François Damiens se défait depuis plusieurs années - avec succès - de l’archétype du mec relou et vaguement monstrueux qui a fait son succès, mais la métamorphose n’avait jamais été aussi accomplie que dans ‘Les complices’, où il incarne un tueur à gages qui décide de se ranger parce qu’il s’évanouit à la vue du sang. C’est un peu comme ‘Mon voisin le tueur’, sans l’ampleur américaine et avec un côté beaucoup plus attachant puisque son nouveau handicap va obliger le tueur à faire équipe avec ses voisins, un gentil petit couple (presque) ordinaire. William Lebghil, en mec hyper-positif qui ne sait pas dire non, et Laura Felpin, qui bouillonne de colère rentrée, tous les deux très justes, contribuent pour beaucoup à cette réussite inattendue, qui parvient à être un vrai film de porte-flingue qui se range et se venge et en même temps c’est un film drôle, implicitement drôle, qui s’éloigne considérablement des schémas habituels de la comédie française, ceux qui “cherchent” à tout prix à forcer le rire du spectateur, et préfère peaufiner ses lignes de dialogues et les réactions de ses protagonistes tous plus ou moins barrés pour faire naître, petit à petit, une atmosphère singulière et franchement irrésistible. Vous n’allez pas vous taper sur les cuisses, c’est certain, mais il serait dommage de passer à côté de la voix singulière de sa scénariste/réalisatrice (qui n’en est pas à son coup d’essai mais n’a pas livré jusqu’ici quelque chose qui soit resté dans les mémoires) et de ces ‘Complices’ à qui il ne manque qu’une mise en scène un peu plus ambitieuse pour dynamiser les séquences plus physiques et celles qui reposent sur un tempo comique précis.
La seule présence de François Damiens ne peut suffire à sauver cette comédie du néant. Sorti en 2023, ce film de Cécilia Rouaud représente la caricature de la mauvaise écriture. Partant pourtant d’une idée absurde et réjouissante (un tueur à gages qui prend peur à la moindre goutte de sang), le scénario ne débouche sur rien et s’éparpille dans des scènes plus grotesques les unes que les autres. Seule la bonne humeur générale, davantage basée sur l’ironie froide que les grands éclats de rire, maintient un semblant d’intérêt. Bref, un divertissement maladroit et sans rythme.
Le tueur fait inévitablement penser au jeu Hitman, notamment le début sur la plage Partir de là pour faire un film d'humour c'est assez osé. Un tueur qui devient hématophobe pourquoi pas. Le film est assez léger, le choix de 2 acteurs masculins principaux ayant je crois un bon capital sympathie de la part du public était judicieux, pour ceux qui connaisse un peu William Lebghil j'ai retrouvé son type de jeu, l'humour et une certaine logique face à l'absurde mais les dialogues ne sont pas toujours efficace. Les "codes" des films de tueurs sont plus ou moins présent mais pas de grande surprise donc... mais faut bien se faire la main. Pas à mourir de rire donc heureusement Ce n'est donc pas un film d'espionnage, ni un film de tueur, ni vraiment une comédie, ni un drame
Nul et pourtant j’adore François Damiens. L’idée pouvait être sympa mais aucun acteur n’est crédible dans cette histoire. C’est long et pénible. Aucun intérêt et je suis bon public.
On s'attendait à mieux comme comédie vu l'affiche et le casting. François Damiens a du mal à engendrer à lui seul la tête d'affiche de cette comédie qui n'éclate pas. Déçu ! ----Janvier 2024----
DAMIEN LA MALEDICTION. Légers mensonges, le clown belge est triste. Pendant que Laura fait le pain, le rire s'évanouit au détour de chaque inspirations. Vive l'esprit Coubertin. Seul, François l'embrouille a aimé.