Le mal aimé du président de Disney de l'époque, Michael Eisner, qui réussira à saboter toute la communication autour du film, le faisant passer inaperçu.
Et pourtant...
Ce film est une perle d'humour et de drôlerie.
Chaque séquence est un prétexte à se plier (notamment celle de l'auberge, ahurissante de rythme et d'humour), de même que les personnages tous bien campés, et le second degré permanent.
Les passages où Kuzco vient "corriger" l'image parce que la caméra n'est pas sur lui, c'est énorme ^^
Le doublage est impeccable, et la chanson d'intro (la seule du film avec celle de fin) donne le ton.
Ce sera drôle, décalé, anachronique, et rythmé.
Pari plus que réussi, tellement les péripéties de l'anti héros Kuzco et son parfait antagoniste Pacha sont magnifiques d'humour sur tous les plans (le duo Izma/Kronk y contribuant largement aussi, notamment les questions existentielles de Kronk avec ses 2 consciences).
Le fond reste assez classique pour un Disney (petite réflexion sur l'égoïsme et l'importance des autres), mais, au moins, c'est pas trop appuyé ou martelé, et ça passe tout seul.
Kuzco L'Empereur Mégalo est assurément l'une des plus grandes réussites de Disney pendant les années 2000.
Une perle d'humour et d'inventivité, droit dans l'esprit des bons vieux cartoons, où le spectateur rit à chaque séquence ou presque devant la profusion de gags et de bons mots.
A voir, vraiment ^^
On notera également que, malgré le travail de sabordage de Eisner, Kuzco a rapporté 89 millions de dollars, soit à peine dix de moins que Hercule, qui avait été, lui, l'objet d'une campagne publicitaire digne de ce nom.