Une fresque comme nous n'en verrons plus.
L'histoire du Texas à travers une famille de riches éleveurs, on peut y voir une succession de personnage et suivre cela comme une histoire romanesque, faites d'amour et de désamours; mais on peut aussi y voir une satire sociale sur une époque.
Le contraste est saisissant entre la côte est et le Texas, les contrées verdoyantes font place aux contrées arides, à la chaleur, et à la poussière.
L'austérité des hommes et des femmes, qui chérissent plus leurs terres que les hommes qui y vivent. Le film prend toute sa dimension lorsque la sœur veut dominer le pure sang à coups d'éperons, là on entre dans le cœur du sujet.
La domination, le pouvoir, le contrôle, on voit l'évolution que le pétrole va apporter chez ses éleveurs, encore plus d'argent, encore plus de pouvoir, mais ces gens peu éduquer avec des millions de dollars en banque, reste des gens peu éduquer, les jalousies sont toujours présentes, et la médiocrité n'est pas loin.
Au fil des années, on peut voir que le village des Mexicains n'évoluent pas, que leur situation n'est pas meilleur, alors, que les terriens Texans s'enrichissent honteusement. On voit aussi que la société américaine est profondément enclin à ne pas tolérer la mixité, même si le film se termine si l'espoir de la nouvelle génération.
Rock Hudson est puissant dans ce rôle, c'est très certainement lui qui porte tout le fardeau de cette histoire et il a les épaules pour le faire. Elisabeth Taylor offre une belle prestation en jeune femme belle et rebelle, puis avec l'âge, devient plus sage et tempérée. Enfin reste James Dean, qui minaude dans son rôle de looser, toujours chancelant, à moitié ivre, son personnage est pitoyable, et de ce rôle, il excelle, et même si son personnage est important dans le cours de cette histoire, ce n'est pas lui qui fait le film, ce n'est pas lui que l'on va retenir en priorité.
Une film fleuve, une satire sociale sur une époque, un film long, mais qui se regarde sans aucun ennui, du bel ouvrage Mr STEVENS.