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    Aristocrats
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    Goéland
    Goéland

    21 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mars 2022
    Dans un quartier chic de Tokyo, une jeune femme de 27 ans, issue d’une famille de médecins (Mugi Kadowaki), subit la pression de sa famille qui souhaiterait la voir mariée. Rendez-vous arrangés avec des partis qui ne lui conviennent pas jusqu’à la rencontre avec un jeune homme ténébreux issu de la haute société nippone. Avant le mariage, elle découvre que le prétendant a une relation avec une jeune femme (Kiko Mizuhara) qu’elle cherche secrètement à rencontrer. Vont s’ensuivre des amitiés imprévues.
    Dans la société japonaise où les traditions, les codes, les déterminismes sociaux sont paralysants, des jeunes femmes cherchent à trouver des formes de liberté, à l’écart de la pression des maris, des autres femmes. Ce thème universel des carcans : économiques (opposition riches-pauvres), sociaux (éduqués-non éduqués), familiaux (hommes-femmes ; tradition-modernité) semblent poussés à leur paroxysme au Japon.
    Le film suit ces jeunes femmes, avec une empathie et une délicatesse remarquables. Tout est raffiné dans ce film, la mise en scène, le jeu des acteurs, la trame narrative. Du cinéma japonais comme on l’aime, très proche de celui de Naomi Kawaze et de son magnifique « True mothers »
    Joce2012
    Joce2012

    180 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2022
    Bon film qui nous montre un aspect d'une certaine société japonaise, avec ses coutumes exigentes dénuées de sentiments, quelques longueurs ...
    Arnaud
    Arnaud

    6 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2022
    Ici, nulles parties de chasse à la cour portées par les musiques de Haendel ni échanges épistolaires sulfureux, en arrière coulisse. L’aristocratie n’est plus ce qu’elle était, si manifestement opulente qu’elle pouvait inspirer des films aux décors et costumes grandiloquents. Elle est aujourd’hui un monde en repli, à l’abri dans sa tour d’ivoire, qui garde peut-être son titre et son éducation… mais a perdu ses terres. La famille d’Hanako en fait partie, qui demeure inflexible dans le maintien de son rang, attachée à un code de valeurs et à des habitus d’un autre temps, mais toujours palpables.

    Dans une logique de reproduction de caste, d’idéal de pureté, Hanako doit ainsi trouver un mari de son cru. Après quelques rencontres infructueuses, vient enfin le jour où elle finit par intéresser un bel homme, doux, prévenant… et aristocrate ! Voilà le mariage arrangé avec le bel avocat. Un vrai conte de fées… Jusqu’à ce qu’Hanako tombe sur des échanges entre son mari et une autre femme. Celle-ci vient d’un horizon diamétralement opposé. Elles vont se rencontrer.

    Alors qu’on pourrait s’attendre à un règlement de comptes entre dulcinées, c’est le contraire qui advient dans Aristocrats. Leur confrontation amènera en elles de nouvelles vérités, puissantes, un désir brûlant de vie, de n’appartenir qu’à soi et à personne d’autre, de renverser les codes, les cloisons, le monde étriqué que leur impose la société nipponne. La réalisatrice filme avec beaucoup de délicatesse ce choc des bulles sociales, vers une connaissance salvatrice de soi, pour échapper à une destinée standard. La rivalité est remplacée par la sororité, même si l’une des héroïnes est de Tokyo et l’autre de la lointaine province, l’une est riche, l’autre sans le sou.

    C’est moderne et furieusement élégant. On ne saurait que vous recommander de partager leur quotidien, empreint d’une sensibilité proche de Ryusuke Hamaguchi (Senses, Asako I&II), l’autre explorateur des sentiments au Japon, à qui l’on pense souvent devant cette œuvre si profondément délicate, qui révèle une jeune réalisatrice d’à peine 36 ans.
    traversay1
    traversay1

    3 179 abonnés 4 653 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2022
    Hanako vient d'une famille privilégiée qui la pousse à se marier. Miki, issue d'un milieu modeste, quitte la province pour faire carrière à Tokyo. Adapté d'un roman japonais, le troisième long-métrage de Yukiko Sode trace les portraits parallèles de deux jeunes femmes trentenaires. L'une et l'autre prennent conscience de la classe à laquelle elles appartiennent, favorisée pour Hanako et non pour Miki, et de la société patriarcale dans laquelle elles évoluent et qui les obligent à se battre pour sortir de leur route toute tracée autour d'un mari et d'enfants à élever. La réalisatrice japonaise entremêle avec subtilité leurs parcours, dans un film qui évoque parfois le cinéma de Ozu. La mise en scène, feutrée, fait merveille, l'interprétation est suave mais il manque peut-être un peu de saveur dans les dialogues pour que Aristocrats soit une complète réussite.
    Zebrakelo
    Zebrakelo

    3 abonnés 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mars 2022
    Très bon film, dans l'atmosphère paisible et tendue propre aux films japonais actuels, avec une société axée sur le regard des autres avant le regard de soi, une belle critique de la vie.
    Des actrices et acteurs aussi très justes, une musique tenante et quelques moments joyeux (et bellement romantiques aussi).
    Cinephille
    Cinephille

    137 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mars 2022
    Un film bien long et poussif pour dire qu’au fond le modèle traditionnel japonais est devenu aussi pénible pour les jeunes hommes qui doivent se marier pour le bien de la lignée que pour les jeunes femmes qui doivent choisir entre une vie professionnelle assortie du célibat ou une vie de femme mariée tres ennuyeuse.
    Réalisation assez plate et photo carrément moche.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    153 abonnés 1 041 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 avril 2022
    La population tokyoite est à l'image d'un bento : compartimentée. Quand on est né dans le quartier bourgeois d'Osho on ne côtoie pas les branchés de Shibuya, où si on le fait on ne comprend rien à leurs codes...alors que dire des provinciaux.Et quand on est une femme le mariage arrangé reste la norme. Notre héroïne mine de rien renverse les codes figés de la société nippone mais le film est si classique qu'il corsète son geste et atténue sa libération. Et il aurait gagné en efficacité en étant amputé d'une bonne demi-heure.
    Muriel F.
    Muriel F.

    48 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2022
    Les conventions au Japon entravent l'épanouissement d'une jeune femme de bonne famille, mais les échanges entre amies changent son regard et contribuent tout en douceur à son émancipation. Un rythme lent et sans heurs nous offre un cinéma délicat et intimiste à la découverte de ces femmes différentes et à la fois semblables. A voir !
    Fabien D
    Fabien D

    170 abonnés 1 108 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2022
    Aristocrats est un joli film comme le cinéma japonais sait en faire. Chronique douce-amère teintée de mélancolie, Aristocrats est une histoire d'émancipation féminine qui tient autant du cinéma d'Ozu que du drama télévisuel. Si l'ensemble est parfois un peu didactique et certains effets sont un peu appuyés, le charme opère grâce à la qualité de l'interprétation et la justesse des dialogues. Sensible et pudique, Aristocrats, s'il n'a pas l'originalité et la profondeur du cinéma d'Hamaguchi, avec qui il partage un même goût de l'épure, n'en demeure pas moins une œuvre sensible et féministe.
    Marie Helene Van Den Broucke
    Marie Helene Van Den Broucke

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2022
    Film intense et lent à la fois, en plusieurs tableaux ce qui nous laisse kle temos d'entrer dans la vie de ces familles japonaises aisées, très riches ou de la classe moyenne. Des codes pour certains ancestraux que nous découvrons avec intérêt sous la caméra d'une jeune réalisatrice qui nous montre les differentes facettes de la vie des jeunes filles de 27 à 33 ans dans ce vieux et actif pays qui aimerait relancer sa natalité. Pour rappel il est un des rares à déjà perdre des habitants dans les récents recensements.
    De beaux paysages de Tokyo et des ambiances climatiques variées donnent envie d'y aller faire un tour quand la pandémie régressera vraiment. Nous femmes européennes le vivons possiblement plus intensément même si les hommes sont sortis en apparence ravis hier soir de la salle pleine de Perpignan, le charme de toutes les femmes montrées et la spontanéité des interprètes au caractère indépendant y étant probablement pour beaucoup.
    J'y ai retrouvé certains codes de la société vietnamienne post-2000 que je connais bien, avec un attrait supérieur pour certains produits de luxe français, même si leurs régimes politiques n'ont rien à voir l'un avec l'autre... À déguster avec une curiosité gourmande.
    islander29
    islander29

    783 abonnés 2 288 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 avril 2022
    un film qui m'a fait penser au cinéma japonais des années 50 et 60, Mizoguchi, Ozu , par le choix de sa peinture sociale, disons même familiale ...Les dialogues sont simples, les vies passent aussi sans évènements majeurs;..On sent l'ennui, et l'ennui conduit à la solitude, qui me semble être le sujet du film...Au travers de personnages au fond qui ne savent pas trop où ils vont, et suivent le cours de leur vie à Tokyo, on parle de mariage, de ménage, de famille, et le but ultime de ces jeunes "aristocrates" féminines semble être le mariage...Le film est une peinture sociale assez monotone, sans temps fort, "tranquille" autant dans l' histoire racontée que dans la mise en scène....Globalement cela manque d'énergie et d'émotion....A vous de voir....
    Julie D.
    Julie D.

    8 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 novembre 2022
    Yukiko Sode nous ennuie au plus haut point à travers de lent long-métrage, sans rythme, avec très peu d'échanges ou de rebondissements... Elle ne nous apprend rien sur le plan socio-culturel. Elle est aussi rigide que l'aristocratie qu'elle prétend dénoncer ...
    ffred
    ffred

    1 537 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 avril 2022
    J’attendais beaucoup de ce nouveau film japonais. Malheureusement, je reste un peu sur ma faim. Certes voilà le beau portrait d’une femme japonaise moderne mais toujours prisonnière des traditions et des coutumes ancestrales et qui veut s'émanciper. Pour son premier long métrage Yukiko Sode nous offre une mise en scène soignée, sur de belles images léchées, sans doute un peu trop sage. Mais le tout est un peu froid et manque d’émotion. La faute à un scénario qui manque de profondeur et d'épaisseur rendant le tout trop léger. L’ensemble est aussi un peu trop long, on est parfois à la limite de l’ennui. Au final, une certaine vision de la société japonaise pour un film féministe, où la différence de classe sociale reste plus que jamais présente, mais qui reste trop en surface à mon goût. Un assez bon moment tout de même.
    velocio
    velocio

    1 203 abonnés 3 048 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2022
    Après "The housewife", sorti le 9 mars, et avant "Contes du hasard et autres fantaisies", sorti le 6 avril, "Aristocrats" est donc le 3ème film japonais à être arrivé sur nos écrans en un mois. Comme les 2 autres, c'est un film ayant des femmes comme personnages principaux. Comme "The housewife" et contrairement à "Contes du hasard ...", c'est un film réalisé par une femme et cela se sent. En effet, comme Yukiko Mishima, la réalisatrice de "The housewife", Yukiko Sode fait œuvre vraiment féministe en montrant le rôle de la femme dans la société japonaise, ou, du moins, ici, dans une certaine catégorie, la plus élevée en revenus, de cette société qui apparait comme extrêmement cloisonnée, pas si loin que ça, finalement, du système indien des castes : le poids de la famille pour arriver à un "bon" mariage, un poids qui se traduit souvent par des mariages arrangés, le rôle de l'épouse qui se doit d'être aux petits soins pour son seigneur et maître, même si ce dernier n'est pratiquement jamais auprès d'elle, même si elle sait qu'il la trompe. A côté, la résistance de certaines femmes qui choisissent le célibat afin de rester autonomes. Et, de façon très discrète, Yukiko Sode montre que, si cette organisation de la société ne peut bien sûr pas faire le bonheur des femmes, il arrive souvent qu'elle ne fasse pas non plus le bonheur des hommes. "Aristocrats" est le 3ème long métrage de Yukiko Sode et le premier à sortir en France. Tout aussi intéressant que "The housewife", "Aristocrats" est par contre moins abouti, cinématographiquement parlant. En tout cas, j'avoue avoir été beaucoup plus intéressé par ces 2 films que par "Contes du hasard et autres fantaisies".
    Christoblog
    Christoblog

    756 abonnés 1 623 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2022
    Quel beau film que ce premier long-métrage de la réalisatrice Yukiko Sode !

    Il y a dans ce long et ample récit polyphonique quelque chose de la subtilité du cinéma d'Hamaguchi, auquel j'ai souvent pensé.

    Le sujet n'est a priori pas très excitant : une jeune femme de 27 ans, issue d'un milieu très aisé est poussé par sa famille à trouver un mari...

    L'occasion pour nous de vérifier que le Japon est bien une société très compartimentée (classes sociales, quartiers de Tokyo, rapports hommes femmes), est profondément ancrée dans des comportements ancestraux et sclérosés.

    Tout l'intérêt d'Aristocrats est d'illustrer dans un premier temps ce constat glaçant très brillamment, avant de le dépasser tout doucement en donnant la parole à une autre femme de condition modeste, puis en entremêlant leur deux voix, sans donner jamais le point de vue de l'homme.

    Le film est d'une subtilité rare, et d'une belle longueur en bouche. Yukiko Sode frappe un grand coup et confirme le retour en forme du cinéma japonais.

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