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selenie
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4,0
Publiée le 12 janvier 2023
On constate que si l'ado a effectivement des conflits intérieurs et se questionne sur son "genre sexuel" le film traite des autres personnages, de la famille au sens le plus large dont évidemment la maman/Cruz. On est plutôt bluffé par l'écriture de Emanuele Crialese qui réussit à entremêler plusieurs thématiques de façon intelligente et subtile même si sur certains points cela oblige à seulement effleurer le sujet. Par contre le plus décevant est que le réalisateur insiste assez sur le mal être de l'adolescente pour au final délaisser le sujet en dernière partie. Par là même on peut se poser la question de la crédibilité quant à son mensonge, faire croire qu'on est un garçon à une autre fille quand on a 15 ans est maladroit. La performance de Penelope Cruz est juste sublimissime et fabuleuse c'est assurément un de ses meilleurs rôles, tandis que la jeune Luana Giuliani s'impose comme une jolie révélation. Outre les acteurs, le réalisateur fait montre d'une jolie fantaisie avec des séquences en Noir et Blanc qui impose les songes de l'ado dans des instants aussi grâcieux que drôles. La fin laisse un petit goût amer d'inachevé surtout concernant surtout la jeune fille, c'est dommage car on frôle le grand, très grand film. Site : Selenie.fr
Dans la Rome des 70ies, Clara (Penelope Cruz) élève ses trois enfants auprès d’un mari qui l’étouffe et qu’elle a cessé d’aimer. Son aînée, Adriana, est une jeune adolescente qui ne s’accepte pas dans son corps de femme.
À l’occasion de sa projection à la Mostra de Venise, Emanuele Crialese a révélé être née femme et avoir fait sa transition. Il s’est défendu du caractère strictement autobiographique de "L’Immensità" ; mais il n’a pas dénié que ce film empruntait largement à sa propre histoire et à ses souvenirs.
"L’Immensità" n’est pas un film sur la dysphorie de genre, la transidentité ou la transition de genre. Le serait-il, on le suspecterait à tort ou à raison de plaquer un vocabulaire ou des problématiques du XXIème siècle sur le siècle précédent qui les ignorait hypocritement.
Adriana n’est en effet pas le personnage principal du film ; même si l’histoire personnelle d’Emanuele Crialese la/le leste d’une lourde responsabilité.
Le personnage principal du film – comment en aurait-il pu être autrement ? – est la star Penelope Cruz qui, à l’approche de la cinquantaine, n’a jamais été aussi éblouissante. Plutôt que "L’Immensità" – un titre dont je n’ai pas compris la signification – j’aurais, paraphrasant Albert Cohen ou Georges Bataille, intitulé ce film "Ma Mère". C’est elle en gros plan qui monopolise l’affiche ; c’est elle qui constitue l’atout principal de ce film ; c’est autour d’elle, de sa relation avec un mari machiste et brutal, des violences conjugales, tant physiques que psychologiques, dont elle est la victime, de la relation privilégiée qu’elle entretient envers et contre tout avec son aînée, dont elle est la seule à comprendre et à accepter la différence, que le film s’organise.
Chaque apparition de Penelope Cruz met le feu à un film qui, sans elle, n’aurait rien eu de bien original. La luminosité des couleurs – ou est-ce là encore la présence de la sublime Penelope ? – m’a rappelé les décors bariolés d’Almodovar. Les variétés italiennes qui parsèment le récit en égaient le cours au risque parfois de lui donner un goût trop sucré – même si j’ai regretté de ne pas retrouver dans le film la chanson de la bande-annonce "Se telefonando" de Mina. Mais l’ensemble hélas n’a rien d’inoubliable.
Franchement, je n'ai pas compris l'objet de ce film, mais c'est beau, très beau. Félicitations au casting, qui a su dénicher des enfants vraiment doués. En particulier, la fillette, d'un naturel frappant.
Pour Pénope qui sauve le film, je mets 2. Sinon rien n'est attachant dans ce film qui enfonce des portes ouvertes, bourré de clichés où les enfants sont embarqués dans des situations caricaturales qui passent sans lien des rires aux pleurs, où les tableaux successifs déroutent et sont la preuve d'un scénario inexistant.
Si Emanuele Crialese a mis autant de temps pour écrire et tourner L’immensità (Terraferma, son avant-dernier long-métrage, datait de 2011), c'est sans doute parce que le film témoigne de puissantes résonances autobiographiques le concernant. Situé dans les années 70, au cœur de nouveaux quartiers romains, le récit se distingue par son atmosphère davantage que pour de véritables événements dramatiques. Il n'en est pas moins riche de nombreux thèmes (recherche d'identité adolescente, amour maternel, violence conjugale, dépression ...) non pas traités de manière lourde mais avec une réelle subtilité, en les entremêlant, à travers le regard d'une jeune fille qui se sent garçon. Le climat pesant qui règne au quotidien dans cette famille bourgeoise italienne typique de son époque est en effet rehaussé par le choix de couleurs vives, avec une mise en scène pleine de grâce et des intermèdes musicaux délicieux et gorgés de fantaisie (se souvenir que Rumore de Raffaella Carrà est une tuerie). Les deux personnages principaux (fille et mère) sont magnifiquement écrits et sublimement interprétés par Luana Giuliani (touchante) et Penélope Cruz (éblouissante, y compris dans les scènes de danse et de transe). Le rôle de cette dernière, d'ailleurs, de par sa densité et dans sa fragilité bouleversante, rappelle une autre mère inoubliable, celle qui était au cœur du merveilleux Fais de beaux rêves de Marco Bellocchio.
L'éternelle beauté de Pénélope Cruz est au rendez-vous dans cette chronique familiale au coeur "gros comme ça". "L'immensita" est l'histoire d'un enfant en quête d'identité sexuelle, de ses frères et soeurs qui l'aiment malgré les petits conflits, de son père qui ne le comprend pas et surtout de sa mère qui le soutient malgré les pressions et violences qu'elle subit. Une oeuvre sensible qui nous frôle comme une rosée du matin.
N'est pas Cassavetes qui veut (Une femme sous influence est l'évidente référence du scénario.) A part une jolie restitution des années 70, ce film ne sait pas vraiment quoi raconter : on aborde 50 sujets à la file, sans rien en dire au fond. Penelope Cruz fait ce qu'elle peut, et finalement elle ne peut pas grand chose pour sauver ce film qui se contente de compiler des scènes vues ailleurs. Sans intérêt aucun.
Très bon film de Emanuele Crialese (né en 1965). Du très bon cinéma italien comme il fait plaisir d'en voir à l'écran.
L'immensità raconte l'histoire d'une famille en crise à Rome dans les années 70. Pourquoi ce choix ? Je ne sais pas. Pour y débattre de thématiques contemporaines, violences domestiques? Trouble dans le genre ? Peut être... Mais le cadre est parfaitement rendu, la photographie et son grain d'époque, les couleurs, les décors seventies recherchés (bravo à Alessia Anfuso) et bien sûr la bande son avec les tubes du moment jusqu'au final de Patty Pravo en duo avec Johny Dorelli lors d'une émission de la Raï Uno.
L'histoire du couple incarné par le couple Felice (Vincenzo Ameto) et surtout Clara ( Pénélope Cruz) est une histoire éclatée. Il est cadre et roule en Alpha Roméo rouge décapotable; elle s'ennuie à la maison avec trois enfants à charge dont Adriana, l'aînée qui pense être issue d'un monde extraterrestre et qui se cherche en garçon plutôt qu'en fille.
Le couple bat de l'aile et tangue entre la trahison de Felice (avec sa secrétaire Marie) et l'extravagance de Clara qui aime danser et qui est malheureuse sous le soleil romain où elle n'a rien à faire. Le trouble d'Adriana est abordé avec délicatesse comme une crise adolescente. Adriana aime sa mère et souhaiterait la protéger. Elle intervient dans le monde d'adultes de ses parents plus qu'à son tour, affronte son père et voudrait peut être être la force qui apporterait ce qui manque à sa mère comme le duettiste de la chanson Love story à la fin du film répond à sa partenaire. Elle aime ce subterfuge, quand on la confond réellement comme avec Sara avec qui elle flirte, mais on n'en saura pas plus.
L'immensità emprunte aussi au cinéma italien, à Federico Fellini en particulier, par cette scène dans les sous sols, sorte de labyrinthe, d'une grande maison. Le maître a toujours aimé montrer au cinéma l'endroit et l'envers du décor...
Bien sûr, à ne pas oublier, superbe Penélope Cruz filmée de très près , dans des gros plans, et qui illumine de ses mouvements cette histoire triste... Pénélope Cruz qui joue le rôle d'une espagnole mais qui parle très bien l'italien ...
si je pouvais mettre 0 étoile je le ferai. il n'y a rien dans ce film que des scènes coupées qui se suivent sans aucun intérêt. Pénélope Cruz tient un de ses plus mauvais rôles. la réalisation est naze. il me tardait la fin du film
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce drame franco-italien porté par Pénélope Cruz en tête d'affiche. Nous sommes dans l'Italie des années 1970, nous allons suivre une famille et ses 3 enfants pendant quelques mois. Le réalisateur promène sa caméra de façon alternative sur 2 personnages centraux, abordant au passage 2 thèmes bien distincts. Tout d'abord la mère (Pénélope Cruz donc) : femme peu épanouie pétillant de 1000 feux en secret, écrasée par les conventions sociales de l'époque (le mari travaille et domine, l'épouse reste à la maison, élève les enfants et se tait). La libération féminine et l'égalité des sexes n'est pas pour tout de suite... Ensuite la fille aînée : mal dans sa peau, elle est née fille mais aimerait être garçon. L'époque ne se prête pas vraiment à ce genre de problème identitaire. Au final, rien ne bouge, rien ne change, rien ne ressort de ces situations. Je me suis totalement ennuyé devant ce portrait d'une vie conjugale malheureusement typique de ces années là : comme quoi, non, ce n'était pas forcément mieux avant !! Très peu d'accroche émotionnelle pour ma part : je laisse ce type de long-métrage aux puristes, aux esthètes et autres cinéphiles soi-disant éclairés. Assez barbant et sans réel intérêt. Site CINEMADOURG.free.fr
Film beau esthétiquement mais assez creux sur le déroulement des événements ! On ne peut pas être insensible à la souffrance des 2 personnages principaux (la mère, malmenée par un mari violent et volage et la fille coincée dans un corps qui n'est pas le sien) mais ça n'empêche pas l'ennui ! Dommage car Penelope Cruz qui parle italien dans un film, c'est généralement bon signe :) N'hésitez pas à découvrir "Non ti muovere" (2006) de Sergio Castellito, une merveille ! Et Penelope y tient pour moi un des rôles les plus bouleversants de sa carrière !
"Emmanuel Crialese" commit il y a quelques années le très bon "Respiro". Autant dire que "L'immensita" une production franco italienne bénéficiant de généreux moyens et de la présence de Pénélope Cruz au générique aurait pu être une belle expérience cinéphile.
Que nenni !
"Dans la vague des changements sociaux et culturels, Clara et Felice Borghetti ne s’aiment plus mais sont incapables de se quitter. Désemparée, Clara trouve refuge dans la relation complice qu’elle entretient avec ses trois enfants, en particulier avec l’aînée née dans un corps qui ne lui correspond pas. Faisant fi des jugements, Clara va insuffler de la fantaisie et leur transmettre le goût de la liberté, au détriment de l’équilibre familial…" [synopsis]
Malgré la très luxueuse reconstitution d'un Rome seventies, on ne croit pas vraiment à cette histoire un peu paresseuse de mère courage lorgnant assez honteusement vers Sophia Loren.
De plus le prétexte à raconter dans les seventies une histoire de désir de changement de sexe qui, soyons sérieux, est plus de notre époque contribue à rendre l'ensemble bien bancal et pas du tout crédible.
Ce n'est pas désagréable à regarder mais comme le dit si bien notre Joey Starr national, "c'est quoi le projet !"
"L'immensità" en compétition l'an dernier à la Mostra de Venise est un drame italien intéressant. En effet même si ce n'est clairement pas le film du siècle, j'ai trouvé que l'histoire aborde des thématiques intéressantes comme les violences conjugales, la dépression, la transsexualité et l'homosexualité au féminin à travers le regard d'une jeune adolescente avec une Pénélope Cruz tout en nuance dans son rôle de femme bafouillée et la révélation du film la jeune Luana Giuliani.
Quand on a réalisé un chef d'œuvre (Respiro en 2002), une carrière peut sembler laborieuse...C'est un peu le cas de Ce réalisateur E. Crialese, qui ne m'a plus guère étonné ni émerveillé...J'attends donc désespérément, et ce n'est pas ce film, qui joue sur la notoriété de Penelope Cruz, qui va inverser la "tendance".....Il faut être franc, le film manque d'audace, d'écriture, de scénario. Crialese, doit revenir à la réalité de l'Italie, ses galères, sa jeunesse, ses émotions, ce qui est loin d'être acquis dans l'Immensita, on se perd un peu avec cette famille, où tout le monde s'appuie sur la mère ( pourtant loin de la mama italienne), famille esquissée seulement, mais pas vraiment intéressante par la légèreté du scénario, voire des personnages.. Advienne que pourra, le film se termine .par un plan séquence enfin extraordinaire, qui met le spectateur dans sa poche;. L'idée serait de le faire pendant 90 minutes…N'est pas Fellini, qui veut, ce réalisateur doit voir plus grand et pas forcément en terme de Budget (pas de confusion)...A vous de voir
Très bon film qui met bien dans l’ambiance et nous transmet le mal être de cette famille pour plusieurs causes par la très bonne interprétation de tous les acteurs !