Humour débridé et situations rocambolesques sont les maîtres mots de ce dessin animé d'aventures des Studios Walt Disney. Sting en a composé la trame sonore. Une de ses chansons est d'ailleurs interprétée par Tom Jones.
Selon ses propres dires, Nick Ranieri a eu du mal à imaginer la tête de Kuzco, dont il fit plusieurs portraits. On doit déjà à cet animateur les personnages de Jafar, dans Aladdin ou encore Meeko, dans Pocahontas, une légende indienne. Il avait auparavant collaboré à Rox et Rouky, La Petite sirène et Aladdin, entre autres.
Alors que David Spade (Didier Gustin, en VF) prête sa voix à Kuzco et John Goodman (Jacques Frantz) à Pacha, Eartha Kitt (Elisabeth Wiener) donne vie à Izma, Patrick Warburton (Emmanuel Curtil) à Kronk, Wendie Malick (Frédérique Tirmont) à Chicha, et Eli Russell Linnetz (Mathias Mella) à Tipo.
« Ce film s'inscrit dans la tradition des grands contes de fées. Le personnage principal subit une métamorphose qui va remettre son existence en cause et l'obligera à reconsidérer la vie sous un nouvel angle… La perte de ses prérogatives et de son pouvoir va le déstabiliser. Pour les reconquérir, Kuzco devra changer. C'est un chemin initiatique, mais survitaminé ! »
Du Bossu de Notre-Dame à Kuzco, l'empereur mégalo en passant par Hercule et Tarzan, de nombreux plans des dessins animés Disney sont désormais tournés dans les locaux parisiens du studio ; c'est aussi le cas d'Atlantide, l'empire perdu. De mai 1999 à novembre 2000, les membres de Walt Disney Feature Animation France ont peint 213 des 1392 décors d'Hercule. De plus, le personnage d'Helga Sinclair a été totalement créé et supervisé à Paris par Yoshimichi Tamura.
Par souci d'authenticité, l'équipe de Kuzco, l'empereur mégalo s'est rendue au Pérou en 1996, visitant notamment le site du Machupitchu. Comme le déclare le directeur artistique Colin Stimpson, «notre objectif a été de rendre un style visuel cohérent et séduisant. Le style inca, fascinant de richesse et de symbolisme, offre un écrin remarquable à des sentiments et des situations extrêmes. C'est une source d'inspiration exceptionnelle. »
A l'origine du projet (en 1994), Kuzco, l'empereur mégalo s'intitulait «Kingdom of the sun », dont l'histoire, inspirée de légendes pré-colombiennes, possédait une tonalité assez sombre. Au cours de sa gestation, le scénario connut de nombreuses modifications, se transformant peu à peu en comédie loufoque. Du premier traitement, les créateurs n'ont finalement retenu que deux des personnages principaux et quelques éléments du scénario.
Le projet de Kuzco, l'empereur mégalo remonte à 1994, et devait être au départ une histoire " sérieuse " sur les Incas. Randy Fullmer, le producteur, Roger Lyers, scénariste du Roi lion, ainsi qu'un délégation Disney se sont rendus au Pérou pendant dix jours afin de s'imprégner du graphisme latin. Mais très vite, ils ont vu qu'ils développaient une histoire trop compliquée. Un premier montage fut présenté dans des séances test catastrophiques. C'est alors que la production se dirigea vers une vraie comédie.
Dans l'optique d'un dessin animé " normal ", Sting avait été contacté pour écrire des chansons s'inspirant des premiers dessins. Face au changement de genre adopté par la suite, le chanteur accepta de réécrire de nouveaux titres.
Sting et le pianiste David Hartley ont composé les chansons du film. Il avait auparavant signé les musiques de 48 heures de Walter Hill (1982).