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    Nos frangins
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    tupper
    tupper

    135 abonnés 1 386 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2022
    « Nos frangins » est utile et même nécessaire pour les gens qui comme moi n’avaient pas connaissance de ces drames. Et même si j’étais jeune à l’époque, cela n’excuse pas mon ignorance dont je suis un peu honteux. Le film a la rigueur d’un documentaire et la forme d’un bon thriller.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    348 abonnés 661 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2022
    Rachid Bouchareb est un cinéaste que j’admire depuis longtemps. « Little Senegal » fait partie de mon Top 10 de films à emporter sur une île déserte.
    Avec « Nos Frangins » il continue à tisser une filmographie digne et humaniste.
    D’aucuns diront qu’il n’y a pas vraiment d’intérêt à revenir sur la mort de Malik Oussekine.
    Petit rappel : La nuit du 5 au 6 décembre 1986, Malik Oussekine est mort à la suite d’une intervention de la police, alors que Paris était secoué par des manifestations estudiantines contre une nouvelle réforme de l’éducation. Le ministère de l’intérieur est d’autant plus enclin à étouffer cette affaire, qu’un autre français d’origine algérienne, Abdel a été tué la même nuit par un officier de police.
    Ce qui frappe d’entrée, c’est la retenue avec laquelle Rachid Bouchareb installe les protagonistes de son récit.
    En contraste avec le bruit et la fureur des manifestations étudiantes qui déchirent les rues de Paris et la province, on assiste aux questionnements, suivis du désarroi et de la peine des familles.
    Rachid Bouchareb rappelle également que les deux victimes de cette nuit funeste étaient deux français qui voyaient l’intégration comme un moyen de faire corps avec ce pays des Droits de l’Homme si prompt à tendre sa Déclaration Universelle comme preuve de sa foi en la « Liberté, l’Egalité et la Fraternité ».
    Malik Oussekine projetait même de devenir prêtre afin d’être totalement français (on n’en saura pas plus que ce que le film entrouvre sur cette vie fauchée à 22 ans).
    Montage, photographie et montages sont admirables et le casting aussi exigeant que le film est digne avec un Reda Kateb d’une grande intensité.
    La bande son qui reprend les groupes de l’époque (Rita Mitsouko, Mano Negra…) et le procédé de montage entre images d’archives et scènes tournées créé une véritable immersion.
    Pour finir le film sans nier la part d’ombre qui fait déraper certains membres des forces de l’ordre se veut positif et optimiste en l’avenir.
    Ce film existe. C’est déjà une belle preuve que les choses avancent et s’il obtient plusieurs nominations aux prochains César, ce sera également justement mérité.
    Victoire M
    Victoire M

    15 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 janvier 2023
    Vraiment mauvais. Aucune histoire avec des dialogues sans émotions. Long et je n'ai pas compris l'histoire. Dommage car le sujet est intéressant et les acteurs très bien.
    Alexia Botter
    Alexia Botter

    3 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2022
    Très beau film sur l'histoire d'Abdel et Malik. Très beau travail de réalisation entre les archives et les moments filmés.
    LeFrancTireur
    LeFrancTireur

    1 abonné 38 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 avril 2023
    ce film est vraiment nul nul !! il est mal filmé, mal joué et relate une histoire de façon trop exagérée ! c'est vraiment pathétique ! on fait passer les gentils pour des méchants et les méchants pour des victimes !! vraiment un film a éviter
    Noemie Jacquin
    Noemie Jacquin

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mai 2022
    Je recommande, c'est mon coup de cœur de Cannes. Le film est fabuleux sur une actualité encore persistante. Merci au festival pour nous l'avoir fait découvrir.
    Marc Chevènement
    Marc Chevènement

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2022
    Un interessant chasse croise de bavures sordides, de cohabitation politique, d'images d'archive et de reels... de grands acteurs. Bouchareb nous donne la rage et l'emotion quand on sort de la seance
    selenie
    selenie

    6 331 abonnés 6 203 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 décembre 2022
    Le cinéaste ose un parti pris audacieux mais casse-gueule, et Bouchareb tombe malheureusement à pied joint dans l'écueil, à savoir relier les deux affaires qui sont pourtant si différentes sur les tenants et aboutissants et de surcroît sous-traite l'une pour finalement se focaliser essentiellement sur l'autre. En effet, l'affaire Oussekike s'impose dans le récit, d'abord parce qu'il a une portée politique évidente et un écho énorme dont la tragédie rappelle le temps heureusement passé des "voltigeurs", tandis que l'affaire Benyahia reste sur le fond un "simple" fait divers dont la portée a juste été dopée par le paramètre de temps avec Oussekine. Bizarrement, la famille Benyahia sont quasi absente dans ce film (d'ailleurs la famille s'est plaint de ne pas avoir été contactée), montrant un père un effacée alors qu'il a été très actif lors de la mobilisation. Par contre, on aime l'ajout du personnage fictif de l'inspecteur de l'IGS (Police des Polices), fictif mais dont on peut penser qu'il réunit plusieurs personnages ayant existé "tout en restant dans une réalité plausible" dixit Rachid Bouchareb. Le film est donc très intéressant, mais un peu trop manichéen, surtout dû à ce déséquilibre entre les deux affaires qui crée une frustration constante.
    Site : Selenie
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 décembre 2022
    Quelques mois à peine après la mini-série qui lui était consacrée, Malik Oussekine, bastonné à mort par la police dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986, en marge des manifestations étudiantes contre le projet de loi Devaquet, revient en tête d'affiche. Une affiche qu'il partage avec un autre Arabe, tué le même soir que lui par une bavure policière aussi scandaleuse, mais dont la mémoire collective n'a pas retenu le nom : Abdel Benyahia.

    Le réalisateur Rachid Bouchareb tisse une œuvre qui peut se lire comme la construction de la mémoire d'une identité maghrébine en France. "Indigènes" (2006) racontait l'histoire des  grands-parents, tirailleurs algériens et goumiers marocains, venus combattre en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. "Hors-la-loi" (2010) évoque les parents, engagés pour l'indépendance de l'Algérie. "Nos frangins", dont le titre lui a été inspiré par la chanson "Petite" de Renaud ("Cicatrices profondes pour Malik et Abdel / Pour nos frangins qui tombent…") est un mausolée érigé à ces frères qui n'aspiraient qu'à s'intégrer et qui furent les victimes d'un "racisme ordinaire" qui le leur refusait.

    Rachid Bouchareb sait y faire. Son film est haletant. Il entremêle des images d'archives qui ressuscitent une époque, celle de mon adolescence qui garda à jamais le souvenir de ce drame. Car Malik Oussekine est un nom qui résonne à nos oreilles et que nous n'avons pas oublié.

    Deux personnages et deux acteurs sortent du lot. Le premier est Samir Guesmi, décidément un des plus doués de sa génération, dans le rôle pourtant silencieux et ingrat, du père d'Abdel Benyahia, d'abord incrédule et bientôt pétrifié par le chagrin. Le second est Raphaël Personnaz - qui est ex aequo avec Anaïs Demoustier l'acteur le plus sexy que je connaisse - dans le rôle fantomatique - et créé de toutes pièces par les scénaristes - d'un inspecteur de l'IGS

    Le parti, on l'a dit, de "Nos frangins" est de réhabiliter la mémoire d'Abdel Benyahia. Ce parti est louable. Mais il nuit à la cohérence d'un scénario qui aurait gagné à se focaliser sur l'étudiant assassiné rue Monsieur-le-Prince.
    On découvre, avec son frère (Rada Kateb), stupéfait de cette découverte, que Malik était en train de se convertir au catholicisme et qu'il souhaitait devenir prêtre. Soit. Mais cela importe-t-il vraiment ? Plus intéressant aurait été d'approfondir les conséquences de ce crime : les marches silencieuses organisées dès le lendemain, le retrait du projet Devaquet et la démission du ministre de l'enseignement supérieur, la récupération de cette affaire par François Mitterrand qui lui permettra dix-huit mois plus tard d'être facilement réélu, les conséquences sur le mouvement étudiant et sur toute une génération de militants (Jean-Christophe Cambadélis, Julien Dray, David Assouline...).

    "Nos frangins" présente, à mes yeux, un dernier défaut. Il voudrait nous faire croire que le crime de Malik Oussekine est toujours d'actualité alors que trente-six ans ont passé. L'intégration des immigrés maghrébins s'est améliorée et même si le "racisme ordinaire" n'a pas disparu, les crimes abjects commis à l'époque ne sont plus de mise. Le projet de loi Devaquet a certes été retiré ; mais la sélection à l'entrée des études universitaires et la concurrence entre universités ont finalement été instaurées. Quant aux violences policières, dont le film voudrait nous faire croire qu'elles perdurent, en signalant que les brigades motocyclistes démantelées après l'affaire Oussekine ont été réinstaurées pour lutter contre les Gilets jaunes, elles ont été significativement réduites grâce à l'effet conjugué d'une formation plus stricte, d'une déontologie aux manquements sévèrement sanctionnés et d'une exposition médiatique qui ne permet plus de les cacher.
    chadiaku chad
    chadiaku chad

    2 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 décembre 2022
    Film sans grand espoir, de la politique à peine cachée.
    Vue le budget, aurait put traiter d'un sujet plus intéressant et moins raciste.
    Benito G
    Benito G

    677 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2023
    Nos frangins c'est une page d'histoire de France, une reconstitution pour ne jamais oublier. Racisme, violence et acharnement, rétention d'informations, mensonges d'état, procédure illégale...etc. La description précise et documentée d'une situation qui dérape et de dommages collatéraux symboliques dans le sens où les victimes n'avaient pas le profil de fauteurs de troubles ; mais avaient des origines nord africaines. Nos frangins expose le point de vue des diverses parties mais demeure un discours à charge envers une certaine police : une certaine brigade motorisée récemment réactivée par notre gouvernement et aujoud'hui sujette à polémique. Le film nous éclaire sur les évènements avec le recul nécessaire pour se faire et démontre in fine et si besoin était que la justice n'est pas le point fort de nos démocraties quand l'appareil d'état est en jeu et que, parmi nos institution, elle contribue à discréditer notre état de droit.
    Dommage que le scénario soit si... journalistique, riche et très complet mais manquant de poigne, d'une mise en scène plus relevée, en tous les cas moins raide.
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 951 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2023
    Une piqûre de rappel qui fait du bien à la mémoire. Le récit défile de façon classique même si je reconnais avoir été au début intrigué par un montage malin qui peut perdre le spectateur. Mais à travers le personnage de Raphaël Personnaz qui prête ses traits à un inspecteur de l'IGS, et à travers quelques petits indices, on comprend plus ou moins rapidement qui est concerné par son propre malheur.
    Ce que j’ignorai totalement, spoiler: c’est le désir de Malik de se convertir à la foi catholique.
    Et ce pour s’intégrer.
    Etrange réflexion de sa part, selon moi, il est inutile de se convertir au catholicisme pour se sentir intégré dans la communauté française. L’Etat français est laïc par définition. Evidemment, grand nombre de Français est baptisé mais cela ne fait pas de ce nombre des catholiques pratiquants.
    C’est un autre débat…
    I. GIZ
    I. GIZ

    28 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2023
    Incroyablement bien réalisé par Rachid bouchareb . Le climat des années 80 est reproduit à la perfection en y incluant des images d'archives. On croirait presque que c'est un film réalisé dans les années 80. Lyna kouidri et Reda kateb sont parfaits mais une mention spéciale pour Samir guesmi qu'on a l'habitude de voir dans des comédies. Ceux qui ne connaissent pas ces 2 affaires auront beaucoup à apprendre.
    C'est quand même déplorable de voir que cette police motorisé qui avait été dissoute en 1986 après l'affaire Oussekine a été réactivé par Macron en 2018 pour les gilets jaunes. Décidément on apprend rien!! Des brigades de police a moto legère on en voit qu'en Iran. 👎
    Jipéhel
    Jipéhel

    60 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2022
    Histoire d’une « bavure »

    Pour peu qu’on ait plus de 40 ans, on se souvient forcément de l’affaire Malik Oussekine qui va secouer la France durant plusieurs semaines. Rachid Bouchareb a décidé de s’emparer de cette page peu glorieuse de notre Histoire. Mais ces 92 minutes cachent d’autres sujets plus inattendus. La nuit du 5 au 6 décembre 1986, Malik Oussekine est mort à la suite d’une intervention de la police, alors que Paris était secoué par des manifestations estudiantines contre une nouvelle réforme de l’éducation. Le ministère de l’intérieur est d’autant plus enclin à étouffer cette affaire, qu’un autre français d’origine algérienne a été tué la même nuit par un officier de police. Un beau film à la réalisation novatrice et qui malgré son triple sujet ne nous perd pas en route. Bravo !
    Le talent et l’engagement de Rachid Bouchareb avaient éclaté en 2006 avec l’incomparable Indigènes qui n’était pas passé inaperçu à Cannes puisque le jury avait Le jury a décerné un prix d'interprétation collectif aux cinq acteurs principaux : Jamel Debbouze, Samy Naceri, Roschdy Zem, Sami Bouajila et Bernard Blancan. Depuis, sa filmographie nous a offert quelques bons moments – à part en 2019, le navrant Flic de Belleville -. Incontestablement, Nos frangins reste ce qu’il y a de plus abouti dans son œuvre. Triple sujet, car, outre l’affaire Oussekine, à travers le personnage de fiction du commissaire de l’IGPN, on fait un parallèle avec la mort beaucoup moins médiatisée de ce jeune algérien assassiné par un flic ivre. C’est passionnant et très réussi car, à part les remarquables performances de tout le casting, la réalisation mêle avec beaucoup de maestria les images d’archives et les plans tournés aujourd’hui, mais avec des moyens techniques des années 80. L’illusion est totale. Un film important et intergénérationnel. A voir pour que la mémoire ne s’éteigne jamais.
    A l’affiche on trouve que du bon et même du très bon avec Reda Kateb, Lyna Khoudri, Samir Guesmi, Raphaël Personnaz, Laïs Salamé, et beaucoup d’autres. Malgré le slogan, Plus jamais ça, resté dans toute les mémoires, ce drame est contemporain, et, hélas, toujours d’actualité. Le titre est inspiré de la chanson de Renaud, Petite, que l'on entend à la fin du film, où il parle de Malik et Abdel nos frangins qui tombent. Un film militant d’une grande efficacité qui se focalise sur les angles morts de l’actualité à propos des victimes oubliées. Un réquisitoire implacable.
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 décembre 2022
    « Abdel et Malik : plus jamais ça », des mots qui ont marqué l’aube de l’hiver 1986, symbole d’amertume et de colère, d’étudiants déjà dans un duel avec le ministre délégué, Alin Devaquet, chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, sous cohabitation gouvernementale de François Mitterrand et de Jacques Chirac. En tentant d’instaurer son projet, visant à engager la jeunesse dans la compétitivité, ce dernier fusille également le « savoir », que l’on défend avec une certaine condescendance. Rachid Bouchareb pose rapidement le contexte, à la force d’images d’archives, où le devoir de mémoire hante encore notre actualité. Le souci d’intégration et d’identité se discute au cas, mais le double homicide des étudiants catalyse davantage la nécessité de renouer avec ce combat, porté par une jeunesse qui s’éteint en espérant.

    Le réalisateur et scénariste de « Indigènes » et de « London River » nous projette dans le traumatisme, en laissant la violence dans le hors-champ, mais la démonstration atteint ses limites dès son exposition. Deux familles sont contactées en pleine nuit, sans savoir de quoi il retourne, mais sans nouvelle d’un fils ou d’un frère. La police a dès lors toutes les cartes en main. Ils détiennent autant la vérité sur leurs propres bavures que leur complicité dans un acharnement raciste, que « La Haine » de Kassovitz aura mieux poncé dans sa fiction. Ici, c’est l’hommage qui est de mise, mais le film ne cherche pas non plus à incendier les coupables ou un système, qui incite les étrangers à renier leurs origines. Tout cela manque de profondeur dans son propos, plutôt bien illustré, alternant aisément avec les archives.

    Cependant, il manque ce fameux commentaire du cinéaste, qui se ressent à peine dans ses personnages, à l’exception de Mohamed (Reda Kateb) et Sarah (Lyna Khoudri). La foudre ne tombe jamais deux fois au même endroit, mais rien n’empêche les deux familles, inconnues l’une de l’autre, de se lever et partir au front. Seules les forces de l’ordre sont casquées dans cette histoire, tandis que la foule se limite davantage à un mouvement, sans destination précise, dans le cadre de ce deuil national. Quand bien même cela aurait été vécu ainsi, le pessimiste de l’intrigue nous renvoie à notre incapacité de lutter. De même, l’inspecteur en charge de l’affaire, Daniel Mattei (Raphaël Personnaz), se situe également entre deux feux, celui de ses supérieurs et des parents de victimes, qui n’ont pas encore eu le temps de digérer leurs disparitions. La timeline consacrée ne tient qu’en une poignée de jour, idéal pour en saisir la douleur, dans une spontanéité sans faille, mais qui ne repose que sur les performances des comédiens. Tous en ressortent dignement, mais derrière, il ne reste pas assez de matière pour justifier le collectif qui en découle.

    « Nos Frangins » martèle l’idée d’intégration, notamment à travers des images que l’on a oubliées ou que l’on découvre. La fraternité est explicite dans ses intentions, mais ce bazar réclame une documentation plus pointue, même en optant pour un drame intimiste sur fond de Renaud, qui dégage toutes les peines d’une époque pas si lointaine, qui répète ses erreurs, tout comme le retour de l’escadron de voltigeurs, la flèche et l’arc d’une unité déchue, qui cogne avant tout sur un visage plutôt que dans un être humain. Ce film ne manque donc pas de sincérité, mais bien de tact quand il s’agit de rouvrir une plaie qui n’a jamais pu cicatriser.
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