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    Aristocrats
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    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mai 2022
    Comment deux jeunes femmes fréquentant le même homme vont-elles être amenées à se croiser? Ce film japonais divisé en cinq chapitres prend son temps pour analyser la place des femmes dans la société nippone. Hanako subit des pressions de la part de sa famille pour absolument trouver un homme, se marier et avoir des enfants. Quand elle pense avoir fait le bon choix, son mari se révèle être infidèle. La réalisatrice signe un film féministe où la différence de classe sociale peut être un frein à l'union d'un couple. Oeuvre très ancrée dans l'air du temps, souffrant de nombreuses longueurs, mais dégageant un message engagé en démystifiant par exemple la vie espérée et rêvée des jeunes provinciales exilées à Tokyo. Un film qui aurait gagné à être amputé d'une trentaine de minutes.
    Yvestallandier
    Yvestallandier

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 avril 2022
    Passionnant ! Le film est d'une richesse folle, montrant aussi bien le destin des japonais de la capitale que de province, les relations amoureuses compliquées, les obligations sociales imposées à tous. C'est aussi top que ce soit une réalisatrice qui le fasse car au final le féminisme est plus discret, presque plus suggéré que quand un réalisateur décide de parler des femmes. Et les hommes sont mieux soignés !! A ne pas manquer.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 005 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2022
    L’écriture spiralaire du scénario, qui segmente son récit en chapitres thématiques dans lesquels la chronologie linéaire est bousculée, confère à Anoko wa Kizoku une certaine profondeur qui, il faut bien le reconnaître, paraît un peu artificielle. Une telle pulvérisation produit deux écueils : la convergence forcée de faisceaux qui, sinon, auraient eu besoin de davantage de temps et d’espace pour se croiser, l’attachement plus morcelé aux personnages qui évoluent dans les ellipses, hors-champs. Pour autant, elle permet de confronter différents points de vue et de tirer des solitudes représentées une même méditation sur les dysfonctionnements des couples forcés, contraints par le poids des traditions et le cloisonnement des classes sociales au sein d’une ville-fantôme, une Tokyo qui se donne des airs et s’affiche pour les Jeux Olympiques.

    Le film tire à boulets rouges non seulement sur l’aristocratie convoquée dès son titre, mais également sur une société japonaise qui entretient les inégalités comme marqueurs d’appartenance à une communauté spécifique. Il montre alors la difficulté éprouvée par les personnages à interagir avec autrui en harmonie avec ce qu’ils ressentent : assumer la solitude comme seul remède viable aux mariages arrangés et donc dépourvus d’amour, quitte à ce que l’amour naisse plus tard, une fois la séparation prononcée, lors d’une clausule magnifique accompagnée du thème musical joué au violon. Enfin une œuvre qui, après avoir montré l’errance intérieure et physique de femmes égarées dans des modèles qui ne sauraient leur convenir, fait le choix de l’indépendance et d’un célibat synonyme de liberté ! Loin d’elle, et de nous, la romance nunuche alliant pour toujours deux prisonniers consentants !

    L’originalité de la mise en scène tient justement à sa façon d’éluder les passages obligés, comme le premier repas au restaurant qui n’a d’utilité narrative que dans le décalage introduit entre deux mondes en cohabitation mais incapables de communiquer véritablement. Yukiko Sode signe un premier film très réussi : talent à suivre.
    Isabel I.
    Isabel I.

    38 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2022
    Mars 2022, second film japonais qui traite de la condition des femmes dans la culture nipponne. Je fais allusion à Housewife. Ici, le sujet n'est pas traité sous le même angle. Dans Aristocrats pas vraiment d'histoire d'amour, non, plutôt la vie mise en parallèle de deux femmes de milieux différents. Pour faire court, Hanako  celle issue d'un milieu aisé vivant à Tokyo et Miki celle venue de province montée à la capitale pour s'élever socialement par les études, le point de rencontre l'homme Koichiro époux /amant. Le point de rupture également. Ne pas se tromper de combat. C'est la tradition qui est l'ennemie et non ces hommes eux même victimes des codes sociaux.
    En fait pas si éloigné de nos propres diktats européens:  pression sociale pour le mariage,  pour procréer des enfants, et ce même au dépend de sa propre carrière, de ses  passions, de son épanouissement . Un mariage comme un enfermement, une aliénation. La construction de film est rythmé par des chapitres, le dernier est pour moi de trop . Pourquoi chercher à imposer une vision de la liberté retrouvée. L'ambiguïté de la scène finale n'était pas utile. Laissons Hanako vivre sa propre vie.
    Regine C.C
    Regine C.C

    35 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2022
    Depuis longtemps, le Japon est confronté au problème de la surpopulation. Les tentatives d'incitation à l'émigration n'ont pas fonctionné. La réalisatrice décrit le Tokyo d'aujourd'hui où l'on se rend compte qu'une nouvelle forme de société est en train d'émerger avec des catégories sociales très compartimentées, chacune dans leurs leurs quartiers. Les femmes, des milieux "aristocratiques" sont initiées aux arts et à la culture mais étudient peu et sont promues comme autrefois à devenir mères de famille. Les femmes des milieux populaires, confrontées à la précarité, sont plutôt incitées à se lancer dans le monde du travail et de l'entrepreneuriat et à mettre de côté les projets matrimoniaux. Un homme va faire le lien entre 2 femmes issues de ces différentes catégories, l'une étant une camarade d'université et l'autre, sa femme, ce qui va perturber un peu le cours des choses.
    Pour ceux qui aiment le Japon, on retrouve l'esthétique et la délicatesse japonaise.
    Film en tout cas intéressant sur le plan sociétal.
    AdamC
    AdamC

    58 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2022
    Nous avons de plus en plus de film japonais à l'affiche en France et c'est tant mieux
    Le film dépeint terriblement bien et de façon juste les carcans et le poids des traditions qui existent dans certaines castes.
    Vivre pour l'image qu'on renvoie au lieu de vivre ce que l'on souhaite vivre.
    L'imagerie du film est aussi géniale !
    Un très bon moment.
    Du vrai cinéma
    Nine
    Nine

    7 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2022
    Parenthèse de grâce et de délicatesse dans ce beau film qui parle de la quête d'indépendance des femmes dans la société japonaise très attachée aux traditions. Film féminin avant tout mais non manichéen envers les hommes.
    Pierre Phdb
    Pierre Phdb

    14 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2022
    Un film japonais comme on/je les aime.

    Une image pure, soignée un rythme un peu lent (peut être trop pour certains). Des films a l'image d'un pays où beaucoup de choses sont codifiées. Où une femme doit savoir effacer sa vie personnelle passé un certain age pour fonder une famille et se consacrer a son époux.

    C'est le cas de notre héroïne qui de la trentaine et est toujours célibataire. Issue d'un corps social privilégiés de la société. C'est donc un voyage dans le monde de cette élite avec ses codes. Comme les nôtres... La fréquentation des bonnes écoles ou universités des mariages entre soit; chez nous les rallyes servent a faire connaissance.

    Une description de se moment de vie de l'héroïne ses interrogations, que ce parcours n'est peut être pas la seule voie possible.

    A voir...
    Seb Rillette
    Seb Rillette

    8 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mars 2022
    Un magnifique film sur les hautes classes sociales japonaises. Une classe privilégié qui a des droits et surtout des devoirs (se marier, avoir un garçon qui fera perdurer la famille), fondés sur une éducation particulière. Un beau film avec d excellent acteur et une magnifique photographie.
    Francois Descols
    Francois Descols

    9 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2022
    très belle écriture :
    une palette subtile de nuances sur les rapports d'un couple de la haute société japonaise et les rôles des femmes dans une société corsetée, leur autonomisation.
    patrick s
    patrick s

    8 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2022
    Tokyo de nos jours, Hanako, jeune citadine arrive en retard au réveillon du nouvel an, dans un grand hôtel, où ses sœurs, parents et grand-mère en tenue traditionnelle sont impatients de la voir, elle et son fiancé.

    Mais surprise, pas de fiancé, Hanako a rompu dans la journée. Hanako a presque 30 ans.
    Dans le monde des Aristocrats, il est déplaisant qu’une femme presque trentenaire n’ait pas trouvé un mari à cet âge. Une femme suit quelques études qui doivent lui permettre de trouver un époux. Un époux qui lui assurera sa tranquillité dans une vie bien établie, avec tout le confort que l’argent sait procurer.
    Cet époux, et c’est convenu, ne sera pas forcément l’amant attendu, car lui de son coté, aura le droit de trouver maitresse.
    Hanako va trouver l’époux attendu. C’est Koichiro, issu d’une famille aristocratique d’un niveau plus élevé que celui dans lequel elle évolue. Koichiro, et sa famille, condescendent, après enquête de moralité, à accepter Hanako dans la famille. La seule chose demandée, c’est d’assurer la descendance et mâle de préférence.

    Koichiro, le mari, il a lui une destinée toute tracée : il est d’une famille de politicien. Donc après avoir été le secrétaire de son oncle député, il deviendra lui aussi député.

    Troisième personnage dans aristocrats : Miki, autre jeune femme, a moins de chance que Hanako. Difficile pour elle et sa famille provinciale de financer des études à Tokyo. Il faut qu’elle trouve des boulots de complément et ne pas être trop exigeante sur ce qui lui est proposée.

    Pendant deux heures le film suit ces trois personnages qui vont se croiser, se connaitre, et se quitter plusieurs fois.
    The aristocrats est un film réalisé par Yukiko Sode. Elle n’a qu’une quarantaine d’années et c’est son troisième long métrage.

    Yukiko Sode nous montre les différences de classe qui existent dans le Tokyo contemporain.
    Typiquement, des scènes de repas ponctuent le film. Elles mettent en évidence, d’un côté les codes, enfin ce qui est communément appelé « les bonnes manières » de cette aristocratie, et de l’autre l’absence de manières des milieux plus populaires : on parle en appelant une serveuse, on mange directement dans un tupperware. Pour les premiers, les déplacements se font en taxi ; pour les autres, c’est vélo et métro.

    A un moment du film Hanako, découvre un quartier de Tokyo qu’elle ne connait pas, alors qu’elle est née à Tokyo et y a passé toute sa vie. Imaginez, qu’un habitant du 16ème de Paris, n’ait jamais franchi la Seine, où qu’il n’ait jamais été à Barbès.
    De même pour les restaurants des hôtels de luxe d’un côté, et les bistrots izakayas bon marché de l’autre.
    Hanako découvre un monde qui du fait de sa « classe » lui a été caché.

    Au final ces oppositions, montrent que bien que ces femmes de l’aristocratie aient un mode de vie supérieur, il apparaît qu’elles obéissent souvent à une mode jugée dépassée ou ringarde. Plus la classe d'une femme est élevée, plus les attentes sont élevées et moins d'options s'offrent à elle.

    Outre ces trois principaux personnages très « marqués » par leur classe, Yukiko Sode dépeint des personnages secondaires beaucoup plus nuancés : Itzuko, la violoniste amie d’Hanako, née dans une famille très bourgeoise, vit à l'étranger, et ainsi porte un regard extérieur sur ce milieu.
    Kuhata, l'amie de Miki à l'université, est pleine de vitalité, très intelligente, se lançant dans la création d’entreprise ; mais il est difficile pour des femmes comme elle de trouver leur juste place au sein de la société japonaise. « Elle est pourtant représentative de la majorité des femmes au Japon » nous dit la réalisatrice.
    Yukiko Sode, nous fait découvrir ce monde séparé où grande bourgeoisie, et milieu plus modeste vivent à coté mais traditionnellement évitent de se côtoyer. Finalement un monde de caste englué dans des traditions étouffantes mais qui permettent de conserver l’entre soi. Sa sensibilité, nous laisse entrevoir que cela peut changer, et que ce sont les femmes, et elle seules qui sauront faire bouger les lignes dans ce Japon, où cohabitent le monde des nouvelles technologies, un monde moderne, avec celui traditionnel attaché à des traditions qu’il ne saurait être de bon gout de ne pas respecter.
    Les trois acteurs principaux sont excellents. Les secondaires le sont tout autant.
    Piccolo
    Piccolo

    2 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2023
    Film d'une grande douceur dans les mots, les actions et d'une grande dureté dans les émotions, les non-dits. Ce film c'est une caresse douce amère que l'on reçoit en le regardant. J'ai beaucoup aimé le traitement des deux personnages féminins, leurs évolutions subtiles.
    lipfy
    lipfy

    7 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 avril 2022
    L’idée est de nous montrer une certaine classe sociale japonaise, des « aristocrates », menottée à des traditions, y compris à celle du mariage qui se doit d'être « arrangé », où l’on se marie entre gens du même monde. Sur le papier, le sujet est intéressant (c’est toujours d’étudier une « caste », avec ses règles, ses rites), mais le résultat est décevant. Car le rôle principal de la fille à marier est totalement inexistant. La fille est vide, faible, sans personnalité. Elle accepte tout, donc, au final, on se fiche de ce qui lui arrive. Evidemment, ce genre de personne existe « en vrai » ,mais le cinéma n’est pas là pour nous proposer des personnage « hyperréalistes » – pour cela , on a les documentaires – mais des personnages « hors norme » qui éventuellement bousculent, balaient la norme. Sinon à quoi bon un film ? Au final, on a un beau film, élégant auquel, malgré quelques beaux passages, on s’ennuie ferme et qui ne nous emmène nulle part, si ce n’est à son point de départ.
    Revert O.
    Revert O.

    4 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2022
    J'ai rarement vu un film aussi féministe avec des portraits de femmes contrastés et très incarnés à la fois. Toute la force féminine est amenée avec une élégance suprême même si, parfois, avec trop de longueurs, comme s'il leur fallait du temps, à ces femmes, pour aller au bout de leur rêve ou de leur volonté. Le découpage en chapitres est peut-être un peu trop rigide mais quand leurs destins se croisent la richesse des échanges est palpable. Bravo
    Zeitnot33
    Zeitnot33

    4 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2022
    le scénario est original
    la réalisation est correcte
    il y a cependant, il est vrai, quelques toutes petites longueurs.
    globalement, le film est donc bon
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