Ce 4ème volet de "Ducobu", réalisé par Élie Semoun, m'a choqué.
Non pas par sa violence, il n'y en a pas. Non plus par sa grossièreté, il n'y en a pas. Non plus par des scènes sexuelles, il n'y en a pas.
Mais par les messages que le film véhicule.
J'ai ressenti en visionnant ce film un malaise, si bien que je n'ai pu me concentrer sur les gags (certains par ailleurs très drôles). En effet, ce film est anti-école, anti-scolaire, anti-excellence. C'est un film pour paresseux.
Apologie de la tricherie, de la victimisation de pauvres professeurs de l'éducation nationale. Apologie de la flemmardise, de la rébellion injustifiée. Ce film va de caricatures en caricatures, les situations deviennent abjectes, les "intellos" sont ridiculisés, les professeurs sont tous des pauvres cons, immatures, sans intelligence.
Dans ce film, l'école est une contrainte, un calvaire même. L'école qui forme, qui prépare à la vie, qui civilise les gens se voit salie, ridiculisée. Le harcelement scolaire donne lieu à des scènes qui se veulent drôles. Elles ne le sont pas.
Ce métrage est destiné à être visionné par des enfants en pleine construction, de jeunes gamins de 5 à 12 ans, qui verront dans ce film un message qui est tout à fait insupportable : )la destruction de l'école et de l'enseignement, appel à la victimisation des professeurs...
Eh bien non, je ne suis pas du tout en accord avec cela et montrer cela à des enfants, je ne le veux pas.
Merci, Ducobu President, de m'avoir choqué.
Merci, Ducobu President, de donner une image de l'école aussi dégueulasse.
Drôle, certes, mais abject.
Je NE conseille PAS ce film, surtout à des jeunes enfants, même si il leur est destiné.
6/20