peu comme un film d’Emmanuel Mouret mais en moins précieux et moins maniéré. Donc, ‘Ciel rouge’ est un film “Rohmerien” qui, après son entame un peu bizarre, presque fantastique, explore les hésitations, les volte-faces et replis stratégiques, les sentiments réfrénés ou exprimés de manière plus ou moins voilée, les interminables introspections et les blessures refoulées qui empêchent d’aller de l’avant,...enfin, bref, tout ce qui explique que les sentiments, chez les humains, passent par davantage d’étapes et de blocages que chez les singes. ‘Ciel rouge’, ce sont trois jours dans une maison au bord de la mer Baltique, alors que des feux de forêts menacent, et un récit qui se concentre sur la figure de Léon, hautain et renfermé, tellement autocentré sur son angoisse d’être reconnu et publié qu’il n’a ni le temps ni l’énergie de s’ouvrir aux autres ou de prendre en compte leurs sentiments, y compris quand certain(e)s, comme Nadja, lui tendent des perches. Ce déplacement du centre de gravité du quatuor, alors que le comportement de Léon va peu à peu reléguer ce dernier aux marges, se fait de façon très limpide et très naturelle, sans que les personnages aient besoin de discourir sans fin. Pour le coup, c’est tout de suite moins rohmérien mais si l’ensemble reste d’un esprit très français (mais qui parlerait en allemand), l’ angle de vue reste essentiel : même si c’est Paula Beer qui attire tous les regards, c’est le côté pesant, indécis et brutalement maladroit de Léon qui rend cette étude de moeurs sentimentales plus intéressante que la moyenne.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 632 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2024
    Christian Petzold, l’auteur du sublime « Barbara », revient avec un récit de marivaudage estival autour des affres de la création artistique. Quatre jeunes gens ne se connaissant pas vraiment vont vivre dans une maison isolée, se découvrir, se tromper (au réel comme au figuré) avec la mer et les bois en feu comme décor. Cette ambiance vacances d’été avec ses repas en extérieur, ses sessions à la plage, ses glaces et jobs d’été cache en réalité de la frustration, des tensions et du désir. Le climat va devenir glacial ; les masques vont tomber ; c’est un tournant dans la vie de chacun sans qu’ils ne le sachent. Débutant gentiment, ce film va gagner en complexité au fur et à mesure que les personnages se dévoilent. Seul le personnage principal (le jeune écrivain) nous est montré tel qu’il est dès le début, ce qui le rend peu sympathique ; par son regard, les autres dévoileront peu à peu leurs personnalités aussi. Ce personnage est aussi l’occasion de montrer la difficulté d’accoucher d’une œuvre littéraire. Paula Beer vue dans de nombreux films électrisent complétement la pellicule dans le rôle de la seule fille du quatuor ; un personnage fade au début et devenant fascinant jusqu’à un final énigmatique et troublant. Elle joue un rôle majeur dans l’installation d’un crescendo malaisant.
    A voir pour l’intelligence d’écriture de ses personnages et d’étude de caractère ; en mode quasi rohmérien.
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    Emmanuel Cockpit
    Emmanuel Cockpit

    65 abonnés 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2024
    Durant le confinement, le metteur en scène Christian Petzold avait visionné l’intégrale des longs-métrages d’Éric Rohmer et avait été influencé pour la réalisation de ce film. Comme chez Rohmer, les personnages batifolent au milieu de leurs sentiments amoureux, sont bavards et portés sur l’introspection. Il faut être attentif aux détails et aux attitudes filmées pour décrypter les pensées des protagonistes, ce qui pourrait rendre le film ennuyeux, avec une mise en scène plate. Une bonne réalisation n’est cependant pas liée à des mouvements de caméra tapageurs ni de montage flashy. Dans ce marivaudage évanescent en quasi huit-clos, le réalisateur décortique les sentiments cachés de ce quatuor dans lequel Paula Beer, qui nous avait ravis dans « Frantz », est lumineuse et Thomas Schubert, qui se débat dans son égo d’écrivain surdimensionné, est écrasé par sa sensibilité.
    mat niro
    mat niro

    360 abonnés 1 840 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2024
    "Le ciel rouge" est loin du film catastrophe que pouvait laisser augurer l'affiche. Cela ressemble plutôt à une étude moeurs sur des jeunes qui vont s'aimer et se déchirer au cours d'un été en bord de mer. J'ai trouvé dommage que le personnage central, c'est à dire l'écrivain tourmenté, n'inspire pas plus de sympathie au contraire de l'incandescente Paula Beer, rayonnante. Heureusement que le récit monte quelque peu en puissance quand la nature s'embrase pour nous extirper des questions existentielles de cette troupe. Pas transcendant mais pas inintéressant non plus.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2024
    Le titre, un peu bancal, annonce les tragédies estivales sur des régions entièrement dévastées par des incendies criminels. A l’origine, c'est la toile de fond du récit au sein d’une propriété de vacances près de la mer Baltique. Des jeunes gens vont vivre quelques jours ensemble, apprenant à se connaître et à se détester surtout de la part de Léon, un jeune écrivain qui ne supporte pas l’intrusion d’un couple. La femme visiblement le perturbe, et son copain en prend alors pour son grade. L’incendie se rapproche mais le romancier en herbe se renferme un peu plus sur lui-même , ne sachant pas comment dire je t’aime. C’est toute l’ambiguïté et la beauté de ce personnage hors norme qui devra malgré tout devant les circonstances participer à l’activité sociale du groupe. Toile de fond originelle, jusqu’alors prétexte, le fait-divers le confronte aux exigences véritables d’une activité littéraire, dont il sortira peut-être enfin triomphant. Petzold de bout en bout a dévié le fond de sa pensée. Le voici à la conclusion. Elle est grandiose !
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    amonje5
    amonje5

    6 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 janvier 2024
    J ai aimé ce film bien filmé sur la côte baltique.
    Le personnage principal est désagréable et pas très attachant contrairement à l actrice qui incarne une certaine liberté décontractée. L'histoire n est pas grandiose, mais si vous n avez rien à faire, c est bien joué.
    Julien C.
    Julien C.

    32 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2024
    Dommage que le film soit centré autour de cet écrivain autocentré et insupportable. On n'arrive pas à croire une seconde que le personnage joué par Paula Beer (lumineuse : c'est le principal intérêt de ce film) puisse éprouver le moindre intérêt pour ce gros mou antipathique. C'est pourtant ce que veut nous faire croire le réalisateur, qu'on a connu plus inspiré...
    Zedda Zogenau
    Zedda Zogenau

    3 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2023
    Un film d'été en allemand, comme réalisé par Eric ROHMER ? Christian PETZOLD suit les traces de PAULINE A LA PLAGE et y ajoute sa propre mélancolie. Quatre jeunes sur la mer Baltique ! Des flocons de cendre, des jeunes gens qui brûlent et des gens qui meurent quand ils aiment ! Un superbe film de Christian PETZOLD, encore une fois ! Depuis plus de vingt ans, le réalisateur allemand enchaîne les chefs-d'œuvre et découvre aujourd'hui la légèreté de l'été. Mourir pour!

    Thomas SCHUBERT a été nominé aux EUROPEAN FILM AWARD 2023 pour son rôle principal dans RED SKY / AFIRE.
    GARAL
    GARAL

    5 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2023
    Une allégorie des menaces et des craintes de notre temps.
    La peur n’empêche pale danger et inversement.
    Hervé L
    Hervé L

    78 abonnés 638 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 octobre 2023
    Un vrai bijou magnifiquement construit servi par de très bons acteurs. Un drame humain sensible et délicats avec des personnages crédibles et attachants
    Evelyne D.
    Evelyne D.

    6 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 octobre 2023
    Un 5 * pour un film qui m'a émue et m'a rappelé la jeunesse estudiantine parmi des intellos pas toujours à l'aise avec les sentiments. Le contexte climatique m'a paru juste aussi, les acteurs superbes. Une réussite.
    Lynebonnaud
    Lynebonnaud

    1 abonné 52 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2023
    Léon suit son ami Félix dans une maison de villégiature familiale au bord de la mer Baltique en lisière de forêt. L’endroit isolé semble idéal pour achever l’écriture de son second roman. Félix plus nonchalant doit lui élaborer un travail pour l’entrée en école d’arts. Arrivé sur les lieux, Léon déchante, la maison est déjà occupée par la nièce d’une collègue de la maman de Félix. L’improbable trio bientôt va encore s’agrandir avec la présence du maître-nageur de la plage la plus proche.
    Les plaisirs du bord de mer, le soleil, les soirées d’été, créaient un genre de cinéma appelé le film d’été. En France il est souvent associé à l’éducation sentimentale et sexuelle, du passage des jeunes gens à la vie adulte. On se souvient de « Pauline à la plage » d’Eric Rohmer. IL y a deux ans, Bergman Island de Mia Hansen-Løve mettait en scène la difficulté d’écrire d’un couple de cinéastes sur la sublime île de Fårö. Il y a dans « Le ciel rouge » ce même parfum d’un film un peu rohmerien qui se construit des petits riens qui font la vie de la communauté, et dont l’intrigue avance par petite touche. La présence de la forêt isole telle une frontière du reste du monde, mais aussi comme un territoire dangereux. Tous les sentiers se ressemblent pour facilement si perdre dès les premières images. Léon semble prisonnier de la forêt, on pense alors au Horla de Guy de Maupassant. Un craquement de brindilles et les angoisses montent et font palpiter le cœur. A l’heure du changement climatique, les forêts brûlent dans divers endroits du monde, en Suède, au Canada, en Sibérie, en Grèce, les hommes peinent à éteindre les grands incendies. Cette menace pèse sur le petit groupe insouciant, du fait du ciel qui rougeoie sous l’influence du feu à quelques kilomètres à la ronde.
    L’intrigue réside autour du personnage de Léon qui ne trouve sa place nulle part, ni dans la maison où son sommeil lui échappe du fait des bruits d’alcôve de cette co-locataire non désirée, ni dans le groupe qui se constitue malgré lui et s’amuse. Dans sa morgue, il se ment à lui-même et tente de se convaincre qu’il est cet écrivain d’un second roman, quand il peine devant un livre auquel lui-même ne semble plus croire. En spectateur indélicat de cette petite communauté qu’il ne parvient à intégrer, il s’éprend d’amour pour Nadja, tout en s’excluant lui-même tout seul du groupe. Il est fermé au monde, à la rencontre et à légèreté, qui lui permettrait de vivre, mais peut-être surtout d’écrire. C’est cette difficulté d’être au monde que Christian Petzold semble nous montrer avec ce personnage de mauvaise compagnie, qui fait l’expérience de la difficulté d’écrire parallèlement à celle de sa solitude aux autres.
    Le Ciel Rouge, nous laisse un parfum de vie délicat bien que la menace qui ourdie soit omniprésente, avant que ne frappe le drame. Avec Christian Petzold, nul doute que le film d’été a définitivement changé, et perdu de son insouciance derrière l’apprentissage que Léon va devoir faire. Après Nina Hoss, le cinéaste allemand semble avec Paula Beer avoir trouvé la nouvelle muse de son cinéma, une constante, les deux sont captivantes à l’écran pour incarner les personnages féminins dans ses films.
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