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    Le Ciel rouge
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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    680 abonnés 2 992 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 septembre 2023
    Roter Himmel fait éclore sa matière mythologique, servant une réécriture des amants tragiques de Pompéi comme celle des fantômes de l’Histoire représentés par le Romancero de Heinrich Heine, dans un cadre forestier tout à la fois ancien par la mémoire des arbres et des plus communs – la maison dans les bois ne présente aucun intérêt économique ou architectural, pire commence à prendre l’eau ! Dès lors, l’incendie sert de ligature symbolique entre ces deux éléments, il rapproche les êtres, les histoires et les siècles au sein d’une histoire de passion amoureuse, dont le cliché de l’embrasement comme métaphore est révisé par le fait que celle-ci n’advienne que dans la distance de l’écriture. En effet, par la confusion de deux approches esthétiques, l’une réaliste – la tranche de vie étudiante rythmée par la répétition d’activités –, l’autre onirique, se métamorphose l’espace forestier, d’abord en plage où advient un semblant de « film estival », sous-genre essentiellement français et américain, puis en espace intérieur pour un auteur qui confond rêve et réalité. Ces marcassins enflammés sont-ils réels, ou sont-ils le produit d’un rêve éveillé ? La chanson « In my mind » (Wallners) sort initialement de la forêt comme pour nous envoûter.
    Christian Petzold veille à faire de Leon un spectateur paradoxal : constamment étranger aux situations qui se déroulent sous ses yeux, toujours juché à la fenêtre ou engagé dans une surveillance, il témoigne pourtant d’un égoïsme qui le rend aveugle et sourd aux préoccupations d’autrui. Son statut d’écrivain charge le récit d’une dimension métalittéraire importante, complexifie la représentation de l’artiste comme figure en quête d’inspiration qui soit s’isole et observe, soit s’adonne à la débauche et à l’ivresse ; rien de tel ici, Leon échoue en permanence dans ses relations humaines et dans la promotion de son nouveau livre, il est centre de l’attention et de l’image, mais un centre vide que ses vêtements sombres tendent à faire disparaître dans le néant. Le véritable centre, féminin, ne cesse d’aller et venir, de se déplacer, suivant un éloge du muable et du modeste. Leon apparaît tel un corps lourd qui répète inlassablement le mot « travail » dans l’espoir de se persuader et d’obtenir des autre une reconnaissance ; il se heurte à un décor tout à la fois léger et brûlant, marqué par l’été, la mer et les torses nus.
    Le film interroge ainsi la notion d’artiste par le biais des trois plans photographiques : faut-il se dire artiste pour l’être (gros plan sur Leon) ? pratiquer quotidiennement un art dans le cadre d’études (l’horizon de Felix) ? garder le silence et l’anonymat (le dos de Nadja) ? Cette mystérieuse Nadja, en tant que muse, compte ainsi davantage que l’artiste qui la vénère et lui échappe sans cesse, à l’image de la passante baudelairienne. Aussi le cinéaste allemand réactualise-t-il merveilleusement bien la définition du Beau selon le poète, articulation de l’éternel et du transitoire, au service d’une peur panique devant la fugacité d’instants qui, parce qu’ils ne sont pas pleinement vécus, construisent une nostalgie singulière, pleine de regrets : la nostalgie de moments manqués. Là résiderait alors l’essence de la création, dans la frustration de ne pas avoir vécu et dans la quête d’une procuration, plus tard, trop tard peut-être. Un immense film, ça c’est sûr.
    Joce2012
    Joce2012

    203 abonnés 571 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2023
    Film intéressant sur la créativité et le don que certains ont à être des écrivains et à écrire des histoires inventées
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    110 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 septembre 2023
    Ai vu "Le ciel rouge" film allemand de Chrisatian Petzold qui a obtenu l'Ours d'Argent lors du dernier Festival de Berlin. 3 garçons et une fille se retrouvent dans la maison de vacances des parents de l'un d'entre eux. Mais pour Leon rien ne va. Il imaginait être seul avec son ami Félix et il s'avère que la maison est déjà occupée par Nadja. Il pensait pouvoir travailler à l'écriture de son roman mais tout l'en distrait et l'en éloigne, il imaginait flirter avec son ami mais celui-ci s'épanche vers un autre. Pendant ce temps la campagne alentour est dévastée par un feu de forêt. 4 personnages, unité de temps et d'espace... je suis en terrain conquis d'avance. Cela pourrait être du Romher mais il n'y a jamais d'humour, ni de légèreté et les personnages ne sont guère attachants. Cela pourrait être du Dupieux mais ici aucune originalité dans les situations et le temps parait aussi long à Leon qu'à moi-même spectateur. Les dialogues sont convenus ainsi que les enjeux dramaturgiques. La fin n'est pas très inattendue et joue un peu sur les facilités. Pas de réel cinéma si ce n'est une photographie très belle, mais obligatoirement un ciel rouge feu qui contraste sur une forêt verdoyante de l'aube à l'aurore, ça en impose forcément au niveau couleur. Les acteurs masculins tout comme leurs rôles sont pâlichons et pour certains inexistants (comme celui de Devid). Seule Paula Beer illumine cette réalisation maladroite et nombriliste. L'actrice est excellente et a la palette de jeu la plus large et subtile. Ces petites histoires d'écrivain en mal de reconnaissance et de talent ne sont pas bien passionnantes. Il a manqué à Christian Petzold un producteur qui comme l'éditeur de Leon dans le film lui demande de revoir sa copie de fond en comble.
    Petitgraindesable
    Petitgraindesable

    20 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 septembre 2023
    Hélas, je ne sauve RIEN ! Ni le scénario, ni les dialogues, ni le rythme, ni le jeu extrêmement convenu de chacun et j'y inclus Paula Beer. J'avoue être atterrée par le prix décerné à ce film, et par les commentaires globalement élogieux de la critique.
    norman06
    norman06

    344 abonnés 1 660 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2023
    On reste partagé face à ce (faux) huis clos qui peine à trouver son rythme mais devient attachant dans sa deuxième partie, les troubles de la nature faisant écho à ceux des personnages. Mais les intentions demeurent obscures. Reste des acteurs impeccables dont la radieuse Paula Beer.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    78 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2023
         Un très beau film comme Christian Petzold sait les faire: graves, lents, réfléchis. Je dirais même que là, le film met un peu beaucoup de  temps à s'installer. On pressent vaguement spoiler: qu'on va peut être aller vers le drame
    , mais on reste longtemps dans ce "cinéma de copains", insouciants, vivant et aimant au jour le jour que les réalisateurs français pratiquent beaucoup. Par moments, on se croirait chez Rohmer..
       C'est l'histoire d'une solitude, celle de Leon (épatant Thomas Schubert!); déjà, il est rondouillard, difficile à vivre parmi des camarades minces, bronzés et sportifs! Et puis, il est écrivain et s'attaque à son deuxième livre -le passage toujours le plus difficile dans une vie d'écrivain! Or, il sait déjà que son éditeur, celui qui l'aide à travailler est très critique; et il va venir discuter avec lui dans quelques jours.
         Alors il doit absolument se remettre sur son manuscrit, c'est pour cela qu'il part s'isoler avec son ami Félix (Langston Uibel) dans une petite maison qui appartient à la famille de Félix, juste à côté d'une de ces magnifiques plages de la Baltique -anormalement peu fréquentée, parce qu'il y a des feux de forêt qui ont coupé l'autoroute; au loin le ciel est rouge... 
        Pas de chance, la mère de Félix avait déjà promis la maison à Nadja, la fille d'une amie, qui occupe ses vacances à vendre des glaces; elle a des nuits agitées, et.... est très jolie: c'est Paula Beer. Il y a encore le maitre nageur (-sauveteur, il y tient beaucoup..), David, beau comme un maitre nageur (Enno Trebs).
       Leon s'enferme dans sa solitude et sa mauvaise humeur; il va dormir dans le jardin, il ne suit pas les amis à la plage, il doit travailler. Mais il ne travaille pas: il tape vaguement sur une balle, et devant son ordinateur ouvert... il s'endort. Même son organisme est au refus! Felix, lui, qui doit présenter un projet pour être admis aux Beaux Arts, a trouvé un très bon filon, très ludique: photographier les estivants regardant la mer, de dos et de face. Même si Nadja lui démontre l'idiotie de son projet (quand il les photographie de face, ses cobayes ne regardent plus la mer mais le photographe...)
     Voilà, on ne peut pas en dire plus, mais c'est très beau, lorsqu'on aime le cinéma intelligent et méditatif
    PLR
    PLR

    462 abonnés 1 552 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 septembre 2023
    Une distribution « Les films du Losange », c’est la maison de feu Eric Rohmer, ainsi qu’une référence explicite dans les secrets de tournage à ce réalisateur et un grand prix du jury au festival de Berlin, voilà qui est normalement de bon augure pour le cinéphile. Le scénario va s’articuler sur l’amitié de jeunes gens perturbée par la présence d’un tiers (une charmante jeune femme). C’est la justification du côté romance et du genre rohmérien. Le ciel rouge, comprendre l’incendie de forêt qui est aux portes, ne viendra par contre que très tard dans le scénario et de manière accessoire, bien que portée par le titre. Nombre de spectateurs auront sans doute imaginé que ce serait l’occasion d’un plaidoyer écologique. Même pas !
    Pascal
    Pascal

    158 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 septembre 2023
    La filmographie d'Eric Rohmer continue d'inspirer certains cinéastes.

    Après le coréen Hong Sang Soo, le français Jacques Audiard ("olympiades"), voilà à son tour l'Allemand C.Petzold dont le dernier film a obtenu le grand prix au festival de Berlin (2023) - deuxième prix par ordre d'importance de la compétition.

    Défendu aussi par la critique Hexagonale, ce " ciel rouge" déçoit pourtant et pas qu'un peu. On cherche même ( selon moi) ce qui pourrait sauver ce film inaccompli du réalisateur du très réussi " Barbara".

    A travers l'histoire de deux copains qui viennent passer des vacances studieuses en bord de mer et font la connaissance d'une jeune femme et du gardien sauveteur de la plage ( pas impossible que ce soit surtout " Pauline à la plage" de Rohmer qui ait inspiré Petzold), c'est une réflexion sur les tourments de la création artistique, assorti d'un clin d'œil au réchauffement climatique, que propose notamment le cinéaste ( le thème de la bisexualité est aussi de la partie).

    Malheureusement, les dialogues, le casting ( on se demande sur quel critère on été retenus les trois acteurs principaux) ne sont pas à la hauteur.

    La fadeur générale, de cette plate mise en scène qui parcoure le film achève de m'en détourner.

    On retiendra ( à mes yeux) la prestation de l'actrice principale qui sauve les rares scènes qui tiennent la route et les dix dernières minutes ou le film décolle enfin.

    Eric Rohmer n'a toujours pas d'héritier et ce travail de Petzold démontre, mais en creux, la force de la filmographie du cinéaste de la nouvelle vague française et l'étendue de son talent.
    Yves G.
    Yves G.

    1 450 abonnés 3 474 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 septembre 2023
    Deux amis, Leon, un jeune écrivain qui peine à mettre la dernière main à son second roman, et Felix, étudiant aux Beaux-Arts censé achever un travail photographique, ont décidé de passer quelques jours au bord de la Baltique, dans la maison de campagne des parents de Felix. À leur arrivée dans les lieux, ils ont la surprise d’y découvrir la présence de Nadia et, à la nuit tombée, ses bruyants ébats avec son amant, un sauveteur prénommé Devid.

    Depuis que Wim Wenders s’est égaré sur des chemins de traverse, Christian Petzold est devenu le plus grand réalisateur allemand contemporain. On lui doit "Barbara", "Phoenix", "Transit", "Ondine". Petzold a le talent de révéler des acteurs exceptionnels et de s’attacher leur fidélité : Nina Hoss, inoubliable dans "Barbara", Ronald Zehrfeld, Franz Rogowski, le bec-de-lièvre le plus sexy du cinéma (ex aequo avec Joaquin Phoenix) et Paula Beer qui n’a jamais été aussi lumineuse, sans aucun artifice, qu’ici.

    Il dit avoir voulu détourner les codes du « film d’été », un genre balisé. Aux Etats-Unis, le genre tire du côté du thriller ou du film gore, quand les jeunes adultes résidant dans une maison isolée meurent mystérieusement les uns après les autres sous les coups d’un serial killer sadique. En France, dans la lignée de Rohmer, dont Petzold dit avoir découvert l’oeuvre à l’occasion du confinement, le film d’été est l’occasion d’amourettes aussi dérisoires que dramatiques. Petzold revendique ironiquement d’inventer le « film d’été allemand », une romance rohmérienne sur laquelle plane la peur de la mort, symbolisée par les flammes qui embrasent l’horizon et qui menacent la maison des estivants.

    Le résultat n’est qu’à moitié convaincant. "Le Ciel rouge" commence lentement, trop lentement. Sa mise en place est interminable, surtout à ceux qui avaient vu la bande-annonce qui en disait déjà tout en cent-une secondes. C’est seulement dans sa seconde moitié que Leon, cet écrivain autocentré, trouvera sa rédemption, tandis qu’il découvre successivement des facettes qu’il ne connaissait pas des personnalités de son ami Felix, de Nadia et enfin de son éditeur Helmut venu relire son manuscrit.

    "Le Ciel rouge" me laissera le souvenir troublant mais évanescent de la douceur d’un crépuscule après une journée trop chaude.
    La Tornade
    La Tornade

    10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2023
    Comment réussir un film avec un scénario bien construit, tel est le cas de Ciel Rouge. Cette histoire est prenante et attachante dans un contexte actuel... de feux de forêt... planète en détresse... la réalisation est subtile, le jeu des acteurs est parfait, Paula Beer est éclatante entourée de talentueux acteurs masculins. Film à voir absolument.
    selenie
    selenie

    6 188 abonnés 6 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 septembre 2023
    On constate donc qu'il y en a un qui n'a pas l'air de vouloir vraiment travailler, l'autre qui n e veut que travailler à tel point qu'il semble aussitôt coincé voir plutôt antipathique. Puis il y a une jeune femme qui semble libre et indépendante, et un maître nageur (pas plus à dire). D'emblée on sait ce qui se passe entre Léon/Schubert et Nadja/Beer mais on y croit pas, d'abord subjectivement par deux physiques peu raccord, plus objectivement parce que Léon est trop froid, distant, à l'égo surdimensionné et même assez condescendant, ce qui paraît complètement repoussant pour une jeune femme souriante et lumineuse. Outre ce jeu de séduction peu attrayant auquel on ne croit que trop peu il ne se passe pas grand chose tandis qu'on attend ou qu'on cherche le ciel rouge qui se fait attendre. Le plus intéressant reste la partie de la visite de l'éditeur, où les égo justement, les caractères se dévoilent jusqu'à ce ciel rouge qui fait signe de très loin. Le film n'est pas illuminé par un ciel rouge mais par le charme libertaire de Nadja/Paula Beer. Le reste est ennuyeux, pompeux même à l'image de ce Léon qu'on aimerait secouer un coup. Dommage.
    Site : Selenie.fr
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    95 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 septembre 2023
    C'est manifestement la climatisation de la salle qui a retenu les spectateurs, tant ce film est navrant.
    Certes, comme toutes les productions allemandes, la facture est professionnelle (son et image), mais on se voit infliger un scénario inepte, inintéressant et interminable qui s'appuie sur un acteur très mal choisi (un bon bourgeois fat et bien installé incarne un jeune écrivain tourmenté).
    En revanche, l'actrice est très crédible mais se fourvoie dans une histoire tellement tarabiscotée (franchement, ce maître nageur qui honore tour à tour la jeune femme et le fils du proprio...) qu'elle ne parvient pas à sauver film.
    ben desiles
    ben desiles

    42 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 septembre 2023
    Un écrivain en manque d'inspiration ne parvient à écrire un livre prometteur qu'en puisant dans sa souffrance, mais abstraction faite de la perte d'un ami dans des conditions tragiques, sa souffrance se limite à bien peu de choses, des complexes, quelques petites blessures narcissiques, une attirance à sens unique et des piqûres de moustiques. Complètement inintéressant !
    Ufuk K
    Ufuk K

    513 abonnés 1 468 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 septembre 2023
    "Le Ciel rouge" Grand prix du jury à la Berlinale cette année est un drame romantique allemand moyen dans l'ensemble. En effet le réalisateur Christian Petzold livre une histoire imparfaite en abordant son thème de prédilection l'amour, au niveau des qualités du film saluons la performance d'ensemble des comédiens notamment celle de Paula Beer et Thomas Schubert, certaines séquences légères, cocasse et émouvante illustrent bien le temps qui passe, l'émoi amoureux et la mort cependant j'ai trouvé le film assez ennuyant, les bons moments sont rares et l'intérêt au final se fait rare pour cette histoire intéressante mais qui s'oublie vite à la sortie de la salle.
    Gildas D'OLLONE
    Gildas D'OLLONE

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 septembre 2023
    Les émotions ne se diffusent pas naturellement dans ce film néo-romantique allemand. Cette ambiance affectée
    est altérée par le triste et austère environnement ( la maison, la forêt et la mer ).
    sans parler des personnages principaux qui sont peu attractifs à l'exception de Paula Beer dont la forte personnalité sauve le film.
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