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    Aristocrats
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    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2022
    L’intérêt principal du film de Yukiko Sode est de permettre au spectateur occidental de pénétrer dans le milieu mystérieux de l’ «aristocratie» japonaise, c’est-à-dire celui de la grande bourgeoisie mais aussi le monde de ceux qui se considèrent comme l’élite de ce pays, les grands industriels et « professionnels » de la politique qui héritent de la fortune et du mandat électoral de leur père. Dans ce monde où la ségrégation est très forte, où le passage d’une classe à l’autre est quasi impossible, que ce soit par le mariage, par le mérite ou l’accès aux diplômes, la situation des femmes reste encore très archaïque.
    Aristocrats développe sur quelques années le destin de deux femmes, l’une, Hanako issue de la grande bourgeoisie de Tokyo, l’autre Miki, provinciale venant d’un milieu nettement moins favorisé. Quand la première finit par se marier avec un jeune «aristocrate », l’autre sera amenée à se débrouiller pour survivre dans ce monde rigide et ultra-codifié. Entre mariage arrangé, ennui conjugal d’un côté, célibat forcé et difficultés professionnelles de l’autre, il faudra beaucoup d’épreuves pour finir par sortir des rôles assignés.
    Le rythme alangui du film, son découpage en chapitres, les gestes pudiques, les dialogues toujours contrôlés contribuent à souligner l’enfermement et l’assignation. L’ouverture des plans - magnifiques images de Tokyo, notamment - marque l’ouverture optimiste vers laquelle tend la conclusion.
    pst113
    pst113

    32 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2022
    Tres beau film tout en émotion et en subtilité sur la trajectoire de deux femmes venant de deux milieux différents de Tokyo
    L'image est belle les dialogues subtils
    Un regal
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    78 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2022
    Un film sur les filles, réalisé par une jeune femme, Yukiko Sode, un film qui parle de la condition des femmes dans ce Japon urbain hyper -moderne -les vues de Tokyo, où il n'est guère d'espace entre gratte-ciels et buildings qui ne soit occupé par une grue ou une tour de télécommunication sont littéralement terrifiantes!- New York ou Chicago, à côté, c'est de la gnognotte....
    La condition des femmes, mais des bourgeoises, et bien sûr la critique est facile: on se moque des petites misères de ces friquées- et pourtant, pour les yeux européens, il est toujours fascinant d'observer ce grand écart entre l'occidentalisation de la vie publique, et l'extrême politesse, toute codée, qui régit les rapports sociaux (du moins dans les classes élevées); on se salue avec une petite courbette; on ne se permet aucun geste intime en public....
    Au Japon, une femme ne saurait avoir de statut social que mariée. Passé trente ans, on est une vieille fille dont personne ne veut et dont personne, donc, ne voudra. Alors, pour éviter cette déchéance, mieux vaut accepter les "rencontres arrangées" par la famille. Après la rupture avec un premier fiancé, Hanako (Mugi Kadowaki) se décide à sauter le pas, et rencontre une belle brochette de neuneus et de mochetés, jusqu'au jour.... jusqu'au jour où son beau frère lui fait connaître un jeune collègue, Koichiro (Kengo Kora), qui a tout: il est beau garçon, charmant.. et riche.
    Hanako est jolie, réservée, timide. Elle appartient à une famille de médecins; son père possède une clinique; une de ses soeurs, médecin elle-même, est divorcée. Mais on voit bien qu'Hanako manque terriblement d'assurance et qu'elle est complètement soumise aux normes sociétales portées par sa mère et sa grand mère, contrairement à sa meilleure amie, violoniste, qui veut rester indépendante. Dans cette société où les hommes travaillent beaucoup et où, finalement, hommes et femmes vivent séparés, c'est important, les amies..
    Ce qui est fascinant c'est de voir cette structuration de la société en castes; car la famille de Koichiro, dans laquelle elle va rentrer, c'est encore autre chose. Chez les grands bourgeois, les intellectuels, il est bien vu que les jeunes femmes travaillent, au moins jusqu'à l'arrivée des enfants (à condition qu'elles soient en même temps des maitresses de maison exemplaires). Mais Hanako rentre chez les aristocrates, des grandes familles de chefs d'entreprise où traditionnellement le fils aîné fait de la politique, et où on ne s'assoit pas à table pour un grand déjeuner; on glisse sur les genoux pour se glisser sur son coussin... et là, évidemment, une femme reste à la maison!
    Or Koichiro a une maitresse, depuis dix ans; ils se sont connus à l'université. Mais à l'université, Miki (Kiko Mizuhara) n'a pas pu rester. Les universités sont très chères, et dans sa très vulgaire famille provinciale, le père est chômeur, genre: chômeur professionnel... Alors Miki monte à la capitale, fait des petits boulots, genre hôtesse, et finalement réussit dans l'événementiel: jolie, toujours à l'aise, souriante, intelligente, elle est l'hôtesse idéale; avec sa meilleure amie, car elle aussi en a une, bien décidée à réussir par elle même, elle va monter sa propre boite. Quand elle apprend que Koichiro va se marier, elle rompt.
    Pourtant, Hanako et Miki vont se rencontrer....
    Moi qui suis fascinée par le Japon où, malheureusement je ne suis jamais allée, j'ai été passionnée par le côté sociologique du film. Je peux comprendre que certains le trouvent un peu longuet; ou se disent que le sort de ces pauvres petites filles riches, ils s'en fichent.. mais on ne peut qu'être admiratifs de l'élégance, de la subtilité, de la délicatesse de ce film, qui s'inscrit dans cette génération de cinéastes à la Hamaguchi qui ont résolument tourné le dos à l'ère Kurosawa.... mais ne sont peut être pas si loin de Mizoguchi. La patte japonaise, l'identité japonaise, elle est très forte.
    Jen H.
    Jen H.

    33 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mai 2022
    Une histoire forte d'indépendance, de remise en question des valeurs patriarcales de la société, tout en subtilité et douceur (on pourrait dire "de manière convenue", mais j'imagine difficilement cette histoire autrement).
    Le film est effectivement lent, toutefois aucunement ennuyeux à mon avis ; chaque scène est juste, pertinente et a sa place.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    339 abonnés 640 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2022
    Avant de démarrer ma petite chronique petit coup de gueule contre les critiques. J’avais consulté celle du Figaro avant d’aller voir le film japonais ARISTOCRATS et le "brillant" journaliste ( 😉 ) qui a publié son ressenti sur ce film en critiquait le manque de rythme.
    Mais cher ami, c’est PRECISEMENT CE QUI FAIT LE CHARME DES FILMS NIPPONS !!!
    Bref, revenons à l’essentiel, ARISTOCRATS m’a plus que charmé et constitue une excellente introduction à la société Japonaise.

    Pourquoi ai-je aimé ?
    Parce que ce film est celui qui pour moi a le plus poussé le thème de la sororité si présente chez les nouvelles réalisatrices japonaise.
    - Le poids de la famille
    - Les difficultés de communication dans les couples
    Le tout poussé à l’extrême dans les milieux de la haute bourgeoise Tokyoïtes.
    Alors oui, cela dure 2h09min mais je n’ai absolument pas eu l’impression de perdre 2 heures de ma vie.
    On y croise toutes les nuances de la femme japonaise, l’aristocrate, la Tokioite, la provinciale et l’entrepreneuse.
    Et Tokyo est superbement filmé (je connais assez bien la ville pour m’y être rendu à plusieurs reprises).
    Non vraiment ne boudez pas votre plaisir et allez déguster ce festin de luxe…à son rythme !
    Chris M.
    Chris M.

    3 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2022
    L'émancipation difficile de femmes japonaises qui subissent les vexations et les absurdités d'un système archaïque qui n'épargne pas les hommes non plus. Les situations alternent entre cocasses et dramatiques et sont servies pas des acteurs convaincants.
    Hepburned
    Hepburned

    32 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2022
    Absolument magnifique, émouvant, élégant, beau, généreux. Superbement bien filmé, sans arrogance ni effet. J'ai été très émue et emportée par cette belle histoire. Bravo bravo
    Ludovic693
    Ludovic693

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mars 2022
    J'ai vu et adoré le film hier, moi qui n'aime pourtant pas trop les films japonais, là je l'ai trouvé très doux et agréable à suivre. Les actrices sont formidables ! Une réalisatrice à suivre...
    Lilicot
    Lilicot

    4 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mars 2022
    Film rafraîchissant dans lequel on se plaît à partager les interrogations de jeunes filles sur leur devenir dans un Japon d'aujourd'hui où l'on s'aperçoit que le poids des traditions obture les libertés individuelles en particulier pour les femmes. spoiler: L'histoire s'attache surtout au parcours de deux jeunes filles de milieu social différent.
    remyll
    remyll

    188 abonnés 433 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2022
    « C’est comme ça au Japon »:)!!!
    Cette phrase typique que les Japonais adorent dire en français aux « gaijin » que nous sommes, reflète à la perfection ce film, qui pris au second voire au troisième degrés est vraiment parfois extrêmement drôle.
    Anthony Biscaia
    Anthony Biscaia

    9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 avril 2022
    Un récit d'une grande beauté dans un Japon toujours dans un conservatisme de bonnes mœurs où suivre ces deux protagonistes à la psychologie que tout semble opposer est un délice
    moket
    moket

    523 abonnés 4 321 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2023
    Un regard aiguisé sur le Japon actuel, empêtré dans ses codes et ses traditions. Porté par deux actrices sublimes, le film prend un tournant inattendu, préférant la solidarité féminine face au patriarcat plutôt que les déchirements que notre regard occidental attendait. Le film adopte toutefois un rythme un peu trop langoureux et l'on aurait peut-être souhaité un peu plus de rebondissements...
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 950 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2023
    Un récit d’émancipation séduisant et délicat qui dresse un tableau subtil de la femme japonaise d'aujourd'hui, corsetée par les traditions patriarcales.
    Petiot L
    Petiot L

    35 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2022
    Résumer le film en un mot : classe.
    Tout comme dans downtown abbey on y réagi avec la classe absolue.
    C'est aussi un film très humain, féministe aussi.
    Et en prime un super tour de Tokyo.
    Un tour extérieur et surtout intérieur.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 juin 2022
    À vingt-sept ans, Hanako, la cadette d'une famille très aisée de Tokyo, n'est toujours pas mariée. Ses amies se mettent en quatre pour lui trouver un fiancé. Et elle croit rencontrer la perle rare avec Koichiro, le fils d'une famille plus aisée encore,  diplômé d'une brillante université, promis à un brillant avenir. Mais après les fiançailles, Hanako découvre que Koichiro entretient une liaison avec Miki, une jeune provinciale d'un milieu très modeste.

    Trois semaines à peine après "The Housewife" avait déboulé sur nos écrans un autre film d'une réalisatrice japonaise. Comme dans "The Housewife", il avait pour sujet la place de la femme dans la société nippone, l'injonction au mariage et à la maternité. Mais il doublait cette réflexion d'une autre : le cloisonnement social d'une ville, Tokyo, qui possède elle aussi son Neuilly-Auteuil-Passy dont il est aussi difficile de sortir que d'y rentrer.

    Le propos est intéressant. Mais hélas la façon dont le traite la jeune réalisatrice Yukiko Sode - dont c'est le troisième long et le premier diffusé en France - est trop académique pour sortir de l'ordinaire. Ses vaines tentatives pour rompre la linéarité du récit et pour renverser les points de vue causent plus de confusion (je n'ai toujours pas compris le sms de Miki au sujet de son chargeur) qu'elles ne dynamisent la narration.
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