« Le support film s'imposait par respect pour l'Opéra Garnier, également pour servir au mieux son sujet, le besoin de grain, de contraste, de couleur, de chaleur et d'espace. Si j'avais réalisé ce film sur la télévision, je n'aurai jamais pu disposer de 3 mois de tournage et engranger un matériel aussi riche qui trouve sa vraie dimension sur un écran de cinéma. Cette notion de durée est essentielle. »
« Tout a commencé avenue de l'Opéra, lorsque enfant je me rendais chez mes grands-parents. Du pied de leur immeuble, je contemplais ce bâtiment étrange et imposant : l'Opéra Garnier. J'avais dix ans lorsque pour la première fois je suis entré dans ce lieu rêvé et que j'ai découvert un monde qui m'était jusqu'alors inconnu, celui de la Danse. Quelques mois plus tard, à mon tour, je me lançais à corps perdu dans cet art. Je me suis aussi plongé dans les dessins et la peinture de Degas, qui a ce regard unique sur la danse. Après avoir pratiqué la danse pendant dix ans, j'ai eu envie de la filmer. »
Tout près des étoiles constitue une première. Jusqu'à présent, aucune équipe de long métrage n'avait été autorisée à pénétrer dans les coulisses de l'Ecole de Ballet de l'Opéra de Paris.