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Framas54
15 abonnés
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3,0
Publiée le 22 janvier 2023
Le film s’écroule, je veux dire le film s’écoule dans les eaux du non-dit. Ce fleuve tranquille est un peu boueux, on est en Italie dans les années 70, pas de divorce, pas de questions de genre, oh la belle vie! On s’accroche cependant à cette famille qu’on voudrait voir profiter des 30 glorieuses, mais qui pâtit beaucoup d’un père caricatural. Alors Pénélope est très bien en mère courage, ses fans vont aimer. Au total le film vaut par cette ambiance trouble, et par la puissante contribution de la musique, avec des citations à répétition de Love Story et du Docteur Jivago, qui nous firent tant larmoyer alors.
Merveilleux film. J’ai lu dans les critiques presse qu’il lui a été reproché d’aborder trop de sujets différents, mais c’est justement ce que j’ai adoré dans le film. Sous la forme d’une chronique familiale, L’Immensitá dénonce des problèmes de société comme les violences conjugales, les problèmes d’acceptation vis à vis de la transidentité et le manque de fantaisie de la vie adulte, tout en ne tombant pas dans le côté lourd et moralisateur de beaucoup de films engagés. Le tout est merveilleusement émouvant, les plans sont beaux et Pénélope Cruz est exceptionnelle dans ce chef d’œuvre. À voir absolument
L'Immensita manque d'audace, de dialogues saisissants et de profondeur en général. Malgré cela, j'ai été captivé par le jeu des acteurs, j'ai été captivé par la photographie, les musiques, la scénographie. Pénélope Cruz est bluffante dès la première image. Clairement au sommet de son art dans ce film. l'Immensita ne doit pas être vu comme un film mais une expérience de vie. Créer un chef d'œuvre tel que celui-ci sur si peu de matière, c'est du génie. Bravo ! 5/5.
Dans ce film, il y a plusieurs sujets importants qui sont abordés : la dépression, l’adultère , l’identité de genre, les premiers amours, l’enfance, la vie de famille… Le bémol, c’est qu’en 1 heure 30, il est un peu trop compliqué de traiter autant de choses et finalement l’histoire finit en queue de poisson. C’est dommage, car les acteurs sont remarquables, surtout Penélope Cruz, qui est magnifique, mais aussi Luana Giuliani, qui nous fait sentir son mal être avec une belle intensité. Cette jeune actrice a un regard assez sublime. Finalement, on ne sait pas vers quoi toutes les problématiques de la famille vont aboutir. Quel genre choisira Adri ? Ses parents, ses amis, ses relations vont-ils l’accepter ? Que vont devenir les relations extra-conjugales du mari, surtout celle avec sa secrétaire ? Comment cela va-t-il impacter la famille ? Adri et Sara vont-elles se retrouver et quelle sera leur relation ? Les questions sont multiples et cette absence de finalité est trop importante pour que le spectateur puisse construire sa fin. Ce que j’ai particulièrement aimé, ce sont certaines scènes de danse et de chant, sublimées par un éclairage vraiment incroyable. La scène d’ouverture sur la mise de la table donne le ton sur le caractère de cette mère en dérive, qui ne sait comment affronter les soucis de la vie adulte et aimerait bien avoir l’âge de ses enfants. Et des scènes comme celle de la fin de l’année scolaire où les blouses des élèves s’envolent ou celle de la traversée du champ sont incroyablement belles. Malgré le méli-mélo des sujets, je le conseille, pour la beauté de ses images et pour son rythme entre espoir et désespoir.
L’immensita est une ode à la liberté, à la joie, à la tolérance. Porté par Pénélope Cruz, absolument somptueuse, le film réussit à raconter une histoire bouleversante avec cette mère de famille malheureuse qui trouve son point d’équilibre avec ses enfants.
mais qu’est-ce que c’est mauvais ! au-delà du fait que c’est mal écrit et mal filmé, le film ne raconte strictement rien, ne va nulle part, ne dit rien au sein de ce désastre, pénelope cruz fait ce qu’elle peut, mais ne peut rien sauver tant elle est filmée comme dans une pub un film à fuir, assurément
Cruz et l'Italie, quelle affiche pour attirer le chaland! Mais que vient donc faire l'espagnole dans cette galère reconstituée des années 70? Crialese règle peut-être des comptes avec son adolescence, mais le scénario touche à tout et n'approfondit rien, nous fait le coup de l'identification à des vedettes de l'époque. Les italiens étaient machos bien sur, mais on ne retrouve aucun panache, ni éclair de flamboyance qui leur donnait quand même un coté sympathique. Crialese tente des trucs, ne sait pas quelle tonalité donner à son bébé, qui très vite nous lasse par ses grosses ficelles et ses portraits inaboutis. cinéma janvier 2023
on se laisse happer par l'histoire, tout est juste dans l'écriture, la mise en scène, le casting, le jeu. Soutenu par une réalisation riche et toujours à propos. Une histoire tissée de petits moments. Pudique et tout en creux, donnant une relief et une puissance incroyable....un bijou
On assiste à une tranche de vie d'une famille en Italie. Une famille dysfonctionnante comme tant d'autres. A ceci près que dans les années 70, il était potentiellement plus difficile pour une femme de divorcer et d'être indépendante.
Je me demande quel procédé est utilisé pour rajeunir Penelope Cruz parce qu'elle fait 20 ans de moins, c'est très intriguant, sa peau est super lisse, pas une ridule ni une tâche, le cheveu méga brillant etc. Tout est si parfait, du maquillage à la méche de cheveux. Tout est encore plus parfait que son physique à ses débuts. Le réalisateur à vraiment chercher à la sublimer, peut être pour faire ressortir l'admiration et l'amour qu'a son plus grand enfant pour sa mère... Mais c'est excessif au final.
Bref c'était vraiment pas génial, j'ai eu envie de partir de la salle mais j'ai tenu bon.
Par contre spoiler: l'un des fils qui fait ses besoins dans un coin de l'appartement lol ... Incompréhensible, quelle drôle d'idée, et on en vient à ressentir du dégoût pour cet enfant.
Vraiment le pire rôle, on ne comprends pas non plus le propos.
« L’immensita » est bien ce que l’on peut appeler un film d’acteurs. En effet, que serait devenu le film sans la performance de la formidable Pénélope Cruz et de la jeune Luana Giuliani ? Emanuele Crialese ne parvient qu’à effleurer ses différentes thématiques, y compris celle étant présentée comme la plus importante. Le film passe sans vraiment décoller. Le générique de fin finit par pointer le bout de son nez et on se dit alors : « 1h37 pour ça ? » On ne passe pas un mauvais moment mais aucune intensité ne surgit des scènes, hormis quelques instants lors des amours entre les deux jeunes personnages. De même, la scène d’arrivée au camp démonté est vide de sentiments. Emanuele Crialese ne parvient pas à imprégner sa mise en scène de l’émotion du personnage et plus généralement, des personnages. Quant aux scènes fantasmées par le protagoniste, celles-ci frôlent le ridicule. Un témoignage parmi d’autres d’une enfance dont le réalisateur ne souvient pas. Je me pose dès lors la question : quel est l’intérêt d’un tel film ?
Film d'atmosphère, d'ambiance seventies en Italie avec une Pénélope CRUZ resplendissante. 2 thèmes s'entremêlent : - patriarcat italien (l'épouse élève les enfants, le mari bosse et a des maîtresses), - jeune fille qui doute de son genre (elle n'est pas cis-genre, car ne s'assume pas). Nous avons droit à une succession de tableaux avec des séquences insouciantes (danse avec la gitane, ballet digne de grandes comédies musicales, balade dans des galeries souterraines) alternant avec des moments douloureux de disputes, d'humiliation féroce (elle dit adieu à ses enfants, début de viol avec Adriana sous le lit). Et tout s'éclaire quand Pénélope (en N&B) chante en blonde une chanson de Patty PRAVO et quand Adriana chante (en N&B) une chanson de Johnny DORELL avec une voix d'homme : troublant mais si revigorant (la magie du cinéma). Magie du cinéma!
Ne Sachant pas que le realisateur etait lui-meme transgenre, j'en etais à me dire que le film tentait de donner des explications sur la genese du phenomene transgenre. Le film met en scene une famille dite "classique" dont la fille aînée fait tout pour être prise pour un garçon. Mais on comprend rapidement que dans le couple parental, tout ne va pas pour le mieux. Aux dire du Mari, sa femme serait juste une belle "conne", juste un objet de consommation sexuelle, donc des relations conflictuelles qui donne à ce huis clos familial une atmosphere étouffante. Même s'il y a parfois des longueurs, le film est bien interprété et mérite d'etre vu. Le drame de Cette époque, c,'est que beaucoup de femmes n'avaient pas de métier et donc aucun échapatoire