Pour bien appréhender ce film, il faut garder en tête la préoccupation première de Netflix. Promouvoir les idéologies LGBT et néo-féministe. Aux incroyants, il est utile de rappeler, trois choses : Un, Netflix offre une option de sélection de films et séries intitulée : "Fierté LGBT". Deux, la direction de Netflix ainsi que le syndicat, majoritaire au sein de ses employés, n'hésite pas à "canceller" les artistes qui ne voudraient pas se conformer aux dogmes LGBT, et néo-féministe. Ainsi les shows télévisés du comique Dave Chappelle ont-ils été, purement et simplement, déprogrammés du répertoire Netflix. Trois: Netflix, depuis sa création, a sciemment choisi, de proposer, et même, de produire, des films dont les rôles "forts" sont toujours tenus par des femmes, et les rôles dits "faibles", par des hommes. Et ceci, avec une perspective claire: celle de déconstruire, et détruire toute représentation positive de l'homme occidental. Ainsi, dans les films d'action, labellisés Netflix, les rôles traditionnellement tenus par des hommes, sont tenus par des femmes, et les rôles de faire valoir, habituellement tenus par des femmes, ne sont tenus que par des hommes. Quant aux rôles de vrais méchants, ils sont presque tous, tenus par des hommes. La liste de ces films est interminable : "Black Crab", "Shadow In the Cloud", "Underwater", "Kingdom: Ashin of the North", "Sans Un Bruit 2", pour ne citer que ceux dont la qualité méritait une critique sur le site Allo Ciné. Quant aux séries, la liste n'est pas plus courte. Un cil jeté à nos critiques sur "Snabba-Cash", "Atiye", "Anatomy Of A Scandal", "Clickbait", "The Silent Sea", "Le Parfum", "I'm Not Okay With This", illustrera notre propos . "Interceptor" s'inscrit dans cette optique de militantisme néo-féministe. Le "action hero" est une capitaine, incarnée par Elsa Pataky. L'actrice, à la demande des producteurs du film, s'est spectaculairement métamorphosée. Elle a remplacé sa superbe plastique de mannequin, pour ne plus laisser paraître qu'un physique de badass class, tout récemment bodybuildé, et une parfaite maîtrise de techniques de combat, nouvellement acquises. En outre, du point de vue psychologique, l'espagnole applique à la lettre les directives de son réalisateur Matthew Reilly. Le personnage qu'elle incarne devait être une femme de poigne, certes sexy, mais l'oeil vif et dur, le ton cassant et sûr de soi. Pataky, rempli ce rôle à merveille. Concernant son "assistant", incarné par Mayen Metha, il lui avait été demandé de transposer en version masculine, le rôle de la faire-valoir insignifiante, à la fois, fragile et faible, mais sincère et dévouée au final. L'acteur Néo-Zélandais fait parfaitement son taf. Le méchant, qui ne pouvait être qu'un homme, devait concentrer tous les défauts dénoncés par les néo-féministes; pervers, vaniteux, et phallocrate. Et Luke Bracey joue le parfait tête à claques. Le réalisateur Australien, introduit un autre "méchant", mais femme. Celle-ci, cependant n'est qu'une pure caricature, créée, pour donner le change, et indirectement renforcer la notion de nocivité masculine. En effet, cette autre badass féminine, n'agit mal que parce qu'elle est sous l'emprise, de son méchant mâle de boss. Pour enfoncer le clou idéologique, l'autorité suprême, le Président de la République, est une femme. Outre les multiples qualités que déploie cette dernière face à son gouvernement d'hommes, elle fait, en plus, confiance à sa capitaine. Avec des fondations aussi caricaturales, l'ensemble ne pouvait pas tenir très longtemps. Si l'illusion parvient à durer plus d'une demi-heure, c'est uniquement grâce au talent des acteurs et des dialogues qui sonnent très juste au début. Mais une fois l'agenda du Méchant dévoilé, tout s'effondre. Les motivations du Méchant deviennent incongrues, les répliques tombent dans la médiocrité la plus navrante, et les rebondissements de l'intrigue, ainsi que les scènes d'action deviennent de moins en moins vraisemblables. Voyant le succès de ces produits, Hulu, et Disney, ont emboité le pas à Netflix. "Y: The Last Man" est un exemple édifiant de cette propagande, à la fois LGBT, et néo-féministe.