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Mélanie
16 abonnés
63 critiques
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4,0
Publiée le 10 septembre 2022
Alors oui le scénario c'est du déjà vu mais d'habitude on vit le film de l'intérieur (de la panic room) et non de l'extérieur. Et c'est bien ça qui change tout. Beaucoup de suspense, on veut, on s'attend à quelques happy end mais finalement le film se termine de façon inattendue !
Ok, j'ai adoré. Très honnêtement j'en attendais peu (je suis surtout fan/ici pour Hugh Bonneville). Mais le Trailer m'avait plus...
Mais la, je dois avouer que ça fait longtemps qu'un Thriller (ou film tout court), ne m'avait pas aussi surpris.
Je veux pas trop m'attarder, car le long métrage a bien des surprises. Notamment dans c'est choix narratif. Ou le coté social que le réalisateur aborde avec une certaine mesure (qui fait du bien dans ce genre de Thriller). Bravo. Puis, cette ambiance qui met bien mal à l'aise, super-boulot du réa Babak Anvari. Et le casting (Bonneville, MacKay, Ascot, Macdonald).
Whoua. Je ne m'attendais pas à rester accrocher à mon siège du début à la fin. Sans rentrer dans les détails pour ne pas trop en dévoiler .. lumière est faite sur le diabolisme de l'élite de ce monde..sans exagérer . Bien filmé, on nous épargne le sordide ceci étant , on le devine et c'est déjà bien assez . Glauque donc. Je lui mets un 4/5 .
"I Came By" est un honnête Thriller et une bonne surprise de la plateforme Netflix. On y retrouve un jeune acteur qui monte George Mc Kay (Vu notamment dans le Gang Kelly ou encore 1917) et Hugh Bonneville (Downtown Abbey ou Paddington) excellent dans le rôle du juge psychopathe. L'interprétation bluffante de ce dernier est la clef de réussite du film, sa froideur font penser à jeu des acteurs dans l'univers Hitchcock. Le scénario a un air de déjà vu et les personnages ne sont pas assez travaillés à mon gout mais ça reste un bon film.
Voilà un film qui explore le monde des serial killer avec un grand suspens. Jusqu'au dernier moment, on ne sait pas vraiment si ça "finira bien", ou en tout cas du mieux possible. Un magistrat commet des meurtres tout en étant protégé par son statut, son réseau, etc. Des jeunes disparaissent sans laisser de trace, et une mère va tout faire pour essayer de retrouver la trace de son fils. Ce qui est dur c'est qu'elle va y arriver, mais dans quel état ? C'est bien ficelé tout de même.
Un thriller plutôt pas mal, mais qui ne fait guère preuve d'originalité. Ça se regarde, sans plus. Par contre, ça fait plaisir de revoir Hugh BONNEVILLE (Downtown Abbey) et les acteurs sont globalement assez bons.
Graffeur en rébellion contre les membres de la haute-société londonienne souvent bien éloignés de l'image médiatique positive qu'ils voudraient renvoyer, Toby s'introduit dans leurs demeures en compagnie de son meilleur ami Jay pour apposer son tag fétiche "I Came By" et ainsi mettre à mal leur position d'intouchable. Quand Jay décide de le quitter pour assumer son rôle de jeune père, Toby décide de continuer seul et prend pour cible un juge réputé pour ses lois en faveur des migrants mais dont la famille a une lourde réputation pro-colonialiste. Dans sa maison, il découvre l'impensable...
Continuant son exploration du cinéma de genre après "Under the Shadow" et "Wounds", ce troisième long-métrage de l'anglo-iranien Babak Anvari reprend un postulat qui a décidément le vent en poupe depuis "Don't Breathe", celui du home invasion inversé où l'intrus se transforme en victime devant une situation bien plus terrible que ses propres agissements. Rien de bien neuf a priori donc et, durant sa première partie, on ne peut pas dire non plus que "I Came By" fasse dans la dentelle en nous présentant son duo de meilleurs amis graffeurs sur le point d'imploser, l'un choisissant la voie de la responsabilité pendant que l'autre, immature au possible, mériterait clairement de passer entre les mains de "Pascal le Grand Frère" (pas aidé par la prestation tout en excès d'un George MacKay d'habitude bien plus inspiré, avoir 30 ans pour un rôle d'ado tardif de 23 ans rend aussi ça très bizarre). Cependant, le film dessine déjà en filigranes des thématiques sociales bien plus prononcées qu'à l'accoutumée pour une telle histoire, où la rupture entre jeunes et parents (pour des questions de traditions et/ou d'incompréhension) va se mêler à celles de notables bien implantés en vue de commettre le pire derrière les murs de leurs belles bâtisses.
Ces deux aspects vont très vite devenir le socle d'un récit qui va en réalité déjouer nos attentes de tension facile et immédiate en inscrivant celle-ci sur un long-terme peu orthodoxe, dans un récit en forme d'action/réaction où la main mise tentaculaire de son prédateur va sembler toujours plus inamovible face à tous ceux qui se mobilisent contre elle. En cherchant évidemment à traduire la difficulté de s'attaquer à une figure considérée comme toute puissante avec tous les plus néfastes et dévastateurs obstacles que cela peut induire, "I Came By" va donc tirer une vraie force dramatique de cette construction en escalier en la poussant à chaque fois vers une marche toujours plus inextricable vis-à-vis de ses multiples personnages développés sur la durée de cette épreuve de plus en plus éprouvante. Certes, à l'instar de son génie machiavélique superbement campé par Hugh Bonneville, celle-ci commet quelques maladresses en cours de route qui la mettent parfois en danger (notamment sur la manière de signifier ses repères temporels) et en dévoile un peu trop avec insistance pour bien cadenasser ses préoccupations thématiques à sa progression, occasionnant même quelques baisses de régime, mais, dans l'ensemble, "I Came By" tient plutôt bien la route et sait très bien faire monter la sauce dans ses moments de plus vive tension tout en s'attardant sur l'état de désemparement total de ses protagonistes face à un monstre conscient de son pouvoir (de la mère à Jay en passant par l'inspectrice de police, Babak Anvari offre à tous l'opportunité de dévoiler leurs détresses respectives, épaulé par un bon casting).
Même s'ils restent assurément perfectibles, la mécanique plutôt originale choisie par "I Came By" et les rouages sociaux sur laquelle elle s'appuie permettent au film de se hisser sans mal au-dessus de la mêlée de bon nombre de thrillers made in Netflix.
Ce thriller un peu basique ne sort jamais vraiment des sentiers battus, mais il bénéficie d'une mise en scène très habile et d'un casting solide et attachant. Un petit plaisir qui ne se refuse pas.
Film étrange. Ça commence bien. On découvre un personnage intéressant (Toby le taggueur ). Une thématique intéressante (il s'introduit chez des notables anglais et taggue leur mur). Il se fâche avec son co-équipier, qui ne veut plus participer car sa copine est enceinte. Il veut se ranger. Donc Toby va s'introduire tout seul chez un juge à la retraite (l'acteur est excellent). Et il découvre quelque chose qui l'effraie. Toute cette introduction je l'ai trouvée très réussie. Et puis patatras, Toby est assassiné par le juge. Et ensuite c'est finalement une succession de péripéties bourrées d'incohérence. Je dis finalement parce que le suspense est bien mené. Ce n'est qu'après réflexion que je me suis rendu compte que rien ne tient un tant soi peu debout dans cette histoire . La réaction du copain de Toby est complètement absurde, par exemple. Un tel degré de je m'enfoutisme pour son copain pour cause de paternité est débile. Le masseur qui se fait empoisonner par le juge, arrive à s'échapper et qui accepte malgré tout (ok il y a le chantage du juge pour une question de permis de séjour mais quand même ) de suivre à nouveau son bourreau. C'est idiot. Et puis le final. Revu et revu 150 millions de fois. Pour ce genre de film on dirait que les auteurs n'ont jamais d'autres solution pour leur climax que cet éternel combat (physique donc ) entre le gentil et le méchant. Autre chose, tout le monde meurt. Même la maman de Toby. Il y avait plusieurs thématiques intéressantes dans ce film et au final aucun n'a été exploités. Film étrange. Il se regarde avec un certain plaisir mais c'est seulement après que l'on se rend compte de la relative absurdité de la chose. Dernière remarque : je n'ai jamais vu un film avec une gestion du temps qui passe aussi je m'enfoutiste. Je pense que c'est exprès sinon c'est très très grave.
Un enchaînement d'événements hasardeux voire absurdes et d'autres assez prévisibles pour une histoire au sentiment de réchauffé. En outre, ce qui aurait dû être développé (conditions de séquestration) ne l'est pas. En y ajoutant une interprétation moyennement convaincante et une unité de temps qui ne tient pas (un accouchement en quelques semaines?), ce thriller tombe à plat, à l'image du final expédié!
De bons acteurs mais trop morbide sur certains aspects et clientéliste en surfant sur les problématiques actuels de justice face au colonialisme. Donc moyen.
Ici il ne faut pas évoquer le film pour ados, cette formule éculée qui ne veut rien dire...non, c'est le film immature total, niveau cri primal. Le personnage le plus significatif de la mère psychologue qui en est encore au chouinage du bébé désemparé devant son trop grand fils qui demeure sous son toit. Les bouquins du club des cinq étaient plus matures au niveau écriture, intrigue et personnages. Tous les fantasmes de réalisateurs frustré et insignifiant sont rassemblés. Du Seigneur des Agneaux à l'affaire Dutroux pour le côté cave secrète que n'importe quel adolescent turbulent découvre par hasard en deux coups les gros !, En passant par quelques films amusants comme Landru où Docteur Petiot pour le côté chaufferie, impossible d'aller plus loin dans l'infantilisme sans dévoiler le convenu, j'ai bien écrit le convenu pas le contenu. Tous les poncifs sont réunis, le clandestin qui ne peut pas se pleindre, le juge...oups, je ne peut pas dire non plus, Question Qotas ils sont tous bien respéctés, le seul hic, c'est l'indigence générale du film en son entier.
Il y avait certainement mieux à faire que ça autour de cette histoire. Comme on ne dit pas, ça ne casse pas trois briques à un canard. Et le fameux "grand remplacement" illustré dans ce film à l'insu du plein gré du scénariste à n'en pas douter, spoiler: il n'empêche que tous les personnages blancs meurent, les bons comme le "méchant", tandis qu'il ne reste que les "non-blancs" à la fin , pas très malin dans la mesure où ce n'était certainement pas le but visé mais c'est celui qui est atteint.
I Came By est un très bon thriller qui mérite le détour ! Une histoire de petite délinquance qui tourne très mal, un film choc avec des disparitions immédiates et presque rarement tournée de cette façon là. Une histoire étrange et bien ficelée, on ne quitte pas l'écran du début à la fin avec très bonne accroche et la fin est bien aussi 1 h 50 qui passe très vite. Certains détails auraient pu être encore mieux exploités pour que le film soit encore plus convaincant.