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Olivier Barlet
299 abonnés
396 critiques
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4,5
Publiée le 20 juillet 2022
(...) Délibérément inspiré des écoles connectées à l’écologie et la nature, le film a reçu le prix du film éco-responsable ! Souvent désopilant, il regorge de l’énergie de cette bande d’adultes engagés qui tentent tout et plus encore malgré le poids du système incarné par l’inspecteur. Mais il profite aussi de son ancrage dans les lieux où il est réalisé, avec les enfants et parents qui y vivent. Un vrai plaisir, sur une vraie question de société. (extrait du compte-rendu du festival de Cannes 2022 sur Africultures)
En recourant à la dialectique du « joli film engagé drôle et touchant » dont il coche bien toutes les cases (sérieux, social, drôle etc.... l ensemble bien ajusté sans tomber dans l extrême), Il fait aussi mouche et parvient à se rendre important. Important dans ce qu’il dénonce, important dans ce qu’il imagine. Ici, l’idée est de s’inspirer de ce qui se fait ailleurs et de lier ce qui peut l’être, ce qui incarne l’avenir : l’école et l’écologie, dont on sous-estime clairement l’utilité tant sociétale que pédagogique. Emmené par une formidable galerie d’acteurs, le film ne brille certes pas par son originalité narrative (très quelconque) ni par sa mise en scène (très illustrative), mais compense son manque de « cinéma » par du cœur, par du sourire et surtout par un regard très éclairé sur son sujet (tout ce qui est montré est authentique, même les « profs » de fortune embauchés à Pole Emploi) avec l’envie de croire que l’on peut encore inverser la tendance et la dégringolade du système avec juste de bonnes idées, du positivisme et un peu d’envie. Fable politique et sociale à la fois drôle et alarmante, La Cour des Miracles est l’exemple parfait de ce que l’on appelle « un film utile ».
Modeste et finalement moins charmant, drôle et mordant qu'un film comme "Le Maître d'école" de Claude Berri, qui lui rend pourtant 40 ans, "La Cour des miracles" a l'élégance de composer une jolie équipe pédagogique faite de bons acteurs où l'aisance de la nouvelle venue Anaïde Rozam épate, tandis que Rachida Brakni ou Gilbert Melki semblent parfois chercher leurs marques. On peut reprocher beaucoup de choses au film, notamment de rendre les enfants totalement absents (à l'exception de l'enjeu fleur bleue autour de l'orphelin asiatique). On sent que les réalisateurs n'ont pas envie d'aborder la question des enfants en grande difficulté scolaire des REP ni les problèmes de comportements... C'est un peu le monde des Bisounours, où la seule personne gênée par le voilement des femmes en Seine Saint Denis est forcément vieux et de droite. Vision ringarde car la réalité est pourtant tout autre, il suffit de se pencher sur la sociologie du vote dans l'hexagone pour en prendre conscience. On note aussi le grand moment de gêne, lorsqu'à l'occasion de la comparaison entre deux photos de classe des années 80 et 2020, le film finit par valider la théorie du Grand Remplacement en essayant de faire croire que la totalité des babtous a fui vers le privé. "La Cour des miracles" truque aussi la réalité en nous faisant croire que l'avis d'une directrice d'école suffit à contourner la carte scolaire.
Autant je dois reconnaître que cette comédie traitant de l'école dans les banlieues sensibles apporte une vraie note d'optimisme et une réelle ambition de faire bouger des lignes de cette société à deux vitesses, autant la réalisation ne dépassant pas le niveau d'un téléfilm laisse vraiment à désirer. Pourtant, Rachida Brakni déploie une énergie folle à l'écran dans son rôle de directrice en quête d'une utopique mixité sociale pour son école primaire, mais la crédibilité de l'ensemble (enseignants et élèves) n'est pas au rendez-vous, on a plutôt l'impression d'être en face d'un conte pour enfant coincé entre deux barres d'immeubles. J'aime beaucoup l'idée de cette "école verte" pouvant changer la vie d'un quartier, c'est pour cela que ma note restera clémente. Pour le reste, pas de miracle : c'est superficiel et sans charisme ! Site CINEMADOURG.free.fr
Rien de mieux que « La Cour des Miracles » pour démarrer la rentrée. Une critique douce-amère de l’Education Nationale qui s’évertue à creuser les inégalités, servie par un casting de haut vol avec Mourad Boudaoud et Gilbert Melki et une réalisation subtile. Après « Rue des Cités », « La Virée à Paname », « Master of the class » et « Molii », les films de Carine May & Hakim Zouhani, on en redemande !
"La Cour des miracles" est un film que j'ai bien apprécié. L'histoire est sympa à suivre, les personnages sont top et la comédie est assez bien présente.
Un film qui a du sens et qui fait du bien! Un mélange d’humour, d’amour de sociologie et d’écologie. Voir de nouvelles têtes au cinéma ça fait du bien !
encore un gros navet de comédie française qui essaie de réinsérer la banlieue, alors qu'on sait très bien que tout ça n'existe pas. La majorité des élèves de france en général et de banlieue en particulier ont baissé les bras et préfèrent gagner de l'argent facile en vendant des drogues sur snapchat plutôt que de faire de longues études où ils devront payer des impôts!! C'est tellement lassant de voir ces cinéastes bobos hors sol qui essaient de faire croire à la population qui côtoie la racaille au quotidien que l'ultra violence n'existe pas!! consternant. Plus personne n'y croit, malgré la propagande des médias main stream. D'ailleurs ce film est un four au box office et on comprend aisément pourquoi: 33 000 entrées. Lamentable score. Le choix de l'actrice principale déjà? pourquoi prendre une nana qui respire la banlieue en nous faisant croire qu'elle vient de province??!! on n'y croit pas une seule seconde!! Grosse erreur de casting. Et tout le reste de l'histoire rocambolesque qui essaie pathétiquement de nous faire croire à un monde des bisounours en banlieue. Je salue juste le travail que doivent faire certains directeurs d'"écoles, collèges et lycées pour s'en sortir. Même si ils sauvent 1 élève sur 1000, ce sera toujours ça de pris. Mais je vous en supplie, arrêtez de faire des films du quotidien de banlieue, ça ne fait rêver personne!! faites de documentaires si ça vous démange tant que ça, ce sera plus utile que de nous faire croire des histoires guimauve s auxquelles plus personne ne croit. Le box office tranchera toujours de toutes façons. Que cet échec vous serve de leçon.
Une comedie sociale drôle et émouvante qui ose aborder un sujet important ! Les comédiens sont tous formidables. Un film qu'on peut voir en famille. A ne pas louper !!!
Vraiment sympa, plein d'allant, dans le genre maîtres d'école style Coluche, avec beaucoup de bonne volonté A la fois enthousiasmant et désespérant On passe au final un bon moment
Un premier film réussi et authentique, qui arrive à traiter un sujet d actualité avec légèreté sans jamais tomber dans la facilité, et encore moins le voyeurisme ! A voir et à soutenir par une belle audience en salle
Il y a un fond commun avec la thématique de « La lutte des classes » (2019). Une école en zone urbaine dense en Seine-Saint-Denis qui, avec ses programmes immobiliers (un éco-quartier ici) va attirer une population parisienne qui ne voudra sans doute pas de l’école publique du quartier, pas plus que les résidents du cru très majoritairement issus de l’immigration n’en veulent plus non plus, ayant pour ambition une « école avec des blancs », supposée plus qualitative. La carte scolaire est manipulée par la municipalité pour servir les premiers et laisser les seconds dans leur ghetto, question d’image.
Une jeune professeure des écoles tout droit arrivée de sa province et d’une exploitation agricole communautaire a le projet de transformer l’école sur le mode nature, écologie, éducation en plein air (inspiré d’un modèle canadien) afin qu’elle plaise aux nouveaux résidents du quartier et que cessent les départs des familles qui le peuvent encore. Ceci contre vents et marée face à une directrice volontaire, elle-aussi issue du quartier comme les jeunes élèves, mais épuisée et des collègues désabusés ou démotivés voire dépressifs. Deux nouveaux enseignants aussi, embauchés à la petite semaine via Pôle Emploi et sans aucune expérience du métier, pour palier les absences. On repense à « Le maître d’école » (1981). Une administration enfin qui se méfie de l’innovation, surtout quand l’inspecteur d’académie termine sa carrière juste avant la retraite et ne veut surtout pas de vagues.
On a déjà vu tout ça au cinéma sous une forme une autre, tant le filon du vivre ensemble, de la diversité, de la richesse culturelle et de l’aspiration de tous à un meilleur avenir pour leurs enfants est inépuisable.
Pas de grosses surprises dans ce film avec un scenario très classique. Mais ce n'est pas grave car il fonctionne bien. Bonne idée de prendre des acteurs pas trop connu sauf 1 ou 2 car cela donne de la fraîcheur au film. Les acteurs sont donc bien , pas de temps mort dans l'histoire , un peu d'humour , un peu d’émotion bien dosé. Pourtant certains themes pas facile , manque de moyen , d' enseignant , grand remplacement mais sur un ton léger donc bon moment.
Une histoire d'école vraiment originale. Un excellent casting qui nous emmène vers un optimisme communicatif. Très feel good movie, on en ressort enchanté. Film que j'ai vraiment aimé.