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    Géant
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    Lulufurtive
    Lulufurtive

    11 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 avril 2024
    Franchement, il n'y a pas grand-chose à en dire. C'est assez conventionnel, plutôt ennuyeux : Leslie, après un moment de révolte féministe, reste sagement à sa place pendant le reste du film ; Jett, le beau James Dean, ne parvient pas à la séduire et flingue sa vie pour ça (mouais...), et Bick, le personnage de Rock Hudson, sort gagnant de cette histoire à rallonges, avec son côté américain bon teint. Ce qui est intéressant : James Dean à l'écran, une vitalité à couper le souffle, un jeu totalement innovant à l'époque, que beaucoup ont imité. Mais on a envie que son histoire prenne plus de place, que Leslie réagisse au moins, qu'il y ait plus de confrontations entre eux. Au lieu de ça, toute la seconde partie est consacrée à l'histoire de la navrante petite famille de milliardaires texans dont on se moque pas mal. Pfff... Tout cela sent les bonnes mœurs à plein nez, et les méchants = les ambitieux qui veulent sortir de leur rang social sont punis et deviennent de vilains acooliques. Heureusement que le plaidoyer pour l'égalité entre américains et mexicains prend de l'ampleur à mesure que le film se déploie. Cela sauve le film, ainsi que le dernier plan sur les deux bébés, tout simplement magnifique. Mais 3h20 pour ça ? Sérieux ?
    Pierre C
    Pierre C

    53 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2023
    Tiré du roman d'Edna Ferber Géant est une grande fresque qui s’étend sur plusieurs générations au cœur du Texas. Il s’agit d’une œuvre qui a beaucoup fait parler d’elle à l’époque de sa sortie, d’une part car le film dispose du plus gros budget jamais dépensé par la Warner à l'époque (5,4 millions de dollars) et de l’autre, la durée du film conséquente pour un film de cette époque, après les 3h28 de Guerre et paix (avec Audrey Hepburn et Henry Fonda) sorti la même année, Géant est crédité d’une durée de 3h21. Avec une telle durée et un budget aussi conséquent, le tournage a été pharaonique, la production a notamment construit et reproduit grandeur nature un champ pétrolifère.
    Le réalisateur George Stevens a su recréer une atmosphère authentique des grandes plaines du Texas, grâce à des plans caméras impeccables il nous offre des scènes visuellement stupéfiantes qui nous plonge indéniablement dans cette œuvre démesurée.
    Géant a marqué l’histoire du cinéma notamment parce qu’il nous a offert la première performance de la jeune Carroll Baker, qui a ensuite acquis notoriété grâce à Baby Doll, une longue et soutenue performance d'acteur d’Elizabeth Taylor qui révèle ici un talent hors du commun, mais aussi et surtout la dernière performance de James Dean avant sa mort prématurée, ce dernier perdit la vie d’un accident de la route quelques jours après la fin, le 30 septembre 1955.
    Géant est un drame occidental multigénérationnel bien intentionné, véritable fresque qui nous en met plein les yeux, c’est un film intemporel bien qu’il fasse preuve de quelques longueurs.
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    156 abonnés 974 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 novembre 2023
    Giant brosse le portrait d'une famille de riche propriétaires terriens au fond du Texas, entre l'élevage et le pétrole. Le triangle amoureux entre trois personnalités bien marqués (et trois à cteurs/trices parfaits dans leurs rôles). Même si je préfère Une place au soleil, George Stevens propose sans doute sa réalisation la plus aboutie ici, ainsi que dans les messages et le développement des personnages hyper modernes et sociales. Selon moi, il se démarque nettement de ses contemporains sur ses personnages feminins, sa vision de la société et des inégalités socio-raciales (n'oublions pas que nous sommes en 1957).
    FRED84
    FRED84

    2 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2023
    Certes le scénario est conventionnel, les scènes s'étirent à l'infini et le film est beaucoup trop long. Il n'empêche que le film a de l'ampleur,un sujet en or et surtout une interprétation hors pair d'un trio d'enfer Elisabeth Taylor,Rock Hudson et surtout James Dean dans son dernier rôle,pathétique à souhait. Il en fait des tonnes mais avec un charisme à tomber par terre. C'est lui qui est " géant" dans le film et sa mort juste après le tournage le rend mythique à jamais.
    VERTIGO
    VERTIGO

    3 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juin 2023
    Ce chef d'oeuvre que je refusais de voir par des préjugés stupides m'a mis KO.
    C'est un filfm idéologiquement est crypto-marxiste dans le sens originel du terme a dû horrifier le KKK et JE Hoover.
    C'est à la fois une critique du racisme de la part des parvenus du pétrole.
    Les 3h15 ne sont pas assez long. On aimerait continuer le film.
    Bravo!
    tisma
    tisma

    293 abonnés 1 972 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2023
    Un beau film bien écrit avec une belle construction de personnages. L'histoire tient mais la longueur se fait sentir à certains endroits !
    mistermyster
    mistermyster

    57 abonnés 1 271 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2023
    Une fresque comme nous n'en verrons plus.
    L'histoire du Texas à travers une famille de riches éleveurs, on peut y voir une succession de personnage et suivre cela comme une histoire romanesque, faites d'amour et de désamours; mais on peut aussi y voir une satire sociale sur une époque.
    Le contraste est saisissant entre la côte est et le Texas, les contrées verdoyantes font place aux contrées arides, à la chaleur, et à la poussière.
    L'austérité des hommes et des femmes, qui chérissent plus leurs terres que les hommes qui y vivent. Le film prend toute sa dimension lorsque la sœur veut dominer le pure sang à coups d'éperons, là on entre dans le cœur du sujet.
    La domination, le pouvoir, le contrôle, on voit l'évolution que le pétrole va apporter chez ses éleveurs, encore plus d'argent, encore plus de pouvoir, mais ces gens peu éduquer avec des millions de dollars en banque, reste des gens peu éduquer, les jalousies sont toujours présentes, et la médiocrité n'est pas loin.
    Au fil des années, on peut voir que le village des Mexicains n'évoluent pas, que leur situation n'est pas meilleur, alors, que les terriens Texans s'enrichissent honteusement. On voit aussi que la société américaine est profondément enclin à ne pas tolérer la mixité, même si le film se termine si l'espoir de la nouvelle génération.
    Rock Hudson est puissant dans ce rôle, c'est très certainement lui qui porte tout le fardeau de cette histoire et il a les épaules pour le faire. Elisabeth Taylor offre une belle prestation en jeune femme belle et rebelle, puis avec l'âge, devient plus sage et tempérée. Enfin reste James Dean, qui minaude dans son rôle de looser, toujours chancelant, à moitié ivre, son personnage est pitoyable, et de ce rôle, il excelle, et même si son personnage est important dans le cours de cette histoire, ce n'est pas lui qui fait le film, ce n'est pas lui que l'on va retenir en priorité.
    Une film fleuve, une satire sociale sur une époque, un film long, mais qui se regarde sans aucun ennui, du bel ouvrage Mr STEVENS.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mai 2022
    Un propriétaire d’un ranch immense du Texas se marie avec une jeune femme du Nord dans une Amérique encore ségrégationniste. Choc culturel pour cette jeune femme plongée dans un monde plus rude ; ce film épique de près de 3 heures nous propose de suivre ce couple dans une Amérique en pleine mutation durant 30 ans. Et les mutations sont nombreuses, on y voit l’évolution de la condition de la femme, le sort d’une partie des minorités accédant à la classe moyenne, l’émergence des nouveaux riches du pétrole,… La romance est particulièrement bien écrite avec des personnages auxquels on s’attache ; ce film est à l’image d’un cinéma américain des grands studios faisant la part belle aux histoires au long court comme le très célèbre « Autant en emporte le vent ».

    Et si ce fil est une réussite, c’est aussi parce qu’il est porté par un trio d’acteur exceptionnel : Elisabeth Taylor en est le fer de lance ; Rock Hudson entre force et douceur y est très juste ; et James Dean solide dans la première partie y est par contre pas toujours crédible dans la décadence. Mais s’agissant du dernier film de celui que l’Amérique chérira longtemps après sa mort accidentel ; ce film revêt un attrait particulier.

    Plus méconnu que d’autres grandes productions épiques hollywoodiennes ; et pourtant, il est riche en messages et reste très dynamique avec le temps.
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    Elgringo
    Elgringo

    2 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 décembre 2022
    James Dean dans un rôle cousu main pour lui , rock Hudson parfait pour la répartie et Elisabeth Taylor magnifique pour la romance , a eux trois ils magnifient le film sans oublié les comédiens qui gravitent autour . Quand à la photographie c est du grand art . A voir et à revoir .
    Charlotte28
    Charlotte28

    124 abonnés 2 013 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2021
    Géant pourrait quasiment apparaître comme un diptyque, la seconde partie se faisant contre-point de la première et exposant les conséquences des agissements antérieurs. Nous constatons ainsi les deux trajectoires inversées des deux antagonistes masculins tandis que les enfants réagissent à la double éducation reçue; si chaque scène se justifie par son dessein moral et psychologique, la présentation de la deuxième génération se révèle moins intéressante, d'autant que les contours des personnages se montrent plus flous que ceux du couple parental, flamboyant et dense. Car au-delà du portrait critique d'un Texas enfermé dans ses préjugés et ses relents esclavagistes se dessine la peinture d'une héroïne en lutte contre les pensées misogynes et pour le libre développement de la sensibilité de ses enfants (songer à la scène très avant-gardiste du repas de Thanksgiving!). Ces études de caractère sont soutenues par une excellente mise en scène où cadrages, détails et jeux de regards révèlent parfois plus que les mots (l'exemple des enfants déguisés en cow-boy au ranch et en Indiens dans la maison maternelle le symbolise particulièrement) tandis que les paysages sont élégamment mis en lumière. Outre la valeur sociétale et historique de l'intrigue se manifeste le talent des comédiens, de la puissance d'Elizabeth Taylor à la complexité de Rick Hudson en passant par le charme magnétique de James Dean. Une œuvre qui atteint ses ambitions techniques, analytiques et réflexives, quitte à manquer parfois de souffle émotionnel. A visionner pour un cinéphile!
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    693 abonnés 3 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 août 2020
    Il n’est pas anodin qu’un film nommé Giant s’achève sur le visage d’un jeune enfant, cadré en gros plan, né du mariage entre « deux races » – comme l’indique Jordan à son épouse. Du géant à l’enfant, du gigantisme d’une exploitation pétrolière aux nouveau-nés qui jalonnent cette odyssée familiale sur trois générations, chacune faisant subir au modèle paternel un infléchissement sévère. Aussi le long métrage de George Stevens pense-t-il l’irruption de chaque nouveau personnage jusqu’alors étranger au microcosme Benedict comme une menace planant non seulement sur les possessions, mais surtout sur la lignée et son nom. Giant s’intéresse à l’intégration, qu’il décline de diverses manières selon le point de vue adopté : elle est perçue comme un élan naturel de la part de Leslie, elle-même fraîchement débarquée du Maryland, de Jordan fils qui épouse une femme d’origine mexicaine ; elle apparaît comme une contamination, et donc comme un danger, pour des Texans soucieux de conserver leur mainmise sur le territoire, conservatisme tout entier incarné par la réussite individuelle de Jet Rink bientôt rebaptisé « Jetexas » du fait de sa richesse. Un nom-état pour un personnage qui représente l’idéologie texane dans ce qu’elle a de plus grandiloquente et éphémère – le phénix se brûle rapidement les ailes au point de s’écrouler lors de sa soirée d’inauguration. Le film avance en démolissant les grands discours sur la race supérieure, l’éloge de la terre de ses ancêtres, l’hymne des confédérés devenu piste musicale sur laquelle on se tabasse dans un diner, les prénoms donnés en hommage au père, grand-père ou autre édenté de la famille, pour défendre un service de la patrie axé sur le travail, le sacrifice de soi, tenu hors de toute considération relative à la couleur de peau ; et l’intégration ne constitue rien d’autre qu’une manière de partager les valeurs américaines, offrant à ceux nés ailleurs une chance de renaître ici, en Amérique. Giant est donc un film qui, en épousant le mouvement générationnel de l’odyssée familiale, corrige la notion de grandeur américaine. Une grandeur qui n’est pas à chercher dans la réussite matérielle ou financière, mais dans la remise en cause de ses idéaux au nom de l’humanité et de sa défense, valeur dont il importe aujourd’hui de continuer à en rappeler l’importance. Il est porté par d’excellents acteurs qui réussissent à mûrir avec les personnages qu’ils interprètent, offrant une évolution psychologique aussi complexe que précieuse. Une œuvre immense, pour ne pas dire géante.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 163 abonnés 5 159 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    Géant c'est autant en emporte le vent en charentaises!!!
    C'est lent et mou. Ça manque cruellement d'énergie et de souffle mais ça se regarde en dégustant le thé !!!!
    CH1218
    CH1218

    202 abonnés 2 895 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    Dans un Texas en pleine mutation et régit par de riches propriétaires terriens, une femme de caractère et de bienveillance va agir comme un élément purificateur envers un mari étroit et borné (Rock Hudson, très bon). Il serait réducteur de considérer uniquement « Géant » comme étant le dernier film de James Dean, tant cette longue fresque familiale est prospère. Mais bien plus que ce rôle mythique de garçon de ferme et futur magnat du pétrole, il faut reconnaître que celui, solidement tenu par Elizabeth Taylor, reste la pièce maîtresse du film de George Stevens.
    Ricco92
    Ricco92

    226 abonnés 2 151 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mai 2019
    Géant est surtout connu pour être le dernier film où apparaît James Dean (il se tua en voiture pendant la postsynchronisation du film, ce qui obligera à faire doubler certaines de ses séquences par la voix de l’acteur Nick Adams). Toutefois, ce comédien de génie n’est qu’un personnage secondaire dans cette épopée familiale de plus de trois heures (on peut même se demander si Dennis Hopper, encore peu connu, n’est pas plus présent à l’écran que lui) dont les deux principaux rôles sont tenus par Elizabeth Taylor et Rock Hudson.
    On suit, en effet, l’évolution d’une famille texane à travers plusieurs décennies qui est à mettre en parallèle du développement du pétrole dans cet état (cela explique que le film est souvent considéré comme un précurseur de la série Dallas).
    Mais ce changement économique spoiler: (créant des nouveaux riches comme Jett Rink, interprété par James Dean, qui passe du statut de looser touchant à celui de gros industriel assez détestable)
    n’est pas le seul thème abordé par George Stevens. En effet, Géant possède un discours antiraciste très prononcé et assez courageux pour l’époque aux États-Unis. spoiler: Leslie, originaire du Maryland, état du Nord, s’oppose ainsi très régulièrement au conservatisme texan et aide à faire évoluer progressivement son mari qui passe progressivement d’une mentalité traditionaliste (il veut absolument que son fils reprenne ses terres derrière lui) et ségrégationniste, reprochant à celle-ci de ne pas se comporter en colon, à une plus grande ouverture d’esprit allant jusqu’à l’égalité totale entre les peuples (il faut dire que le mariage de son fils avec une mexicaine va beaucoup l’aider dans cette évolution).
    Si c’est le racisme anti-mexicain qui est mis en avant, on peut penser sans problème que George Stevens l’associe au racisme anti-noir spoiler: comme le montre une des premières séquences où un serviteur noir se retourne lorsqu’il entend Leslie dire que le Texas a été volé aux mexicains
    .
    De plus, l’évolution des mentalités passe aussi par l’évocation de la sexualité. Si le couple principal dort toujours dans des lits séparés (comme l’exige le code Hays), de nombreux sous-entendus évoquent des relations sexuelles entre hommes et femmes. Celle-ci est également visible par la présence d’un couple mixte blanc-mexicaine qui aurait été impensable une dizaine d’années auparavant (La Flèche brisée et son couple blanc-indienne est évidemment passé par là).
    D’un point de vue purement cinématographique, George Stevens offre une réalisation empreinte de classicisme mais néanmoins splendide spoiler: (on peut notamment noter la séquence où le fils Benedict se confie à sa mère alors que parallèlement une des filles de la famille en fait de même avec son père)
    et offre des paysages d’une grande beauté. Les acteurs, quant à eux, sont tous parfaits et arrivent à rendre crédible le vieillissement de leurs personnages (il fallait oser faire dire à une Elizabeth Taylor, alors âgée de 24 ans, qu’elle et son mari sont la vieille génération).
    On pourra donc regretter que le décès de James Dean est souvent l’élément le plus retenu de ce film car Géant est une magnifique fresque familiale possédant toutes les qualités du classicisme hollywoodien mais étant également le symbole de l’évolution de la mentalité américaine de cette époque.
    que du cinéma
    que du cinéma

    4 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 février 2019
    Film épique où on passe d'un paysage à l'autre. Film qui fait voyagé en plein Texas avec des personnages hauts en couleurs. A voir
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