L'Immensita
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CINÉ FEEL
CINÉ FEEL

63 abonnés 236 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 19 janvier 2023
Je ne connaissais pas le cinéma d’Emmanuelle Crialese. J’ai juste été attiré par le thème ( en gros, une famille italienne disfonctionnelle - un must dans le cinéma italien-)et son interprète Pénélope Cruz qui, bien qu’espagnole, m’a toujours semblé être la réincarnation de Sophia Loren dont on ne dira jamais assez la splendeur. Et puis cette impression d’étrangeté à la lecture du thème du film : la relation d’une mère de famille avec sa fille qui vit mal son genre, sujet très contemporain ici plongé dans les années 70. Alors est ce que ce curieux attelage fonctionne ? Eh bien oui, absolument. Car c’est avant toute chose un voyage dans l’imaginaire d’une femme enfant, qui ne trouve son bonheur que dans la fuite, dans l’évasion vers l’univers de ses propres enfants. Cela donne des scènes tres belles : colorées, magiques, impeccablement chorégraphiees ( par Blanca Li), aériennes. Cela trouble le spectateur car on ne sait pas trop quel le point de vue de l’auteur, qui nous raconte cette l’histoire ( la mère, sa fille?). Certains critiques ont parlé d’une mise en scène encombrée de sucre et de violonades, mais non, c’est juste l’illustration d’une évasion vers un univers meilleur, celui de la RAI des grandes années, celui du festival de San Remo, c’est le rêve passager de devenir Adriano Celentano ou Patty Pravo Bref un grand coup de nostalgie magnifiquement raconté et filmé.
C’est un beau film, inventif, sincère, émouvant, porte par un casting magnifique et une actrice en état de grâce.
toinou
toinou

48 abonnés 706 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 20 mai 2023
Emanuele Crialese nous offre une bonne réalisation, et ce dès le premier plan qui commence dans le ciel. La mise en scène est très bonne et la photographie est très belle, tous est souvent très bien éclairé, ce qui instaure une ambiance très plaisante. C'est un drame familial très touchant sur l'histoire d'une adolescente qui cherche sa sexualité.

Penélope Cruz est excellente et nous transmet de la bonne humeur quand Vincent Amato joue aussi très bien mais en donnant des coups a sa femme (dans le film hein...).

La BO est très cool et le film est très plaisant avec un bon scénario et une famille principale pas forcément attachante pour tous le monde mais des personnages très bien écrits. Pour finir, j'aimerais soulever le plan des escaliers (présent sur une des affiches du film) qui est génial je trouve.
vincent COLLIER
vincent COLLIER

41 abonnés 135 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 22 janvier 2023
Un beau film sensible qui rappelle les grandes heures du cinéma italien.... Pénélope Cruz convaincante qui nous change enfin de ses rôles du genre de Pedro Almodovar.....belle réminiscence des années 70 à Rome.
FaRem
FaRem

8 996 abonnés 9 765 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 14 mai 2023
"L'immensità" est un drame familial intimiste autour de la relation entre Clara et sa fille Adri. La première tente de faire bonne figure alors qu'elle ne se fait plus d'illusion sur son mariage tandis que l'adolescente est en pleine crise identitaire. L'adolescence n'est déjà pas une période facile, mais quand en plus il faut apprendre à se construire dans un foyer à l'équilibre fragile, c'est encore plus compliqué. Deux personnes écrasées par leur environnement et une société patriarcale qui essaient de trouver leur place dans ce monde. L'histoire se déroule dans les années 70, donc on ne peut pas s'attendre à un traitement moderne puisque les mentalités sont différentes. Cependant, cela n'excuse pas le traitement totalement plat d'Emanuele Crialese. Son film n'a pas de profondeur avec un manque de développement criant. Ce qui sauve le film, c'est son esthétique, son ambiance, sa bande-son et surtout la rayonnante Penélope Cruz qui fait son maximum pour faire vivre cette histoire finalement très banale. Bref, un film décevant qui manque d'émotion.
ffred
ffred

1 762 abonnés 4 038 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 18 janvier 2023
Bien aimé jusqu’ici tous les films d’Emanuele Crialese, Respiro restant son meilleur. Sur le papier celui-ci promettait beaucoup. A l’arrivée, je ne suis pas totalement convaincu. Pleins de bons points cependant. Penélope Cruz est une fois de plus magistrale, de plus en plus belle et solaire. Rien que pour elle il faut voir le film. Le reste du casting est à la hauteur, notamment les enfants et la jeune Luana Giuliani dans l’autre rôle principale. La mise en scène est plutôt élégante, peut être un peu trop sage. La reconstitution de l’Italie des années 70 est splendide. Les images sont magnifiques et toute la direction artistique très réussie. Tout comme la bande-son, variété italienne, bien dans l’époque. Des scènes très dures, d’autres plus légères et drôles, ou d’autres très poétiques. Le problème est que le récit se divise en deux : le mal être de la mère et celui de la jeune fille se sentant garçon. Mais aucun des deux n’est vraiment traité à fond, même s’il s’entremêle parfois de belle manière. Sans parler de quelques autres thèmes à peine survolés (conditions des femmes, violences conjugales, carcan des traditions, intolérance…), mais difficile de tout développer. Si on s’attache tout de même bien aux personnages, l’émotion a souvent du mal à décoller. Il manque quelque chose pour en faire un grand et beau mélo. Mais L’immensità est fait avec beaucoup de tact, de sensibilité et de tendresse. C’est sans doute pour cela que, malgré ses défauts, il arrive à nous toucher quand même et on ne peut s’empêcher de l’aimer…Un joli film donc.
Jorik V
Jorik V

1 294 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 9 avril 2023
On aurait aimé l’aimer encore plus ce joli film italien. On aurait adoré qu’il nous envoûte comme on l’avait été, il y a plus de vingt ans, par le sublimissime « Respiro », une œuvre immersive, atmosphérique, belle et hypnotique avec laquelle « L’Immensita » entretient beaucoup de similitudes. D’ailleurs, on ne peut s’empêcher de se dire que le cinéaste italien Emmanuel Crialese, plutôt rare avec seulement cinq films en vingt-cinq ans, tente de nous refaire l’effet procuré par son meilleur film à ce jour. Comme une sorte de remake actualisé. Si c’était Valeria Golino qui illuminait le premier, ici c’est Pénélope Cruz qui irradie dans ce rôle similaire de mère fantasque et indépendante. L’actrice espagnole investit le cinéma italien avec brio, panache et volupté et s’avère l’un des atouts de ce film qui n’atteint pourtant jamais les sommets de « Respiro ».

C’est difficile à expliquer car on retrouve une mise en scène aussi élégante dont certaines des séquences confinent au magique et nous émerveillent la rétine avec des instants de pure grâce. On pense par exemple à ce plan de jeté d’uniformes à l’école, à cette séquence où les enfants se cachent dans un souterrain faisant ainsi peur à leurs parents avant que tout cela ne finisse en bataille d’eau sous le soleil couchant ou encore à celle du repas de Noel avec les mêmes enfants qui font des bêtises sous la table, nous rappelant ainsi l’insouciance et la malice de l’enfance. C’est très beau à regarder on ne pourra le nier et la reconstitution de l’époque ainsi que le patine de l’image couplée à quelques incursions en noir et blanc terminent de rendre « L’Immensita » comme un objet cinématographique visuellement de haute qualité. C’est plein de justesse dans le portrait de famille et de l’enfance, cependant le script navigue un peu à vue, sans véritable direction.

Et on ne peut s’empêcher de trouver que le charme fonctionne moins. Ou par à-coups, par intermittence sans nous absorber totalement. La relation mère-fille est magnifique et pleine d’acuité, certainement en partie autobiographique, mais les thématiques très actuelles de la masculinité toxique (que le patriarcat à l’italienne de l’époque représente assez bien) ou l’identité de genre se fondent mal dans cette histoire se déroulant il y a près de cinquante ans. Ou Crialese ne les prend pas assez à bras le corps, ne les investit qu’en les survolant. Ce récit initiatique ou cette chronique de l’enfance manque d’une trame narrative plus fouillée, que ces seuls et simples instants de vie mis bout à bout pour davantage nous emporter ne compensent pas. Lorsque le film se termine, on se rend compte qu’il aurait pu s’achever plusieurs scènes avant comme continuer plusieurs scènes après. C’est plaisant, solaire et mignon sur bien des aspects mais « L’Immensita » n’a pas la puissance de son illustre aîné et semble n’en être qu’une petite déclinaison plus confidentielle. Il demeure néanmoins flatteur à l’œil et traversé par des moments en apesanteur totalement enchanteurs.

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weihnachtsmann
weihnachtsmann

1 238 abonnés 5 278 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 21 avril 2024
Superbe film intime où le personnage central de la mère est en détresse et toute la sensibilité des enfants est mise à l’épreuve.
C’est la façon de filmer qui est magnifique et les dialogues aussi.
Cette envie de s’évader à chaque fois par l’amitié avec la petite fille du camp ou les chansons qui sont des expressions de liberté exaltante. Et la fragilité de P. Cruz qui est tendre et émouvante.
Superbe.
Christoblog
Christoblog

848 abonnés 1 696 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 15 janvier 2023
Pas grand-chose à redire à ce nouveau film d'Emmanuel Crialese.

Le tableau des années 70 en Italie est très réussi, on s'y croirait. L'histoire du petit garçon né dans un corps de fille est d'une grande sensibilité. Il est d'autant plus touchant qu'on comprend qu'il s'agit de l'histoire intime du réalisateur lui-même.

Penelope Cruz livre une partition une nouvelle fois exceptionnelle en tout point : exubérante et joyeuse, dépressive, aimante, rêveuse, obsédée. L'actrice espagnole parvient à jouer les troubles mentaux avec une force et une ambiguïté qui cloue le spectateur dans son siège, et qui sème le doute sur le véritable sujet du film : introspection historique, tableau de famille, itinéraire trans ou sublime portrait de femme ?

Et pourtant, malgré ses qualités, L'immensità n'arrive jamais à vraiment décoller, pour quitter la catégorie des bons films et accéder à celle des très bons films. Ses quelques longueurs, ses petites maladresses narratives, sa légère naïveté, sa volonté d'aborder beaucoup de sujets différents : tout cela rend le film un petit peu bancal.
Hotinhere
Hotinhere

594 abonnés 5 064 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 5 novembre 2023
Une chronique familiale douce-amère dans l’Italie rétro des années 70 au sein d’un couple qui se déchire sous les yeux des enfants en quête d’identité, portée par la lumineuse Penélope Cruz. Ma mère, mon idole. 3,25
Cinememories
Cinememories

492 abonnés 1 475 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 12 janvier 2023
Si la Guerre Froide et le mur de Berlin installaient l’Italie des années 70 entre deux feux, la nation devait également gérer les crises qui se propageaient sur son territoire, qui a perdu toute innocence et toute l’illusion de sa jeunesse. C’est donc dans ce contexte, plein de tensions, qu’Emanuele Crialese (Once We Were Strangers, Respiro, Golden Door, Terraferma) aborde son cinquième long-métrage, sorte de reconstitutions de souvenirs, au lieu d’un récit qui se laisse guider par une trajectoire plus convenue. On y retrouve autant de limites que de force au sommet de cette forteresse de solitude. La famille italienne idéalisée encaisse mal les coups qu’elle se donne, quand bien même on y décortique tous les archétypes possibles.

Rendre ce récit accessible, universel et surtout personnel semble tenir à cœur au cinéaste, qui vient alors ponctuer son œuvre de projections fantasmées, où les personnages se libèrent soudainement de leurs contraintes, allant même jusqu’à traverser leur téléviseur pour se mettre en scène. Crialese ne manque pas d’idées à ce sujet, mais le procédé s’avère assez répétitif dans la seconde moitié du film. C’est donc en amont de toutes les implosions simultanées que l’on se met au diapason, la tête tournée vers des astres du ciel, un corps religieux ou encore une mère en défaut de maturité. C’est ainsi que nous découvrons Adri (Luana Giuliani), un garçon manqué, qui devra faire face à la féminité qu’on lui impose au foyer, en opposition avec son avatar masculin une fois un champ de roseaux franchi. En bravant l’interdit, dès les premières séquences, on comprendra instantanément que la réflexion est loin d’être identitaire pour le cinéaste. Ce dernier multiplie les allers-retours des enfants afin qu’on les observe en train d’essayer et de comprendre les enjeux que les adultes préfèrent garder sur leur terrain de jeu sentimental.

Il existe un père (Vincenzo Amato) que l'on n'embrasse pas ou que l'on ne reconnaît pas comme tel et la réaction est identique du côté de son enfant, révolté par le rejet de cette paternité ou de son genre. Chacun dans ce récit souhaite qu'on l'estime à sa juste valeur en tant qu'homme de la maison ou en tant que belle femme. Cependant, ce constat met le doigt sur toute l’artificialité de la requête. Les familles ont un ego à défendre et entrent inconsciemment en compétition avec ses voisins directs, que l’on identifie au préalable par la classe sociale et financière. Le quartier mute peu à peu sans que l’on ne voit les véritables conséquences des inégalités. On aura beau incendier un appartement par mégarde, cela n’est pas irréversible, tandis que rien ne peut sauver les habitudes nomades d’un peuple qui cherche encore une raison d’exister en société. Adri et sa fratrie sont confrontés à cette réalité, ils en sont conscience et ne prennent donc aucun détour pour faire savoir leur mécontentement.

Il faut alors reconnaître un certain charme à « L’Immensità », dont on cherche à deviner les contours, à tâtons, telle une partie de colin-maillard. Un regard simple et désenchanté trahit cette oasis que chaque protagoniste cherche en vain à entretenir, mais au bout de compte, le peu d’affection suffit à maintenir la flamme d’une famille éveillée. Celle balade convainc sans peine dans sa trajectoire mémorielle, là où le sensationnel peut passer à la trappe. Mais il est important de constater la présence d’une Penélope Cruz, qui brille autant dans sa langue maternelle, en anglais ou encore en italien. La féminité et le machisme sont tous deux soumis aux mêmes joutes, à l’image de tous les masques que l’on se sent obligé de porter, par convention sociale ou par crainte de ne pas appartenir à un tout. Sa démonstration constitue alors la plus grande réussite des différentes chroniques rencontrées.
vidalger
vidalger

331 abonnés 1 260 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 12 janvier 2023
On a constamment envie de prendre Penelope Cruz - interprétation exceptionnelle ! - dans ses bras pour la consoler de ses malheurs conjugaux ou pour la joie de vivre qu'elle sait parfois communiquer dans son rôle de mère d'une famille dysfonctionnelle. Entre un mari volage et l'ennui des relations hypocrites ou superficielles lors des fêtes familiales élargies, cette épouse délaissée se réfugie dans son rôle de mère de trois jeunes enfants dont une ado qui ne sent pas très bien dans sa peau de jeune fille, ce que sa mère semble être la seule à comprendre et à accepter.
Explorant le point de vue des enfants, le réalisateur marque sa sympathie pour les gens différents, pour les "gentils" face au conformisme, à la méchanceté ou au cynisme des adultes.
Belle reconstitution des années 70. Habiles métaphores (l'exploration du souterrain ou le franchissement du mur de roseaux notamment) qui donnent une touche de poésie à un film qui n'est pas toujours léger.
ATON2512
ATON2512

61 abonnés 1 195 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 17 janvier 2023
De Emanuele Crialese (2023).
Une très belle performance d'actrice avec une mention spéciale à la jeune Luana Giuliani et à Penélope Cruz.
Le film dépeint l'ambiance et ce que les familles italiennes pouvaient vivre dans les années 1970. En ce sens , le film est un juste reflet de cette époque que ce soit au niveau des coutumes, des traditions et surtout aussi du patriarcat qui longtemps a été (voire est encore) l'ADN de l'Italie . La force du film est de traiter de nombreux sujets sociaux comme l'émancipation, le droit à la différence, le patriarcat et même les violences conjugales . Mais de les traiter avec certes une certaine gravité parfois mais aussi avec légèreté voire même des moments de grâce . Servi par une musique entrainantes et des scènes de shows qui donnent au delà de la difficulté sous entendue des moments d'évasion . Très bien interprété .
Avec aussi Vincenzo Amato campant à merveille un mari macho un peu dépassé .
Steven O.
Steven O.

29 abonnés 708 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 4 novembre 2023
Le film ne m'attirait vraiment pas au premier coup d'œil mais la présence de Pénelope Cruz m'a convaincu de m'y attarder.

Finalement j'ai beaucoup apprécier ce film traitant de différents sujets très intéressant ( l'homosexualité, androgynie, la place de la femme à cette époque, la détresse mentale etc.)

C'est poignant , très réaliste superbement joué. J'accorderai une mention spéciale à Luana Giuliani qui vampirise l'écran , elle est hypnotique, une sacrée belle surprise.

La réalisation prend aussi certains risques avec des plans franchement superbes c'est très intéressant.

Ce film est une vraie belle trouvaille
octopus_fr2002
octopus_fr2002

82 abonnés 159 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 22 janvier 2023
Suis allée voir L’Immensitá. Un beau navet, long et ennuyeux malgré une Pénélope Cruz superbe et parlant italien . Le sujet de l’adolescente qui se voudrait garçon aurait pu être intéressant mais se greffent là-dessus les pb des parents, les voisins gitans. Ça devient un salmigondis qui ne va nulle part. Je me suis ennuyée.
Marc V.
Marc V.

3 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 22 janvier 2023
Le sujet aurait pu être intéressant, bien que trop à la mode.
Mais le traitement n'est pas à la hauteur : ennuyeux, monotone, ....on s'ennuie, je suis sorti avant la fin
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