Vous connaissez certainement Chris Hemsworth, célèbre entre autres pour ses participations au MCU depuis les années 2010. Peut-être ignorez-vous que Chris est marié à Elsa Pataky, actrice espagnole à la filmographie moins... régulière. Bon, on l'avoue, depuis 2013 elle ne joue que dans du "Fast & Furious", et un petit rôle dans "12 Strong" où elle incarne... la femme du personnage de Chris Hemsworth ! Chris a donc visiblement décidé de donner un gros coup de pouce à sa moitié, co-produisant un film d'action où celle-ci tient la vedette. Bien. Maintenant, accrochez-vous pour un voyage temporel, direction les années 90 ! Un psychopathe parvient à infiltrer une plate-forme militaire protégeant l'Amérique contre les têtes nucléaires ennemies. Il a également dérobé des missiles russes. Son but ? Détruire les USA (donc le monde). Le problème ? Il n'avait pas compté sur J.J. Collins, officier féminin qui en a dans le pantalon et les biceps. Oui, oui, on est bien en 2022. On nous ressort quand même une intrigue digne d'un "Under Siege", avec têtes nucléaires, affrontement dans un lieu clos, héroïne au mauvais endroit / mauvais moment, séquences de crises avec des conseillers funestes, et tout le tralala. Mais attendez ! Pour quand même se mettre au goût du jour, on nous envoie à la figure avec une subtilité pachydermique une sous-intrigue de harcèlement sexuel ("on a tenu compte de #metoo, m'voyez ?"). Et si cela ne suffisait pas, RIEN ne va. Musique pompière peu inspirée, qui semble là aussi sortir des fonds de tiroir d'un compositeur raté des 90's. Des acteurs qui jouent TOUS comme des savates, Elsa Pataky en tête. Une réalisation des plus pataudes, et des scènes d'action peu crédibles dans des décors faméliques. La palme revenant au scénario. Enchaînant bêtises et incohérences en cascades, dialogues raz-des-pâquerettes, méchants clichés commettant les pires bévues, on semble frôler le gros navet qui tache. Pour mieux embrasser le nanar cheap dans un dernier acte qui sent bon le grand n'importe quoi ! On ne spoilera pas, mais disons que l'on sent bien que plus personne n'en avait rien à cirer...