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sly-stallone88
196 abonnés
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3,5
Publiée le 4 décembre 2010
un film prenant, montrant le coté noir de la religion catholique pendant la seconde guerre mondial...la réalisation est excellente, il manque quelques scènes vraiment choc pour rendre de ce film un chef d'œuvre !!! très réaliste !!!
Ce film est une escroquerie historique. Il ne reflète en rien le rôle réel joué par Pie XII et l'église catholique (protestante aussi) envers les juifs pendant la guerre. Il s'avère que dans la réalité il serait plus près d'être un "juste parmis les nations". Gavras est un falcificateur. A lire: "Quand un rabbin réhabilite Pie XII, prétendu "pape d'Hitler: Pape d'Hitler" proclamait (et titrait) John Cornwell. "Juste parmi les Nations" répond le rabbin David Dalin. L'ignorance encourage la tiédeur: David Dalin y remédie. Et si son espoir que l'on reconnaisse à Pie XII le titre de "Juste parmi les Nations" -pour le cinquantenaire de sa mort- sera vraisemblablement déçu, on peut espérer au moins un frémissement de réhabilitation.
David Dalin engage le débat sans attendre, en questionnant les intentions des contempteurs de Pie XII. Il relève que les auteurs des ouvrages les plus virulents contre Pie XII se trouvent être souvent aussi les auteurs d'ouvrages anti-catholiques et/ou farouchement opposés aux positions de l'Eglise sur nombre de sujets de société, de sorte que leurs charges contre Pie XII ne paraissent pas "exclusivement" motivées par le souci scrupuleux de l'historien pour la vérité, mais "également" par la volonté de mettre à mal l'autorité morale dont pourrait bénéficier l'Eglise.
Pour David Dalin, il y a là une véritable instrumentalisation de la Shoah, et "quels que soient leur sentiment vis-à-vis du catholicisme, les juifs ont le devoir de rejeter toute polémique qui s'approprie la Shoah pour l'utiliser dans une guerre des progressistes contre l'Eglise catholique."
Et David Dalin multiplie les références aux auteurs juifs qui rejettent cette instrumentalisation : Cecil Roth, Pinchas Lapide, Livia Rothkirchen, Joseph L. Lichten, Jeno Levai, Michael Tagliacozzo, Richard Breitman ou encore Sir Martin Gilbert..." Lire la suite sur: http://www.rue89.com/2008/10/02/quand-un-rabbin-rehabilite-pie-xii-pretendu-pape-dhitler
Film boulversant montrant toute la grandeur du pape! (ironie). L'idée de temporiser l'histoire par le passage des "trains de la mort" pleins dans un sens, vides de l'autre est très bien trouvée. La réflexion prend du temps, mais le temps ne s'arrête pas.
Un grand film qui met en lumière le rôle inavouable de l'Eglise dans la seconde guerre mondiale et son indifférence au massacre de la population juive. Un scénario très bien écrit, qui tient le spectateur en haleine jusqu'au bout (en dépit d'une réalité historique connue). Les scènes insupportables du massacre juif nous sont ici épargnées (tout juste suggérées ce qui est amplement suffisant). Au bout du compte, AMEN suggère qu'il y a des bons et des mauvais dans tous les camps.
Brrrr, on n'a plus du tout envie d'aller à la messe après ça (même si l'on y allait pas avant). Costa Gavras utilise cette fiction basée sur des faits réels pour montrer l'horreur de la primauté des intérêts personnels sur l'intérêt général pendant la Seconde Guerre Mondiale. On y apprend plein de choses sur le rôle de l'Eglise Catholique pendant l'Holocauste. A voir absolument (en VO, c'est mieux)
un film fort et poignant. il met à jour une partie de l'Histoire que je ne connaissais pas concernant la place de l'eglise catholique durant l'holocauste. Un recit émouvant qui fait froid dans le dos, film bouleversant .
L'affiche annonce déjà la couleur : un film choc sans être "trash" sur le rôle de l'Eglise Catholique, ou plus exactement du Vatican , face à l'holocauste. Ca fait froid dans le dos quand on connait les valeurs sensées être véhiculées par le Christianisme... Un film à voir.
Je l'ai vu avec mon parrain, et lui qui officie en tant que musicien dans une église, a adoré ce film. Et il est de même pour moi. La réalisation est franche sans tomber dans l'absurde, et le film autant que l'affiche restent collés aux mémoires.
Ce film retrace bien l'ignorance et le desinteressement de la papauté face aux atrocités commises par les nazis pendant la Seconde Guerre Mondiale. L'histoire de Gerstein est interessante et pourtant méconnue, et c'est pourquoi ce film est à voir. L'issue est tragique, il a mené un combat dangereux et n'a trouvé personne pour l'écouter, pourtant il se retrouve accusé comme les autres, c'est révoltant. Matthieu Kassovitz joue à merveille. On regrettera néanmoins un rythme pas assez soutenu pour accrocher le spectateur jusqu'à la fin.
Amen est à l’image de son affiche : un film polémique. En effet, Costa Gavras nous parle ici de l’indifférence du Vatican lors de la Solution Finale. Il signe un drame poignant interprété de main de maître par les deux protagonistes (un prêtre et un officier SS). Le suspense est également présent au point de se croire dans un thriller, en plus du drame historique. Un film passionnant en tout point, du très grand Costa-Gavras !
j'ai vu ce film il y a déjà pas mal de temps sans jamais penser à écrire une critique. 3 ou 4 étoiles... bon juste 3. l'histoire est vraiment saisissante, d'ailleurs le sujet n'avait jamais été abordé à ma connaissance. vraiment bien...
Une trés grande oeuvre de Costa-Gavras. Une peinture froide et clinique de l'horreur absolue du Nazisme. L'aspect dérangeant de l'apparente "décontraction" de Rome et du Saint Siège en particulier, renforce ce sentiment d'inhumanité et d'abandon. Mais, lorsque les évènements sont si graves, même s'il est légitime de chercher réconfort, autorité et protection auprés d'une forte institution... Peut-on vraiment croire en l'implication, l'interressement et l'action d'un état qui ne représente pas la moitié de Paris, vit protégé par de puissants murs et grilles et dont la seule influence demeure verbale et spitituelle sans la moindre implication physique et personelle de son "petit bonhomme habillé de blanc" ???
Très bon film mettant parfaitement en scène le désarroi de ceux qui avaient encore une conscience à cette époque face à l'immobilisme des opposants à Hitler, notanmment le Vatican. Aucune image directe des gazages, sans regret, mais une horreur de la situation bien présente tout au long du film. Très bon.