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    Nos frangins
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    87 critiques spectateurs

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    Cinemadourg
    Cinemadourg

    766 abonnés 1 516 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2022
    Avec "Nos Frangins", le réalisateur Rachid Bouchareb ("Indigènes" en 2006) nous transporte en 1986 dans la nuit du 5 au 6 Décembre, durant laquelle Malik Oussekine et Abdel Benyahia vont perdre la vie par la faute de policiers, chacun dans des circonstances bien distinctes.
    Autant j'ai trouvé intéressant de revoir beaucoup d'images d'archives (presque trop à mon goût) de cette époque agitée suite au mouvement étudiant contre le projet de loi Devaquet, autant il est vraiment dommage que cette réalisation molle et sans âme vienne plomber ce biopic (proche d'un documentaire) pourtant dramatique.
    De plus, le film est assez confus dans sa première partie : les deux histoires s'entrecroisent pêle-mêle dans une chronologie non linéaire inopportune d'après moi.
    La copie finale est décevante, seul Reda Kateb tire son épingle du jeu dans cette oeuvre ne réussissant pas à capter l'émotion du spectateur.
    Fadasse et ennuyeux.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2022
    Un assassinat peut en cacher un autre ... Dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986, Malik Oussekine est battu à mort par les forces de l'Ordre. La même nuit, à Pantin, Abdel Benyahia est abattu par un policier ivre. Deux affaires qui n'ont rien à voir mais qui se situent au moment des grandes manifestations contre le projet de loi Devaquet. Montrer pourquoi l'un de ces meurtres provoque un scandale national alors que l'autre n'est révélé que tardivement, pour éviter un fâcheux amalgame pour le ministère de l'intérieur est l'idée de départ de Nos frangins et, ne serait-ce que le devoir de mémoire mérite de la saluer. Le réalisateur, Rachid Bouchareb, tient d'abord à contextualiser le film, avec force images d'archives (qui ne sont vraiment pas à l'avantage du gouvernement de l'époque, et pour cause), tout en s'attachant à la douleur et à l'incompréhension des familles meurtries. Certains pourront reprocher au film de ne pas avoir de réel point de vue mais celui-ci existe pourtant, sous-jacent et pleinement exprimé par les dernières images et la chanson de Renaud qui a donné son titre au long-métrage. Certes, cette sorte d’œuvre chorale semble parfois avoir du mal à trouver son unité (le personnage du membre de l'IGS, interprété par Raphaël Personnaz, n'a pas suffisamment de temps pour exister vraiment) mais la force du jeu de Reda Kateb, Samir Guesmi et Lyna Khoudri est suffisante pour pallier une mise en scène que l'on pouvait attendre plus vive. Et l'hommage à ces deux martyrs de la violence policière reste un geste nécessaire et salutaire dans une démocratie telle que la notre.
    Bambou45
    Bambou45

    54 abonnés 92 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 décembre 2022
    Déçue par ce film..heureusement qu'il y a des images d'archives...je dirai que c'est plus un film documentaire qu'un véritable film...les acteurs ont des rôles trop restreints,comme des figurants....pour ceux qui ne connaissent pas cette période de troubles et ces deux assassinats, oui ok. Mais sinon..... Reste Reda Khateb que j'adorë...
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    293 abonnés 394 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2022
    On sent dans le récit des faits que dresse Bouchareb et dans la place qu’il donne à l’émotion des familles la rage qui l’étreint. Car c’est en mettant en valeur les réactions corporelles, de la colère du frère de Malik Mohamed Oussekine (Reda Kateb) et de sa sœur (Lyna Khoudri) à la prostration du père d’Abdel (Samir Guesmi), qu’il fait de ces affaires politiques des expériences personnelles de douleur et d’angoisse. C’est cette incarnation qui ancre le film dans la mémoire plutôt que l’abstraction historique. C’est elle qui définit les enjeux politiques et moraux qui ont aussi valeur dans le présent.
    Bouchareb garde cependant une grande sobriété dans sa façon d’entremêler archives télévisuelles et radio d’époque (des manifestations contre la loi Devaquet à l’intervention de Maître Kiejman) et scènes de fiction. Pour éviter la distanciation qu’instaure la pure reconstitution, son scénario coécrit avec l’écrivaine algérienne Kaouther Adimi introduit des éléments digressifs comme Ousmane, l’employé africain de la morgue de l’Institut médico-légal, qui accompagne les morts de ses prières et de ses chants. La musique d’Amine Bouhafa contribue également à cette distance. Mais il ne renonce pas aux enquêtes policières et aux manipulations politiques car c’est là que se joue le scandale d’Etat : le mépris des familles et la recherche d’éléments pouvant détourner la responsabilité de la police face à la médiatisation de l’affaire Oussekine et la colère étudiante. Le lien entre les deux affaires est opéré par l’inspecteur de l’IGS Daniel Mattei (Raphaël Personnaz), imaginé par Bouchareb pour matérialiser ce lien entre deux assassinats la même nuit, ce qui crée une certaine confusion pour le spectateur en début de film. Le père d’Abdel fait partie de la génération qui accepte sa condition sans rechigner tandis que la fratrie de Malik s’insurge : cette confusion renforce cette évolution tout en montrant que leur destin est commun (et que rien ne change encore aujourd’hui au niveau de l’intégration). Mattei est de plus en plus mal à l’aise, en tampon entre familles et administration. Il fait surgir malgré lui dans le récit les questions morales et politiques qui font de Nos frangins un film incisif et éminemment actuel. (extrait du compte-rendu du festival de Cannes 2022 sur Africultures)
    PLR
    PLR

    465 abonnés 1 558 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2022
    Certains spectateurs d’aujourd’hui auront un souvenir des manifestations estudiantines de fin 1986 contre la Loi Devaquet entendant réformer l’entrée à l’Université. Ces spectateurs-là (j’en suis) auront l’avantage de mieux situer les évènements et donc de ne pas trop s’y perdre. Car sinon le récit est confus, brouillon, peu démonstratif, avec très peu d’investigation là où on aurait pu légitimement s’attendre à une reconstitution historique avec analyse politique, contre-enquête, quelque chose quoi... Au lieu de ça, quelques images d’archives (les manifestations de l’époque, les slogans, les postures des acteurs politiques du moment) mais une reconstitution minimaliste par bribes sans mise en perspective avec le recul et le jugement politique et citoyen que permettent les années passées. Centré sur le désarroi de la famille mais sans grande conviction dans le jeu d’acteurs. Le récit cinématographique n’aborde pas seulement l’affaire Malik Oussekine, rue Monsieur le Prince à Paris (vous voyez que je me souviens bien) mais une autre affaire également dont j’avoue ne pas avoir gardé le souvenir et qui relève davantage du fait divers. Malheureux certes mais un fait divers. Policier en civil ou pas, en service en pas, un individu ivre armé est quelqu’un de dangereux et nul n’a songé à l’époque à le couvrir et à faire de sa victime un symbole sur le fond de cette lutte étudiante. Ce qui ne fut pas le cas pour les policiers de la brigade de voltigeurs de sinistre mémoire (deux policiers sur un deux roues motorisé, le passager avec une matraque), sorte de Mad-Max à frapper partout et pourchasser tout le monde sur la voie publique. Le mélange des deux affaires outre que ça complexifie la narration (passages successifs de l’une à l’autre), fait perdre d’intensité aux deux. Au final, le plus grand moment d’émotion sera une chanson de Renaud sur le générique. Une chanson oubliée aussi.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    140 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2022
    Nos frangins est un film orienté vers un seul objectif : déclencher en nous le sentiment d'injustice autour des affaires Oussekine et Benyahia. Même s'il n'en prend pas la forme, on se rapproche d'un documentaire sur une époque, un contexte, des pratiques. Bien mais pas transcendant.
    Alice L
    Alice L

    164 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 décembre 2022
    Un grand film, un hommage magnifique et bouleversant à Malik et Abdel
    Les acteurs sont d'une justesse totale et la mise en scène de Rachid Bouchareb est d'une grande élégance
    Jylg
    Jylg

    42 abonnés 363 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2022
    Bien tristes affaires que nous ne devons pas oublier... souvenirs pas très glorieux de Pasqua et Pandreau, et pourtant c'était hier ... mention spéciale à l'excellent Samir Guesmi , formidable en père tellement déboussolé .
    Chris58640
    Chris58640

    210 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2022
    Tous les gens de ma génération savent qui était Malik Oussekine, et comment, où et surtout pourquoi il a été tué par la police de Charles Pasqua en 1986. Bien peu en revanche savent qui était Abdel Benyahia, mort le même soir, par la même main policière. C’est cette double tragédie que Rachid Bouchareb met en scène dans « Nos Frangins ». Il choisit de montrer les deux affaires en parallèles, qui ne se rencontrent au final que dans les couloirs de l’Institut Médico-légal, puis sur les bannières de l’immense manifestation de colère froide qui suivra leur mort. Il utilise beaucoup d’images d’archives, vraiment beaucoup, ce qui donne à son film des fausses allures de documentaires. Ca ne pose pas de problème et c’est même mieux comme çà, montrer Charles Pasqua salir les victimes sans vergogne vaut mille scènes de fiction. Le film bouscule la chronologie en ce qui concerne la partie Malik, on oscille entre « après » et « avant » en permanence, jusqu’à ce que Bouchareb filme son passage à tabac, dans une scène brève d’une violence inouïe. Pour la partie Abdel, le parti-pris est différent car la problématique est différente. spoiler: Dans ce second cas, la chronologie est respectée et pour cause, elle est scandaleuse : on cache sciemment sa mort à ses parents, on leur ment les yeux dans les yeux en leur laissant un espoir cruel, on se permet même de leur faire la morale ( !) pendant un temps interminable. La police française se couvre de honte ! Le point d’orgue de ce cynisme, c’est quand un policier parfaitement au courant de la mort par balle d’Abdel dit à son père qu’il faut, je cite « qu’il mette un peu de plomb dans la tête de ses enfants », sans commentaire…
    Les deux affaires ont beau être traitées séparément, elles se répondent, et se complètent. Pas grand-chose à redire sur le travail de Rachid Bouchareb, la bande originale est forcement sympa (Les Rita Mitsouko, Renaud, la Mano Negra…), la reconstitution soignée, la violence est montrée sans fard mais sans complaisance. Je trouve juste son film un peu court, presque expéditif sur certains aspects. Le scénario se concentre sur les 72 heures qui suivent le double drame, il se concentre sur le choc et sur l’émotion et nous laisse un peu sur notre faim quand au fond. On aimerait en savoir plus sur l’attitude de la police et (surtout) de sa hiérarchie, sur le zèle (ou pas) de la justice, sur le procès (quel arguments, quelle défense ?). Ce n’est pas le propos ici et c’est frustrant, Bouchareb pose des jalons (sur le racisme de la police, appelons un chat un chat) et s’arrête là. Peut-être pense-t-il que ce n’est pas à lui d’aller sur ce terrain ? Mais qui le fera alors, déjà qu’il a fallu plus de 35 ans pour que le cinéma français ose prononcer le nom de Oussekine ? 35 ans, une éternité pour un drame aussi important dans l’histoire récente, un drame qui changea (un peu) la doctrine du maintien de l’ordre en France. Le personnage incarné par Raphaël Personnaz, le seul personnage fictif de cette histoire, est étrangement écrit. spoiler: Bon petit soldat de l’IGS, il couvre, dissimule plus qu’il n’enquête et on ne sait jamais si il est conscient de sale boulot qu’il est en train de faire, c’est un personnage insondable, étrangement insondable. L’IGS, que les films et les séries policières montrent constamment en « méchants « vis-à-vis des policiers, est ici d’une mansuétude confondante. Quand deux CRS refusent de se présenter à eux (parce que c’est possible de refuser ?), ils ne vont pas plus loin et ne vont pas les chercher…
    Raphaël Personnaz n’est pas en cause car, comme tout le reste du casting il est impeccable. Reda Kateb, Lyna Khoudri ou encore Adam Amara sont très bien mais je veux faire une mention spéciale pour Samir Guesmi, bouleversant dans le rôle du père d’Abdel. Cet homme, qui parle mal français, qui vit dans une cité, qui baisse encore la tête devant les institutions, n’a pas la combativité de la famille Oussekine. Eux, parfaitement intégrés, éduqués et présent en France depuis 50 ans, refusent de baisser la tête, tiennent tête aux institutions et notamment à la Police et prennent un avocat. Ils ne parviendront malgré tout pas à rendre réellement justice à Malik dans un prétoire, mais sa mort hante encore les campus de toute la France. Parce qu’il est le premier film de cinéma à évoquer sa mort, même s’il le fait de façon frustrante et un peu trop prudente, ce film mérite qu’on aille le voir en salle, le cœur et le poing serré.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 974 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2022
    Nos frangins raconte les deux drames qui se produisent une nuit de décembre en 1986. Une nuit où à deux reprises, la police dérape et commet une bavure. Cet épisode survient alors en plein mouvement social et va mettre le feu aux poudres. Cette affaire, aussi connue sous le nom de Malik Oussekine est donc racontée. C’est brillant. C’est bouleversant.
    jean l.
    jean l.

    158 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 décembre 2022
    Film émouvant et réussi qui nous permet de découvrir les deux drames qui ont enflammé la France à juste titre
    Hier comme aujourd’hui, les violences policières sont toujours dirigées vers les mêmes victimes
    Antiero
    Antiero

    3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 décembre 2022
    Fiction Sans intérêt. Un docu fiction comme on dit, sans plus. Superbe brochette d acteurs perdus dans des archives à gogo d un fait divers de plus, manif et bavure comprises. Très sceptique....
    Margot1812
    Margot1812

    35 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 décembre 2022
    Nos frangins est un très beau film important et intergénérationnel. On retrouve l'exceptionnel talent de mise en scène de Rachid Bouchareb au service d'un casting 5 étoiles !!
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    375 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2022
    Ce nouveau film de Rachid BOUCHARED est très bien réalisé et monté avec des images d’archives qui s’insèrent parfaitement dans le récit de ces drames dus à des bavures policières. Le réalisateur a choisi de relater les circonstances de ces violences policières. Pour autant, ce n’est pas un film à charge, il s’en tient aux faits et il traduit très bien l’émotion des familles des victimes. Les interprètes de ce film ont su donner beaucoup de crédibilité à leur rôle respectif dans ce film

    Bernard CORIC
    Christoblog
    Christoblog

    826 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 janvier 2023
    Lorsqu'un film décrit des faits divers dramatiques récents comme le fait Nos frangins, il doit choisir entre deux options : la reconstitution minutieuse et documentée, ou le développement d'un point de vue mettant la psychologie de certains personnages en valeur.

    Rachid Bouchareb ne réussit ni l'un ni l'autre, en s'égarant quelque part entre ces deux possibilités.

    Côté reconstitution, il faut noter l'utilisation intéressante des archives, qui se mêlent habilement avec les images de fiction. Pour le reste, on reste sur sa faim, n'apprenant pas grand-chose de nouveau sur l'enchaînement des évènements durant ces quelques jours.

    L'introduction de personnages de fiction est particulièrement ratée : le flic de l'IGS par exemple, joué par Raphael Personnaz, traverse le film comme un spectre inexpressif. Il ne fait que ralentir sans raison l'intrigue.

    Les acteurs principaux surjouent tous leur personnage, Samir Guesmi dans l'égarement hébété, Lyna Khoudri dans l'effondrement dépressif, Reda Kateb dans la colère agressive puis l'incompréhension passive.

    Le découpage du film m'a semblé très mauvais. Le fait d'avoir saucissonné la scène fatale de l'agression en la répartissant tout au long du film m'a paru maladroit, voire même gênant : comme si Bouchareb voulait soutenir artificiellement l'intérêt du spectateur.

    Au final, et c'est un comble, j'ai trouvé que Nos frangins ne rendait pas justice au sort de Malik Oussekine, et encore moins à celui d'Abdel Benyahia, que le film semble d'ailleurs traiter plus superficiellement que celui de Malik, reflétant tristement une disparité de traitement au sein-même du film.
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